La bipolarité; maladie psychologique, émotionnelle ou spirituelle ?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

La bipolarité, une maladie qui recense bon nombre de victimes. Beaucoup en parlent avec légèreté, la ramenant à des sauts d’humeurs périodiques. Se dire bipolaire, une nouvelle mode. Une façon d’exprimer sa complexité ou sa dangerosité, mettre en avant une partie de soi inexplorée... une identité maladive dont se vante pourtant la jeune génération. Egalement première victime de ce fléau, de par sa prédisposition naturelle due à la fragilité psychologique liée à son développement psychique et émotionnel.

Toutefois, pour les véritables concernés, il est une tout autre histoire au quotidien. Un combat épuisant, de longue haleine, tant pour les victimes que leurs proches. Afin de réduire ses effets, il serait préconisé de s’exercer à des techniques thérapeutiques, et réguler la violence des humeurs par la prise de médicaments. Pour espérer garder un certain équilibre psychique. Cependant aucun malade n’est à l’abri d’une rechute. Et lorsque celle-ci est non maîtrisée, elle enfonce sa victime dans la noirceur la plus ténébreuse. Qui peut donc relever un esprit abattu si ce n’est Dieu ? Son intervention miraculeuse se présente comme seul remède pour relever l’âme engouffrée dans le tourment. Car vidé des forces restantes, le malade n’a point d’autres choix que de battre en retraite. Mettre fin à son existence.

« Les troubles bipolaires sont en effet des troubles de l’humeur que le cerveau ne sait plus réguler. Ils touchent 1 % à 2,5 % de la population, autant d’hommes que de femmes, et apparaissent le plus souvent entre 17 et 25 ans. Les patients connaissent alternativement des moments de grande dépression, qui peuvent les mener au suicide, et des moments de grande euphorie, d’hyperactivité dite «maniaque», qui peuvent les conduire à des comportements à risque et des décisions aberrantes. »

Être bipolaire; un sujet qui intéresse davantage les médias tant ses caractéristiques et son diagnostic ne sont encore faciles à déterminer. Initialement, la bipolarité est une maladie familiale. Elle naît chez un patient, victime d’une période dépressive profonde. Mais à noter que ces périodes ne plongent pas obligatoirement tout dépressif dans ses filets.
« L’humeur est une fonction normale d’adaptation à l’environnement, comme la température, la glycémie ou la tension artérielle. On n’est pas bipolaire dès qu’on a l’humeur changeante. Il faut s’interroger lorsque ses variations sont excessives par rapport aux changements dans sa vie. », explique le Pr Jean-Pierre Kahn.

Malheureusement, les risques d’y basculer s’opèrent lorsqu’un patient porteur de symptômes, hélas non détectés par le corps médical, reçoit un traitement antidépresseur classique. Encore à ce jour, bien que la science soit extraordinairement évoluée, la bipolarité est une maladie au stade d’exploration. Dans ce cadre, plusieurs facteurs favorables à son installation sont actuellement étudiés. Dont le lien entre les troubles de l’horloge biologique et de l’humeur. En effet, un sujet bipolaire au cycle de sommeil instable, réagira par une humeur dépressive excessive. Contrairement à un sujet sain. La maladie est donc détectée.

La bipolarité, maladie psychologique ou possession démoniaque ?

« Un soir, j'ai senti le “diable” rôder: je redevenais hyperactive, j'écrivais des vacheries sur Facebook… C'était le début de ce qui allait être un des épisodes les plus graves de ma maladie. J'ai été hospitalisée pour une crise de schizophrénie violente, avec tentative de suicide et abus d'alcool. Et ce qui est “dingue” dans cette histoire, c'est qu'on a bien retrouvé trois bouteilles vides, mais aucune trace d'alcool dans mon sang… Cette crise a failli me coûter la vie. J'ai vécu des heures en enfer. Ma famille aussi. », témoigna Valérie, il y a deux ans dans Paris Match. Hospitalisée en juin 2015 pour trouble bipolaire à tendance schizophrène.
Ce que la science catalogue de maladie mentale, hallucination et schizophrénie, la Bible parle de possession démoniaque. En référence, l’histoire de l’enfant sujet à l’épilepsie, mais face à Jésus-Christ, se révèle être possédé, [Marc 9 v.14-29] [Matthieu 17 v.14-27]. La limite est fine.

Il est un fait, de nombreux malades bipolaires affirment être victimes de la main du diable. Une maladie spirituelle qui se résorbe dans la prière et la méditation quotidienne, affirment des patients chrétiens. En effet, si se faire soigner dans des centres spécialisés est nécessaire, la parole de Dieu restauratrice du corps et l’âme, l’est tout autant. Elle agira là où la médecine se limite.
« La psychologie est utile, mais je pense que notre vraie nature nous est révélée par la connaissance de Dieu et de celui qu’Il a envoyé, Jésus, grâce entre autres par la lecture de la Parole. Par exemple, décidée à suivre les enseignements du Christ, j’ai pardonné à mes « bourreaux » (des pervers narcissiques), ce qui m’a permis de goûter à l’Amour surnaturel de Dieu, qui a été pour moi le meilleur des médicaments afin de me délivrer des troubles psychiatriques ! », témoigne Manon Corvoisier , ex-bipolaire, chrétienne et surdouée.

Il y a bien une différence entre une personne possédée et bipolaire. Scientifiquement parlant, aucune corrélation existe. Evangéliquement parlant, ce trouble de nature psychique et émotionnel trouve racine dans les semences du mal, implantés dans nos vies par le malin. Au fil du temps, elles porteront des fruits catastrophiques. Malade ou non, croire en Jésus-Christ est une question de vie ou de mort. Lui qui par sa mort et sa résurrection, guérit de toute meurtrissure, maladie incurable, problème spirituel, redonnant vie à nos corps meurtris et nos esprits abattus.

« J’ai mis en place progressivement mes propres « techniques thérapeutiques », […] devenir de plus en plus intime avec mon meilleur ami et mon « coach », le Christ !
Oui, j’ai été aidée, mais par exemple, ce n’est pas un psychologue ni un psychiatre qui m’a permis de guérir de la si terrible kleptomanie, mais c’est un pasteur bien inspiré ! »

L’ennemi manigance toute sorte de scénario pour conduire l’Homme à son auto-destruction. Voici une solution efficace à ce problème: exerçons-nous à résister au diable au quotidien, il fuira alors loin de nous, [Jacques 4 v.7]. Ne nous leurrons guère, la plus grande erreur des Hommes est de croire que Satan n’existe pas, et Dieu est un mythe. Ces derniers se ferment les portes du salut, et des bienfaits miraculeux de l’évangile. Plus triste encore, ils se condamnent à la géhenne éternelle car le salaire du péché est bien entendu la mort. A tous, le combat pour nos vies est continuel mais en Jésus seul, nous avons la victoire sur tous nos défis.
« L'Eternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. » [Psaumes 34 v.19].

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Wissa Kololo

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