Un prodige médical ! Zion Harvey est le premier enfant greffé des deux mains
« Ne renoncez jamais à vos rêves, ils finiront par se réaliser. Je n’ai pas oublié qui j’étais. Je suis la même personne que j’ai toujours été mais avec de super nouvelles mains » Zion Harvey, 8 ans.
Il s’agit d’une première au monde pour un enfant de cet âge. Du haut de ses huit ans, Zion Harvey, a définitivement marqué l’histoire du monde et de la médecine. Il est le premier enfant à avoir été greffé des deux mains – une première dans l’univers de la médecine et de la chirurgie – à Shriners Hospital for Children-Philadelphia considéré comme le meilleur hôpital pour enfants de la ville de Philadelphie.
« C’est une autre journée comme les autres, il est comme ça, toujours joyeux, malgré sa maladie, il n’y a personne qui peut lui ravir sa joie », confie Pattie, sa
maman, quelques jours avant son intervention chirurgicale.
Ce petit garçon au visage angélique est doté d’une grande intelligence selon les membres de sa famille. « Ma grand-mère m’a dit que je suis plus intelligent que les plus
grands, je suis vraiment plus intelligent », témoigne-t-il d’un ton confiant. Chose confirmée par le corps médical, plus spécialement le directeur du programme de la
transplantation, L. Scott Levin, président du Département de chirurgie orthopédique et directeur du programme de transplantation des mains à l’hôpital pour enfants de
Philadelphie. Ce dernier, très touché par le cas particulier de Zion Harvey, souhaitait plus que tout donner une chance à cet enfant très intelligent qui désire vraiment
ces nouvelles mains.
Pourtant, la vie de Zion, bien que rempli de vitalité et de dynamisme, est très tragique.
En effet, le petit homme originaire de l’Etat du Maryland dans la ville de Baltimore, a dû être amputé de ses deux mains ainsi que de la moitié de ses jambes et subir
une greffe de rein, suite à une infection grave survenue à l’âge de deux ans. C’est au moyen de prothèses portées à partir des genoux que le jeune garçon très vif et courageux,
se déplace, joue, et court.
Malgré l’amputation de ses mains, Zion se servait de la force de ses bras pour soulever des objets, manger, et même manipuler un smartphone, avec beaucoup de maîtrise.
Mais cette ardeur cache une grande tristesse. Sa différence physique poussa Zion à acquérir une maturité pour affronter la vie et un discours très philosophique.
« Je ne pense pas que mes camarades de classe veulent être méchants avec moi, mais des fois les mots leur glissent de la bouche sans qu’ils ne le veuillent », affirme le petit garçon avec beaucoup de caractère face à la caméra filmant son histoire exceptionnelle et rajoute « Même si les gens me disent des paroles blessantes, moi je ne le prends pas comme ça, chacun a sa manière de comprendre les choses », avec une pointe de tristesse dans sa voix, révélant sa sensibilité et son innocence.
Peu importe les mains que j’aurai, je serai fière de les avoir
L’une des raisons qui justifie le manque d’opération de ce genre est que la rééducation est très longue. Qui plus est sur un enfant. Ce qui
exige une grande minutie, car ses muscles ne sont pas encore développés et son corps en pleine croissance. De plus, si son corps fait un rejet de ces
deux nouveaux organes après l’opération, il y a de fort risques que des maladies graves se développent telles qu’un cancer par exemple comme l’explique
le Dr. Benjamin Chang, codirecteur de l’opération à l’hôpital des enfants de Philadelphie. Cependant, grâce au traitement antirejet de sa première greffe,
la décision de recevoir une greffe supplémentaire fut prise plus facilement rajoute le docteur, « La greffe d’un rein à la suite de son infection en
fait un bon candidat pour une transplantation car il prend déjà des médicaments pour empêcher le rejet de ce nouvel organe ».
Pour un petit garçon tel que Zion, il a fallu toute une période de test et de préparation pour confirmer s’il est prêt à subir cette transplantation
chirurgicale. Un contrôle de ses facultés a dû être effectué pour observer si le bonhomme était apte à porter ses nouvelles mains sans difficulté, si
ses petits bras étaient assez forts et résistants.
Une chirurgie réparatrice se rapprochant d’une œuvre artistique
Un mot d’encouragement donné par le Dr. L. Scott Levin, invitant toute son équipe à donner le meilleur d’eux-mêmes avant le début de l’opération.
En effet, le taux de réussite d’une opération d’une telle envergure s’élève à 50%, selon le docteur. Il est donc important de ne pas abandonner quoi
qu’il arrive, exhorte-il. « Chacun a son rôle dans cette salle et sa place…faites cela de tout votre cœur ».
40 membres du corps médical furent sollicités pour réaliser cette prouesse scientifique rare. Une opération lourde qui dura plus de dix heures.
« Chaque main demande du travail, il ne s’agit pas de placer des mains mais tout est à prendre en compte. En effet, chaque main a sa réaction, il faut tout accorder
et éviter tout risque », précise le Dr. Benjamin Chang.
