Affaire Alexia Daval : La réponse du beau frère face aux accusations de Jonathann

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Affaire Alexia Daval : La réponse du beau frère face aux accusations de Jonathann

Justice

Publié par Artistes Press | Le mercredi 18 juillet 2018

A peine se remettait-on de ce revirement de situation dans l’affaire Alexia Daval, que Grégory Gay, beau-frère d’Alexia s’exprima face caméra.
Pour rappel, le 27 juin dernier, Jonathann Daval, lors d’une audition devant le juge d’instruction, revint sur ses aveux en livrant une nouvelle version des faits. Contestant toute implication directe dans le meurtre de son épouse, il déclara être victime d’un complot familial et accusa ouvertement son beau-frère, Grégory Gay d’être l’auteur du meurtre. Le drame se serait déroulé dans la soirée du 27 au 28 octobre 2017, chez les beaux-parents, en présence de la sœur d’Alexia, son époux ainsi que leur fils.

Au cours de la soirée, à l’ambiance plutôt chaleureuse autour d’une raclette, selon ses propos, la crise d’hystérie d’Alexia, suite aux effets secondaires de son traitement contre l’infertilité, aurait été l’élément déclencheur. Son épouse devenue brusquement incontrôlable, il l’aurait amené dans la salle de bain pour la calmer mais ils s’échangèrent des gifles. En sortant de la salle de bain, Alexia s’en serait prise à sa sœur, bousculant sur son passage son neveu. Dans un élan de colère, le beau-frère, Grégory Gay saisissa Alexia et l’étrangla. Dans les explications de Jonathann, c’est à partir de là que la famille échafauda l’histoire de la disparation de la jeune femme. Un pacte familial s’établit. Tandis que Jonathann Daval était chargé de transporter le corps, Grégory Gay, lui, s’occupait de la disparition.

Des révélations qui ont toutefois suscité quelques soupçons et laissé perplexes les enquêteurs. Néanmoins, elles viennent justifier le comportement et l’attitude si effondrés de Jonathann. Lors de son audition il évoqua que Grégory Gay « aurait pu vouloir faire disparaître ses traces ADN, notamment au niveau du cou d’Alexia, l’une des parties du corps qui a été carbonisée ». Ce dernier, mis hors de cause dès le début de l’enquête, envisagea de porter plainte contre ces accusations. Avec son épouse ils ont accordé une interview à BFM TV « pour dénoncer ces fuites odieuses».
Placé en tête d’affiche dans le récit de Jonathann Daval, Grégory soupçonne que des mots lui ont été soufflés, d’après lui « Jonathann n’aurait jamais pu faire sortir ça seul de sa petite prison. Les fuites, c’est plusieurs personnes. ». Certes, il approuve en effet la théorie que Jonathann ait bénéficié d’un ou plusieurs complices comme le laissait entendre Maître Jean-Marc Florand, cependant quant aux propos de Jonathann, il suppose que « c’était qu’il puisse m’en vouloir d’être aujourd’hui le seul gendre de la famille Fouillot. Ça peut lui être très désagréable. ». De même, après avoir compris que l’accusé avait pu avoir accès à ses procès-verbaux, il conclut « qu’il a donc pu en voir le contenu, moi je sais très bien ce que j’ai dit, peut-être qu’il y a vu quelque chose qui lui a fait peur. Peut-être que j’étais sur la bonne voie dans mes hypothèses, et c’est pour ça qu’il a voulu me charger. »

Si de tels propos ne démontrent pas une forme de rivalité, ils laissent croire à une certaine machinerie organisée. Ces deux rebondissements dans cette affaire tendent bien à confirmer la théorie des complices. Et dans le cas où les propos tenus par Jonathann s’avèrent être véridiques, on ne pourrait plus douter de l’implication du beau-frère, tout comme des beaux parents et de la sœur d’Alexia, qui restent les dernières personnes à avoir vu la victime avant le drame. Bien évidemment ce qui pourrait être la réponse à nos doutes émis sur ce cas. Cependant nous restons prudents quant aux déclarations de Grégory Gay et de sa femme à l’antenne de BFM TV.

Il est vrai que nous ne sommes parfaits, bien que nous tendions à l’être par et pour notre créateur. Nos actions et nos choix vus aux yeux de tous sont ces éléments qui dévoilent notre personne. Dans cet élan nous sommes certainement beaucoup à penser que Jonathann Daval a certes joué un rôle d’intermédiaire dans le scénario, mais il manque au casting l’acteur principal, celui ou celle qui a porté le coup de grâce. Que des suppositions qui ne sont pas clairement mise en avant.

Si jusque-là nous ne nous sommes pas arrêtés sur un récit complet, avec une chronologie concordante, nous continuons à croire que cette pénombre qui couvre une partie de l’histoire sera bientôt ôtée afin que la vérité soit révélée au grand jour. Car nous savons que l’Eternel est celui « qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres » [Cf. 1 Corinthiens 4 v. 5 – La Bible]. Par sa lumière tout sera enfin mis au clair. Il révèlera enfin les desseins des cœurs de toute personne qui aurait pris part à cette affaire. Enfin cette vérité débouchera soit sur l’acquittement de Jonathann ou dans le cas contraire à sa condamnation à perpétuité.
Dans cette attente où les enquêteurs examinent ces nouveaux éléments, notre prière reste que seul Dieu soit l’unique juste juge.