Alarmant ! Le taux d’avortement en constante hausse entrainerait de graves problèmes de santé chez des millions de femmes dans les pays en voie de développement
Exode 23 :26 nous révèle l’une des promesses de l’Eternel au peuple d’Israël : « Il n’y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile ». Etant rachetés par le sacrifice de Jésus-Christ, nous sommes devenus des enfants d’Israël, choisis et élus de Dieu. Cette promesse est donc effective dans nos vies, dans la vie de tous ceux qui le craignent. D’ailleurs, nombreux sont les témoignages de femmes stériles, ayant par la foi, reçu le don de la vie dans leur sein par le miracle divin. Les premiers témoignages et les plus connus sont inscrits dans le livre Saint telle que l’histoire de Sarah, épouse d’Abraham, père de la foi, qui fut délivrée de la stérilité et enfanta par la grâce de Dieu, de son premier fils à l’âge de 100 ans ou encore l’histoire de Rachel, épouse de Jacob, dans le livre de Genèse, à lire dès le chapitre 30. De nos jours il existe de multiples témoignages de miracles, des femmes stériles déclarent avoir vécu la main toute puissante du Seigneur leur accordant des enfants.
Toutefois le sujet qui nous intéresse est l’avortement. Pourtant considéré comme une malédiction, un péché, un drame depuis les temps anciens, il s’avère que dans
notre temps, cette pratique est plutôt « à la mode ». Sont nombreux les multiples témoignages d’arrêts volontaires de grossesses. Un acte devenu symbolique, représentant
d’ailleurs aujourd’hui la liberté sexuelle de la femme selon les plus farouches féministes et le droit à disposer de leur corps comme elles le désirent.
Une idéologie allant à l’encontre des principes divins qui précisent clairement que notre corps est le temple du Saint-Esprit ; « Ne savez-vous pas que vous êtes
le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous? » selon le livre de 1 Corinthiens 3 :16. Nous pouvons retrouver cette parole dans le livre 1 Corinthiens
6:13 ou encore 2 Corinthien 6:16.
Les avortements à risque, cause principale de mortalité maternelle
232 millions de dollars, voilà la somme dépensée par les systèmes de santé des pays en voie de développement pour les soins dits Post-avortement et cela, chaque année.
Malheureusement ces pays restent à la traine à cause des prix élevés des soins médicaux, du manque de personnel qualifié pour cet exercice et l’accès plus facile aux
pratiques d’avortements artisanaux.
Le mercredi 19 août 2015 est paru dans le journal international d’obstétrie et de gynécologie BJOG un rapport assez alarmant réalisé par des chercheurs de l’institut américain
Guttmacher. Suite à des complications liées à un avortement mal pratiqué, le rapport s’appuyant sur les données de 26 pays d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie, révèle qu’en
2012, il y aurait eu en tout sept millions de femmes dans ces pays dits en voie de développement qui ont été accueillies dans des centres de soins médicaux. Ce chiffre serait en
effet approximatif car selon l’institut Guttmacher, une recherche réalisée en 2009 indiquerait que 40% des femmes n’aurait pas la possibilité d’avoir accès aux soins médicaux.
Ce résultat ne serait d’ailleurs pas inclus dans ce rapport sorti en 2013. Selon Daphné Lagrou, dirigeante du service Santé sexuelle et reproductive à Médecins sans frontières
Ce chiffre montre l’ampleur du problème. Les avortements à risque restent aujourd’hui
une cause majeure de mortalité maternelle.
800 est le chiffre de femmes qui meurent chaque jour suite à des complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Plus précisément, dans ce chiffre exorbitant, 8% à 15% serait le taux de décès causé par des avortements dits à risque, selon l’Organisation Mondiale de la Santé. En effet, la raison de ces avortements entrainant des complications graves réside dans le fait que ceux-ci sont réalisés par des professionnels manquant d’expérience ou plutôt de connaissances en la matière. La majorité des patientes sont avortées dans des conditions sanitaires précaires. Mais encore, des avortements pratiqués de manière artisanale occasionneraient des dégâts considérables au niveau de la santé, telles que de graves pertes de sang, une septicémie, une mauvaise évacuation du fœtus ou du placenta, encore plus grave, une perforation de l’utérus.