L’équipe divisée en quatre unités, était composée de Chirurgiens orthopédiques et Pédiatriques ainsi qu’un groupe médical de Pennsylvanie, Penn
Medecine pour livrer un travail soigneusement opéré dans le seul intérêt d’offrir à Zion de nouvelles mains bien fonctionnelles, en harmonie avec son corps.
Il est important de savoir que chaque année, il n’y a que quinze enfants qui lèguent leurs mains en don d’organes à la médecine. Il a fallu donc
que The Region’s Organ and tissue Transplant Network choisisse une main d’un donneur pouvant correspondre au maximum au physique de Zion. Un choc
qui peut s’avérer difficile à surmonter, précisent les médecins car une part d’organe appartenant à un enfant décédé, fera désormais partie de l’identité de Zion.
"Shooting Photos"
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Telle que la base d’une sculpture, d’une œuvre d’art métallique, des plaques et des vis ont été utilisées pour la jointure des os de Zion
et celles des mains de son donneur.
Un travail en amont a néanmoins été effectué sur les deux mains qui seront greffées. En effet chaque artère, veine, tendon, nerf et autres
firent nommés et étiquetés pour éviter toute confusion, pour ainsi faciliter le travail d’association de chacun d’entre eux à ceux des bras de Zion.
Faisant appel à une minutie semblable à celle des petites mains d’ateliers de couture, les chirurgiens s’engagèrent tout d’abord
dans l’assemblage de toutes les artères et veines avec un grand sens du détail évitant toute manœuvre dangereuse. Faire circuler le
sang dans les nouvelles mains du petit bonhomme fut l’une des étapes importantes, validant la suite des opérations.
Survint l’assemblage des tendons, des muscles, des nerfs entre les bras du garçon et celle de son donneur aussi jeune que lui, réalisé
scrupuleusement et soigneusement. En effet dans ce contexte chirurgical extrême, une seule erreur peut être fatale.
« J’ai une bonne nouvelle pour vous, votre enfant a deux mains ». Une phrase libératrice pour la mère inquiète, annoncé par le
Dr. L. Scott, tel un sauveur. En effet, l’opération fut un succès, un succès mondialement reconnu à présent.
La toute première greffe des mains faite sur un adulte fut réalisée en France
La greffe du petit Zion n’est en effet pas une première mondiale à proprement dite.
Denis Chatelier originaire de Lyon, est le premier homme greffé des mains.
Suite à la manipulation d’une fusée artisanale en 1996, celui-ci perdit ses deux mains ainsi que ses avant-bras. C’est en l’an 2000 que la greffe
de ses nouvelles mains et avant-bras s’opéra, sous la direction du renommé docteur Jean Michel Dubernal. Une opération qui s’effectua avec succès.
Le patient n’aurait en effet subi aucun épisode de rejet de ses nouveaux membres. Ce qui ouvrit la brèche à plusieurs autres greffes sur des patients
étant dans le même cas que Denis Chatelier. C’est après cette greffe extraordinaire qu’une encore plus surprenante et inédite fut réalisée au CHU
d’Amiens par l’équipe de Bernard Devauchelle, en collaboration avec celle de Jean Michel Dubernard. Il s’agit de la première greffe du visage, sur
la patiente Françoise Isabelle Dinoire, qui fut gravement défigurée par son chien fin 2005.
Depuis des siècles, de nombreux docteurs et scientifiques affirment l’existence d’une intelligence qui dépasse l’intellect de l’Homme.
21 siècles plus tard, la médecine réalise une opération jugée invraisemblable. Imaginons donc nos capacités intellectuelles, médicinales si
le monde médical portait dans son cœur cette parole de vie du livre de Proverbes 9:10 : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de
l’Eternel; Et la science des Saints, c’est l’intelligence ». Deviendrons-nous donc des Hommes sans limites à ce stade ?
Toutefois, Dieu marqua les temps de signes, ainsi tout Homme est témoin du changement du monde, des temps et des circonstances. Sommes-nous
donc arrivés au temps de la fin ? Assurément ! Nous pouvons l’affirmer à présent, car bien que nombre de signes des temps de la fin décrits dans
la Bible se sont déjà réalisés, il est important de savoir que dans ces mêmes temps, la connaissance augmentera, comme nous le
prouve le livre de Daniel 12:4.
«Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront
comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs
alors le liront, et la connaissance augmentera. »
L’évolution si rapide de l’univers de la technologie nous le prouve, améliorant sans cesse notre mode de vie. Il est indéniable que
le monde court vers une perfection, qui l’entrainerait vraisemblablement vers sa chute, pourtant dans ce cheminement de l’humanité, de
grands prodiges ne cessent de s’opérer, telle que la transplantation du petit Zion. N’est-ce pas magnifique ?
Même si le monde ne veut le reconnaitre, une part de Dieu réside en nous.
En cherchant toujours l’excellence nous la voyons se matérialiser. Il s’agit bien d’un grand prodige accordé par le Tout-Puissant.
15 ans auparavant, quoique nous vivions déjà en avance sur notre temps, il était encore impensable qu’une pratique chirurgicale de
cette ampleur puisse se faire. Ce qui confirme davantage le statut inférieur de l’homme face à l’immensité et le génie de Dieu, étant
l’intelligence incarnée et le docteur par excellence qui fait toute chose en son temps, pour confondre la sagesse du monde.
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