Après 15 mois de détention, Yannick NILA K. pris en otage par un juge à ce jour à Fleury-Mérogis

Déroulé des faits

Condamné en 1ère instance, quoiqu’innocent, sur base d’allégations plus que douteuses qui ne sont étayées par aucun élément, notre ami avait fait appel contestant cette injustice. L’audience a été fixée au 23 juin 2022. Mais malgré son appel, le tribunal de Fontainebleau avec la complicité du parquet, a exigé et usé de ruses pour le faire enfermer à la prison de Fleury-Mérogis, alors qu’il a un casier vierge et aucun antécédent judiciaire. Depuis la maison d’arrêt, Yannick a formulé une Demande de Mise en Liberté (DML, Ndlr), afin de comparaître libre à son audience en appel. Mais la Cour d’Appel décidera de juger sa DML le même jour que l’audience de fond. Une manoeuvre détournée qu’elle se plaît à appliquer.
Le 23 juin 2022, nous sommes tous présents à l’audience, dans la Chambre 9 du Pôle 2, Salle Dieuzede et Yannick dans le box des accusés. La présidente de la Cour, Mme Isabelle Harel-Dutirou déclare sans la moindre gêne n’avoir pas eu le temps d’étudier le dossier, rejette sa DML et reporte l’audience au 13 octobre 2022 ! Sous les rires et moqueries des plaignants, membres de l’église du Plein Evangile et leur pasteur, Yannick est menotté et reconduit en prison.

Il formule une nouvelle DML. L’audience est fixée au 3 août 2022. Son avocate Me Mauger-Poliak risquant d’être absente avait demandé un report, mais n’avait eu aucune réponse de la Cour. Alors elle avait missionné une consoeur, Me Emma Lesigne. Mais sur place, la juge annonce que l’audience est reportée d’office au 25 août 2022, et refuse catégoriquement à Me Lesigne de plaider. Pourtant, Yannick a été extrait de la prison pour cette audience. Malgré son insistance, Me Lesigne est priée de partir. Le 25 août 2022, la collaboratrice de Me Mauger-Poliak, Me Alice Battaglia plaida pour sa DML, devant Mme Isabelle Harel-Dutirou. Alors que Yannick présenta un dossier solide, avec toutes les garanties de représentation, Mme Isabelle Harel-Dutirou rejeta sa DML pour le maintenir en prison jusqu’à l’audience du 13 octobre 2022.

Hélas, la Cour d’appel de Paris réputée pour confirmer si ce n’est aggraver les peines, n’a pas failli à sa réputation et a aggravé la peine de notre ami le condamnant à 4 ans d’emprisonnement dont deux ans fermes. Le procès de fond, initialement programmé pour une après-midi et qui aura finalement duré deux jours, présidé par la juge, Mme Isabelle Harel-Dutirou, ne sera en réalité qu’un défilé des plaignants aux versions des faits illogiques, modulées années après années sans le moindre élément concret.
Durant 2 jours, nous avons vu notre ami s’époumoner à expliquer la vérité, face à trois juges femmes, qui n’ont absolument pas caché leur parti-pris pour les soi-disant victimes et une avocate générale, Me Marie-Lucie Divialle qui n’a que des insultes, du mépris et des propos racistes dans la bouche. Le laissant affamé, sans même une bouteille d’eau, il a enduré deux jours de calvaire à être traité de tous les noms. Et tout cela sans aucune preuve de tout ce qu’on l’accuse. L’avocate générale l’a comparé à M. Macron disant que ce n’était qu’un beau parleur, ou encore à Staline, le pointant du doigt comme un tortionnaire. Elle a requis son expulsion du territoire Français pendant 10 ans, comme un vulgaire terroriste.

A ce procès complètement lunaire et révoltant, certains des accusateurs sont même allés au coup de bluff, non pas le 1er mais le 2ème jour du procès, non prévu initialement, en apportant de fausses factures et un faux certificat médical datant de l’été 2022 pour des faits remontant à 2016, qu’ils n’ont pourtant jamais produit durant l’instruction qui a duré 5 ans, ni même lors de l’audience en 1ère instance au Tribunal de Fontainebleau en Février 2022, présidé par le juge M. Jacques Montacie.