Une pratique en hausse malgré le manque de moyens
Comment expliquer une telle hausse du taux d’avortement malgré le manque de suivi médical après l’intervention et l’accès aux soins limité par les prix élevés des soins médicaux. Un démographe et chercheur à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population à l’Université de Ouagadougou, Idrissa Kaboré, qui aurait participé à une étude sur les grossesses non désirées et avortements provoqués, appuie ce sujet en ces termes : « Au Burkina Faso, par exemple, les femmes n’ont pas le droit d’avorter, sauf en cas d’agression ou de souci de santé. Des recettes de potions circulent dans la clandestinité: des mélanges de coca-cola, café, somnifères et autres produits… Les médecins sont difficiles à trouver. Les femmes qui n’ont pas de réseau sont obligées de faire appel à un trahi-praticien. »
Cette évolution subite des avortements dans ces pays résulte de l’amélioration des services de santé. Cependant, il reste encore des zones difficiles d’accès. « Dans certaines zones reculées du Mali, il faut encore trois jours et trois nuits pour rejoindre un dispensaire ; développer des infrastructures sanitaires et former du personnel est essentiel. Mais il faut aussi gérer le problème en amont et développer la contraception », déclare Philippe Deschamps, chef du service gynécologie-obstétrique au CHU d’Angers. Les initiateurs de cette étude publiée dans BJOG avaient par ailleurs produit un rapport en 2005 basant leur analyse sur treize pays, mais ne purent s’appuyer sur ces résultats pour établir une comparaison entre 2005 et 2012. « Nous avons amélioré notre indicateur, sans pouvoir dégager de tendance à l’échelle mondiale. Cette mise à jour était nécessaire, car les méthodes d’avortement ont évolué: l’accès aux médicaments abortifs s’est développé », déclare l’un des initiateurs des travaux Susheela Singh.
L’IVG, un « crime » légal devenu banal
L’avortement était encore considéré comme une honte parmi les peuples. Cependant cette pratique devient courante dans notre société, étant d’ailleurs devenue légale pour les jeunes
filles mineures, qui de plus, n’ont plus besoin d’autorisation parentale. Une affaire inquiétante qui ne touche pas que les pays en voie de développement.
Prenons l’exemple de la France. Etant stable depuis 2006, le taux d’interruption volontaire de grossesse s’est accru suite à légalisation de l’accès gratuit à cette procédure, le 31
mars 2013. En effet, selon un rapport de la Direction des Etudes et Statistiques du ministère de la Santé (Drees) sorti en juin 2013, le nombre d’IVG aurait augmenté de 4,7% entre
2012 et 2013. Remboursées à 100%, les interruptions volontaires de grossesses ont véritablement favorisé la hausse des avortements selon le ministère de la santé, confirmé par le Pr
Paganelli, indigné par l’excès de cette pratique devenue banale.
« Elles sont prises en charge rapidement, sont totalement remboursées. Pour certaines, c’est devenu un nouveau mode de contraception ».
Le point de vue de l’église à ce sujet.
« L’église est contre l’avortement car c’est un meurtre. Et plus la personne assassinée est faible, plus le meurtre est coupable. Or nul n’est plus faible qu’un embryon. »
Le premier livre de Genèse verset 27 nous enseigne sur ce point : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et
Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre… ».
Il s’agit d’un ordre divin, déclaré par l’Eternel, celui de prendre possession des terres par la fécondité au moyen de la vie que lui seul accorde par son souffle, dans le sein de toute femme.
C’est ainsi que nous lisons dans le livre de Psaumes 127: 3 « Voici des fils sont un héritage de l’Eternel, le fruit des entrailles est une récompense ». En effet un enfant est considéré comme
un don de Dieu, un cadeau du ciel. Cependant, ce verset prend-il en compte les cas de grossesses non désirées, par viol, ou hors mariage, me demanderez-vous ? Dieu est-il insensible à ce point pour
laisser des jeunes femmes agressées sexuellement porter les enfants de leur violeur ? C’est ainsi que l’église entre en jeu et répond le plus brièvement possible pour défendre sa légendaire opposition
à l’avortement considérant tout nourrisson, même au stade fœtal comme une vie à part entière.
