Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il en faut très peu pour nous rendre heureux, tout comme pour que le malheur s'abatte sur nous. C'est ainsi que la vie du petit Nolan a basculé, alors que sa mère lui avait cuisiné un simple steak haché. L'aliment était en réalité contaminé par la bactérie E. Coli qui s'était propagée dans la viande à cause d'une mauvaise gestion de la chaîne du froid, de la part des fabricants.

Après avoir ingurgité le steak, l'enfant se tordit de douleur; ses parents, inquiets, le transportèrent dans plusieurs hôpitaux près de leur domicile à Breteuil dans l'Oise. Les médecins concluaient le mal-être de l'enfant à une banale constipation.
Hospitalisé à Amiens, Nolan fit un arrêt cardiaque avant d'être transporté en hélicoptère à Lille. À son réveil le petit garçon souffrait de lourdes séquelles. Depuis ce fameux week-end de Pentecôte en 2011, il garde de graves lésions neurologiques limitant sa motricité à 10%. Il frôla là mort à plusieurs reprises. 

En juin 2011 l'Agence régionale de santé du Nord Pas de Calais avait recensé une dizaine de cas d'intoxication alimentaire dûe à la bactérie E. Coli. Celle-ci, très nocive, une enquête recensait 18 personnes victimes. La plupart étaient des enfants, consommateurs des steaks hachés fabriqués chez SEB et vendus dans les magasins LIDL sous la marque de « steak country ». 

Pour Nolan, il est malheureusement trop tard. Les conséquences ont été sévères, d'autant plus que les médecins annoncèrent à sa mère qu'il resterait handicapé à vie à 80%. «  Ils m'ont dit que Nolan ne parlerait plus, ne marcherait plus. J'ai compris qu'il serait différent », confia-t-elle au Parisien. Cela fait six ans que le petit garçon ne peut plus marcher, ni s'exprimer, cependant il sourit et pousse toutefois des gémissements. Ainsi les journées pour Nolan sont assez spéciales. Chaque jour, il doit prendre de nombreux médicaments sans compter le fait d’être en permanence branché à une sonde gastrique. 
Sa mère se bat pour que justice soit rendue. Ce mardi dernier, les deux anciens dirigeants de SEB furent entendus au tribunal correctionnel de Douai. Ils sont accusés de « blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois » et de « tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ». Sur place, les deux hommes se renvoyaient la responsabilité des manquements au contrôle sanitaire.

Ainsi, soyons prudents et prenons garde à tout, car nous ne savons de quoi est fait notre lendemain, dans l'incapacité d'identifier le danger à venir.
Mais voici cette nouvelle importante, chers lecteurs. Il n’est une réelle sécurité qu’en Christ. Un doute? Voyez qu’Il nous assure dans sa parole: « rien ne pourra vous nuire » (Luc 10 v.19) ou encore par cette promesse non utopique : « s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal » (Marc 16 v.18).
Le danger nous entoure mais en dehors de Dieu nous sommes en réalité plus que vulnérable, car c’est son ange qui campe et nous arrache de tout danger.
Il n’est donc pas trop tard de venir en Christ et se préserver de ce monde destructeur, à l’abri de ses ailes. Et quand bien même, le danger nous ayant atteint, rappelons-nous que rien n’est impossible à Dieu ni à ceux qui croient en lui, d’inverser toute maladie en totale guérison. Amen!

Perla Kouam Waffo

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