Affaire Alexia Daval : Jonathann a livré des aveux complets

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Justice

L’inattendu s’est produit ce lundi 17 juin, lors de la reconstitution dans l’affaire Daval, après plusieurs mois d’enquête et de questionnement. Les derniers aveux de Jonathann Daval avaient relevé des parties d’ombre dans le dossier qui ralentissaient son avancement et mirent de côté définitivement la thèse de complicité. Ayant avoué entièrement les faits, ses déclarations ont enfin pu donner une trame à ce qui s’est passé et clôturer cette enquête qui ne trouvait plus d’issue. Toutefois si l’opinion publique s’accordaient pour croire partiellement en la culpabilité de Jonathann, la version des faits qu’il aurait donnée semble du moins cohérente permettant alors aux enquêteurs de reconstituer ce qui se serait passé. Cette journée qui s’était déroulée mieux que toute espérance était aussi un moment éprouvant pour la famille qui a dû faire face aux explications du veuf éploré. «Nous voulions la vérité, nous l'avons eue »

Une vérité enfin révélée au grand jour, et des pièces qui manquaient à cette histoire certainement mises à leur place. Si la douleur se retire difficilement, le pardon semble tout aussi difficile pour la famille ; « il a fallu le savoir-faire d'Isabelle (Fouillot), accompagné par le savoir-faire du juge, pour que la situation se débloque », expliqua Maître Gilles-Jean Portejoie.
« Il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. » [Luc 12 v. 2], soit il n’y a rien de vrai qui peut rester longtemps enfoui dans le secret et c’est un fait qui reste indéniable. Quand bien même il aurait tout fait pour couvrir son crime, la vérité semble l’avoir rattrapé et il devra répondre de ses actes, certainement d’ici 2020 à la date de son audience. Cette vérité peut être encore difficile à encaisser notamment par l’attitude qu’il aurait affiché. Et connaissant les erreurs de jugement souvent présentes dans les dossiers où plusieurs paient les fautes des autres, si l’histoire se serait déroulée différemment influençant le verdict rendu, la nature elle-même se chargera de mettre les choses en ordre. Comme ce fut le cas pour des milliers de condamnés à tort, victimes d’un pauvre système judiciaire, et dont l’innocence fut finalement prouvée bien plus tard.

Cette fameuse soirée du 27 octobre 2017, où tout a basculé, quelques heures avant le drame, une dispute aurait éclaté au sein du couple Daval, qui se serait terminée de manière brutale. D’après les explications du procureur de la république de Besançon, la dispute aurait dégénéré dans l’escalier du pavillon. L’origine de cette virulente altercation révélait en effet les tensions présentes dans le couple au sujet du profond désir de maternité d’Alexia. Le « conflit qui est allé crescendo au sein du couple, un rapport sexuel réclamé par la défunte », dégénéra ainsi jusqu’au coup fatal.
Ce lundi 17 juin 2019 dans le domicile conjugal à Gray-la-ville, c’est « face à la demande pressante de ses beaux-parents, qui l'ont imploré de dire toute la vérité, il a finalement admis qu'il avait non seulement donné la mort mais également procédé à la crémation partielle du corps ». Ainsi que la violence qu’il avait manifesté par les coups qu’il lui avait porté. Tandis qu’il mimait chaque acte qu’il avait commis, « il aurait frappé le visage de sa femme contre un mur en béton dans la descente d'escalier et aurait ensuite, parce qu'elle criait, (…) asséné entre cinq et dix coups de poing au niveau du visage », puis l’étrangla pendant 4 minutes. La reconstitution prit fin à l’aurore dans le bois d’Esmoulins où le corps en partie brulé fut trouvé.

Tout semble en effet corroborer, les preuves déjà relevées et les suspicions qui s’avéreraient prouvées. S’il a fallu attendre jusque-là qu’il se mette à table et raconte enfin ce qui s’est réellement passé, l’on ne peut imaginer la terrible épreuve pour la famille. Nous nous rappelons encore l’image du veuf éploré qu’il afficha lors des premiers jours où l’affaire fut dévoilée. Qu’il peut être difficile d’y trouver une logique, ou comprendre les raisons de son geste fatal. La complexité de cette affaire nous démontre en effet le problème auquel l’Homme fait face, lorsque le sentiment qui l’anime prend le dessus et le conduit à agir ou réagir. Si on ne peut en aucun cas prévoir ces actions, nous savons du reste que c’est ce qui le dirige qui le pousse à faire le bien ou le mal.
Pour certains, la haine présente dans leur cœur les ont poussés à des extrémités inimaginables, c’est l’ennemi de nos âmes qui œuvre en eux pour ainsi incliner leur cœur vers ses voies sombres qui conduisent à la mort. Rappelons-nous que c’est au moyen de l’Esprit-Saint que nous parvenons à faire le bien, lui qui nous aide à résister à tout mauvais désir. Par lui nous avons cette force et ce pouvoir de faire ce qui est bon et agréable. Et au Père nous prions continuellement de ne point nous livrer à la tentation et de nous délivrer du mal [Cf. Mathieu 6 v. 13].

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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