Affaire Estelle Mouzin : 16 ans après sa disparition, toujours aucune explication

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Justice

Il y a près de 16 ans à Guermantes en Seine et Marne, disparaissait Estelle Mouzin laissant la population dans la crainte après plusieurs autres affaires tout aussi inquiétantes non élucidées jusqu’à ce jour. Nous étions en janvier 2003 lorsque la fillette de 9 ans disparaissait sur le chemin du retour de l’école en direction du domicile de sa mère. Qui rentrant de son travail remarqua l’absence de sa fille et signala sa disparition à 19h30 au commissariat de Lagny-sur-Marne. Si la piste d’une fugue a bien été considérée, les policiers ont toutefois entamé des recherches, mais en vain ; le parquet de Meaux qui prit en charge l’affaire ouvra une information judiciaire pour enlèvement, séquestration d’une mineure de moins de 15 ans. Des recherches plus approfondies furent effectuées, les plans d’eau de la région fouillés de fond en comble, sans trouver Estelle, aperçue pour la dernière fois sur les coups de 18h15 devant la boulangerie qui se situe à 750 mètres de son domicile, ce qui donna lieu à des perquisitions de près de 350 domiciles sous la directive d’un des commissaires de la police judiciaire de Versailles en charge du dossier. Mais sans succès, aucun élément concret ne fut identifié pour permettre aux enquêteurs d’avancer dans l’affaire. Tant de questions sans réponse pour la famille comme pour les enquêteurs qui n’ont trouvé aucun signe ou trace de la fillette. Ce qui ne freina pas Eric Mouzin de s’investir pour retrouver sa fille et jusqu’aujourd’hui pour trouver des réponses sur sa tragique disparition.

Tandis que l’affaire diffusée dans tous les médias hantait les guermantais, des révélations inattendues en 2007 offrent une piste aux enquêteurs. Le tueur en série, Michel Fourniret, prêt à être remis en liberté, est finalement, au bout de la 121ème heure d’interrogatoire, dénoncé par son épouse de l’époque, Monique Olivier, pour différents crimes commis. Ces déclarations donnèrent un nouvel élan dans l’affaire permettant aux enquêteurs de pouvoir mettre un nom et un visage sur le présumé responsable de la disparition de la jeune fille. Après étude sur le personnage de Michel Fourniret, ses déclarations et le possible lien entre Estelle Mouzin et ses précédentes victimes, tout semblait finalement embrouillé. Fourniret est mis hors de cause. C’est à nouveau elle, Monique Olivier, le 5 février dernier, face à la juge d’instruction Sabine Khéris, dans le cadre de deux autres dossiers criminels encore en cours, qui évoqua l’affaire Estelle Mouzin, impliquant son ex-époux « compte tenu du temps qui passe et pour aider les familles des victimes ». Une déclaration prise au sérieux.

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Comme toujours, l’ennemi de nos âmes frappe sans frein et sans pitié. Si le nom de celui que l’on nomme « l’ogre des Ardennes » a été énoncé dans cette affaire, les ténèbres qui ont conduit Fourniret à commettre à plusieurs reprises ces actes épouvantables, meurtres et viols sur mineurs, l’ont certainement conduit à croiser le chemin de la fillette de 9 ans. Et éventuellement Estelle se retrouvant seule face à cet individu cruel et sanguinaire n’aurait pu se défendre.
A son compteur, Michel Fourniret serait impliqué dans 11 affaires, certaines avouées d’autres il est simplement suspecté. Aucun remord n’aurait été ressenti par l’homme face à ses crimes. Un regard et un sentiment impitoyables, dans le besoin d’assouvir certainement un manque ou un désir, conduit par la haine et la rage, influencé par le malin qui prend plaisir à détourner l’Homme du bon, le maintenant dans des pensées ténébreuses et plus que néfastes pour son âme. Lorsque cela procure au diable un bon plaisir, Dieu, notre créateur qui nous façonna et nous insuffla son souffle de vie est profondément attristé de voir sa créature s’enfoncer dans un chemin sombre. Autant punit-il les méchants, autant a-t-il compassion de l’Homme quoique mauvais ou bon, car tout ce qu’il désire est de nous voir demeurer en lui, en qui nous trouvons la paix dont nos âmes ont besoin.
Après les récentes déclarations de Monique Olivier, Fourniret lui-même, le 14 mars face à la même juge relance l’affaire en expliquant «  qu’il ne se souvient plus dans quelle région et dans quelles circonstances il l’a croisé », ajoutant « qu’il y a là quelque chose à creuser ».

La parole de Dieu nous rappelle toujours l’importance de faire le bien tout autour de nous car il arrivera le temps où chacun de nous rendra compte du bien et du mal qu’il aura fait, « car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. » [Jacques 2 v.13], et aussi longtemps que cette affaire durera comme pour d’autres non élucidées où les coupables courent toujours, sachons que l’Eternel notre père céleste entend nos cris de détresse et de désespoir et ne reste pas sourd face à l’injustice que nous pouvons subir. Par son esprit, il vient nous offrir sa consolation, et dans le malheur qui s’abat sur nous sans que notre justice ne sache répondre avec équité, il est un fait qu’« il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. » [Luc 12 v.2], plus précisément aucun acte mauvais commis par nos pairs ne pourrait être longuement caché aux yeux de Dieu qui jugera chacun.

16 longues années de douleur et toujours sans explication sur ce qui s’est réellement passé, difficile d’y mettre les mots tandis que l’histoire de la jeune Estelle suscite encore un bouleversement à l’heure actuelle. Le palais de justice en attente de validation pour le transfert du dossier d’Estelle Mouzin, compte reprendre l’affaire et des investigations devront être relancées. Notamment une seconde fouille de la carrière de sable proche de Clairefontaine serait reconduite, après la dernière effectuée en fin d’année 2018. Le père, Eric Mouzin qui reste plus que déterminé à découdre cette affaire, estime que des meilleures vérifications doivent être engagées. Avec les nouvelles technologies qui se sont développées, certainement l’on pourrait enfin voir le bout du tunnel et la famille trouver les réponses à ses questions.

Il serait en effet temps que cette affaire trouve enfin une issue. Car nous imaginons sans aucun doute la douleur éprouvée par la famille Mouzin. Touchés par ces faits, nous prions Dieu de les consoler et à l’heure où de nombreux cas de disparitions non élucidées trainent encore sans la moindre piste, puisse Dieu accorder son intelligence aux enquêteurs afin qu’ils mènent à bien leurs affaires pour que la vérité qui est également réclamée jusqu’aux entrailles de la terre soit connue de tous.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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