« L’église est contre l’avortement car elle est toujours pour la vie et la protège inconditionnellement, surtout là où elle est la plus faible, fragile et vulnérable. C’est ce qu’elle fait tout au
long de l’existence (malades, personnes handicapées, vieillards…)(…) Lors du drame d’un viol, on ne répare pas les souffrances en tuant un innocent. Personne n’a demandé à ce qu’il vienne, pas
même lui, mais cela ne saurait justifier qu’on s’en débarrasse parce qu’il dérange », selon le site catholique.Org. Qu’en est-il des enfants handicapés souvent considérés comme des échecs, des
malédictions voire des fardeaux pour de nombreuses familles apprenant le handicap de leur progéniture avant la naissance.
« Il est faux de prétendre qu’un enfant handicapé est forcément malheureux. Ils sont souvent très joyeux. Et s’il est vrai qu’il va souffrir, ça ne justifie aucunement qu’on le tue. Car nous passons
tous par la souffrance à des degrés divers, sans que ça nous ôte le droit de vivre. »
Toutefois, l’Eglise ne considère pas l’avortement comme un « péché extrêmement grave », cependant il reste un acte transgressant une loi divine. Malgré toute la douleur que cela peut engendrer,
garder un enfant non désiré serait la seule solution pour l’Eglise, du moins jusqu’à l’accouchement. En effet, pour toutes celles qui pensent ne pas pouvoir assumer ce rôle, il est possible de laisser
son enfant pour adoption, et ainsi lui garantir un avenir meilleur. «Cependant de nombreuses associations proposent de trouver des familles d’accueil qui vont l’accompagner pendant sa grossesse et
qui sont prêtes à garder l’enfant si, une fois le premier choc passé, elle ne se sent toujours pas capable de le garder ».
Un acte douloureux mais héroïque. Une vie qui prend naissance dans des circonstances dramatiques ou non est un futur homme ou femme à venir. Une part de Dieu est inévitablement dans ce petit embryon. Qui,
mieux que l’Eternel peut donc connaître la destinée de ce petit être ? Et si nous considérons que notre corps ne nous appartient pas, comment pouvons-nous prendre la décision d’éliminer une vie dans notre sein ?
« On ne peut pas dire que l’Eglise considère l’avortement comme un péché extrêmement grave sans également rappeler que rien n’est au-delà de la miséricorde de Dieu, que tout peut être pardonné si ce
pardon est demandé d’un cœur sincère. Redisons aussi que nous savons bien que la plupart des femmes qui ont avorté ne l’ont pas fait de gaieté de cœur, mais ne sachant que faire d’autre, parfois avec des
pressions immenses de la part de leurs familles et du corps médical. »
Rendre la contraception gratuite fut donc la volonté de nombreux gouvernements pour lutter contre les interruptions volontaires de grossesses. Une volonté qui laisserait place aux excès des dérives
sexuelles et de libertinage. En résulte un taux d’avortement ne cessant de grimper dans le monde, incluant d’ailleurs une population de plus en plus jeune. Une jeunesse dont on ne cesse de constater une
hausse constante des IVG. En effet, en France, il y aurait eu près de 12 000 IVG chez les mineurs âgés de 15-17 ans rien qu’en 2009. Un constat qui malheureusement ne cessera de croître dans ces temps de
fin du monde où les valeurs les plus louables perdent de leur sens et même de leur utilité.
Il est donc important que l’humanité retrouve le chemin de la vérité. Dieu étant miséricordieux, ne fait acception de personne, même de celles qui font le choix d’avorter, ou pas. Néanmoins, Il devient
impératif de lever les yeux vers le Créateur et demander son soutien et sa volonté dans toute décision importante à prendre. Le bien-être du monde en dépend.
Cela aurait sûrement des conséquences positives sur la vitesse de la chute vers le chaos dans lequel l’humanité s’est engagée.
Par Wissa Kololo
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