Leurs pièces étaient totalement irrecevables, et le geste scandaleux. Mais malgré l’indignation des avocats de notre ami, Maîtres Yves Leberquier, Jules Guillaumé et Yaël Scemama remplaçant Me Sarah Mauger-Poliak, qui ont réclamé des explications si ce n’est une sanction, la juge Mme Isabelle Harel-Dutirou a laissé couler comme si de rien n’était car elle, non plus, n’a pas failli à sa réputation, être une juge des victimes, sans la moindre impartialité.
Elle n’a réclamé aucune preuve de la part des plaignants, mais a tout bonnement ignoré et déformé celles de notre ami. A la fin du procès, elle annonce que le verdict sera rendu dans 3 semaines, soit le 7 novembre 2022. Arrivé à la date, on nous annonce que les juges sont malades et qu'il faut encore attendre 1 semaine pour le prononcé. Le verdict tombe le jeudi 10 novembre 2022. Mme Isabelle Harel-Dutirou déclare notre ami coupable, le condamne et demande son maintien en détention, lui qui a respecté son contrôle judiciaire, n’a jamais eu de problème avec la justice, au casier judiciaire vierge, pour le décourager de son projet et pour le faire accepter une culpabilité qui n’est pas sienne.
Notre ami sans être notifié de ce jugement abjecte, a formé un pourvoi en cassation. C’était en novembre 2022. Nous sommes le 28 mars 2023 et nous apprenons que la Cour d’Appel de Paris n’a toujours transmis aucune pièce de son dossier à la Cour de Cassation.
Autant dire que son recours à la Cour de Cassation pointe évidemment le doigt sur son jugement douteux.

Isabelle Harel-Dutirou détient notre ami en otage !

Chers lecteurs, Yannick NILA K. est innocent ! Il n’a escroqué personne, il n’a exploité personne, il n’a employé personne pour son compte. Il n’a harcelé personne, il n’a agressé personne, il n’a abusé de personne ! Bien au contraire, il est victime d’harcèlement, d’abus de ces plaignants et maintenant de cette justice. Victime de discrimination, de diffamation, de racisme et d’insultes.
Et le récit déplorable continue. En novembre 2022, il a formulé une demande de mise en liberté. Censé être audiencé dans les jours qui suivent, son audience est fixée par la Cour d’Appel quatre mois plus tard, le 2 mars 2023 ! Toujours par la Chambre 9 du Pôle 2 présidée par Mme Isabelle Harel-Dutirou

Le jour J, dans la salle d’audience, devant près de quinze personnes réunies pour le soutenir, Mme Isabelle Harel-Dutirou au centre, laisse la parole à sa consoeur pour présider l’audience. Cette dernière discute avec Yannick, ouvertement, semble le comprendre, semble réceptive, et relève même des points d’irrégularité dans son dossier de la part de la justice. Des points que Mme Isabelle Harel-Dutirou a volontairement ignoré. A la fin, elle annonce que la décision sera mise en délibérée pendant 3 semaines et rendue le 23 mars 2023 ! Pour une simple demande de mise en liberté…
Trois semaines plus tard, ce 23 mars, la juge qui avait présidé l’audience n’est pas présente et c’est Mme Isabelle Harel-Dutirou qui prononce la décision et rejette sans sourciller la demande de liberté de Yannick. Sa famille présente crie au scandale ! Trop c’est trop ! Son père se lève et s’approche de cette juge qui ne veut décidément pas libérer son fils. Il lui fait part de son indignation. Yannick est en fin de peine ! Il endure cette terrible épreuve depuis 1 an ! Pourquoi le garder là-bas ?! Il est claustrophobe ! Ce à quoi, elle répond sans la moindre empathie, « qu’il nous ramène une attestation médicale ! » Il est évident que Mme Isabelle Harel-Dutirou, toujours prompt à condamner et enfermer, n’a jamais mis les pieds à Fleury-Mérogis, où pour voir un médecin, il vous faut parfois attendre 1 an voire plus !

Alors qu’il attendait les motivations de ce nouveau refus, la nouvelle est parvenue ce jour. Yannick est maintenu en détention, car Mme Isabelle Harel-Dutirou assure qu’il présente un risque de fuite et de non représentation. C’est un scandale ! Précisons que Yannick a formé un pourvoi en cassation car il souhaite se battre pour son innocence. Alors pourquoi fuir ?! Précisons encore qu’à ce jour, notre ami totalise 14 mois d’incarcération. Il a purgé sa peine ! Autant dire que la Cour d’Appel n’a légitimement aucune raison de le maintenir en prison. Mais nous constatons que Mme Isabelle Harel-Dutirou le détient en otage, quitte à abuser de son pouvoir. Et ce n’est pas tout !
Elle ose se hisser dans la peau d’une RH, en ajoutant dans sa décision que Yannick n’aurait pas les compétences requises pour travailler pour le producteur de musique qui lui a adressé une proposition d’embauche. Or Yannick est un musicien et évolue dans la musique depuis tout petit. Donc Mme Isabelle Harel-Dutirou bloque ses projets de sortie et agit même comme si Yannick n’avait jamais fait de prison, comme si ses 14 mois d’incarcération n’ont jamais existé. Comme si sa vie ne comptait pas et qu’il devait rester en prison indéfiniment. Pourquoi ? Sans oublier qu’au cours de ses 5 années de contrôle judiciaire, il n’a jamais pris la fuite mais a respecté ses obligations.
Tout le monde dénonce une injustice dégoutante et un acharnement aux yeux de tous ! Son avocat dénonce un scandale et l’intention flagrante de cette juge de ne pas vouloir le laisser sortir. Sans aucune raison valable.