Message d'alerte !!!

Vous êtes sur l’ancienne version du site artistes press, vous pouvez basculer sur la nouvelle version.

Basculez maintenant !

Ensemble pour la libération des pasteurs Yat Michael et Peter Yein Reith

Fidèles disciples de Jésus-Christ, les pasteurs Yat Michael et Peter Yein Reith subissent aujourd’hui le triste sort des brebis du Seigneur demeurants en terres hostiles. Au Soudan, où la grande majorité des habitants s’avère être musulmane, ces deux hommes servent avec courage le Seigneur au sein de l’Eglise évangélique presbytérienne du Soudan du Sud. Mais comme les loups ne rodent jamais très loin, les deux compagnons du Christ croupissent aujourd’hui en prison. Revenons sur les faits…

En décembre 2014, le pasteur Yat Michael a livré un sermon à l’église évangélique presbytérienne de la ville de Khartoum, alors qu’il était de passage en famille. L’homme de Dieu n’aurait jamais imaginé ce qui l’attendit juste après. Sur la base de fausses accusations de sédition, il fut immédiatement arrêté par les autorités locales et conduit en détention. En réagissant contre l’arrestation de son confrère, le pasteur Reith fut également arrêté, le 11 janvier 2015. Détenus dans un lieu gardé secret pendant des mois, l’état du Soudan se voit accusé d’une totale violation des droits de l’Homme. Cet acte révèle atrocement le pouvoir abusif dont usent sans broncher les autorités soudanaises.

Aujourd’hui, les deux hommes, accusés d’atteinte au système constitutionnel, d’espionnage, de mener une guerre contre l’Etat et d’atteintes aux croyances religieuses, risquent la peine de mort. De sa cellule, le pasteur Michael s’adresse à ses frères : « Dieu interviendra et nous protègera même en prison des charges qui pèsent contre nous. Merci à tous pour vos prières et votre soutien pendant cette longue période d’emprisonnement. ».

L’affaire se corse davantage quand on sait que l’autorité en charge de cette affaire, le National Intelligence and Security Services (NISS) au service du président Omar al-Bashir, a été désignée par des islamistes radicaux pour un nettoyage ethnique de la zone. Publiquement accusé par les chrétiens soudanais, le NISS agirait alors tel un preneur d’otages. En effet, contre la libération des deux pasteurs, l’organisation a demandé à l’Eglise évangélique du Sud Soudan de verser une rançon de 12 000 dollars. Chantage auquel la communauté a refusé de se soumettre, l’opération pouvant se répéter pour chaque chrétien soudanais.

Tous deux mariés et pères de famille, le sort des deux hommes de Dieu interpella vivement la fondation chrétienne en défense des droits de l’Homme, CitizenGo qui lança immédiatement une pétition générale pour leur libération.

Il est vrai que rien ne semble gagné, au vu de la situation qui malheureusement s’avère être répandue dans le pays. En effet, l’église évangélique presbytérienne du Soudan du Sud a par ailleurs déclaré à la presse : « ce n’est pas quelque chose de nouveau pour notre église. Presque tous les pasteurs ont été emprisonnés sous le gouvernement soudanais. Nous avons été lapidés et battus. Ceci est leur façon de démolir l’église. Nous ne sommes pas surpris. Ceci est la façon dont ils traitent avec l’église. »

Si bien que l’église de Khartoum où se déroulèrent les faits, vivement harcelée par le gouvernement, est aujourd’hui déjà presque entièrement détruite par les autorités, tandis que les investisseurs musulmans s’accaparent des terrains vidés.

L’affaire des deux pasteurs captifs est donc aux mains d’une justice totalement corrompue. Leur procès s’est tenu le 15 juin dernier, suite auquel les accusés ont été transférés dans une prison de haute sécurité, leur interdisant toute visite. Au cours de l’audience le gouvernement n’a proféré que de fausses accusations au moyen de quatre témoins, sans toutefois présenter des preuves solides. Il est clair que nos deux frères risquent d’être exécutés pour seule raison, leur appartenance à Jésus- Christ.

Dans cette affaire, l’état soudanais bafoue sans aucune retenue et sous couvert la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la liberté religieuse, pourtant prônée sans sa propre Constitution.

CitizenGo qui avait par ailleurs largement contribué à la libération de Meriam Ibrahim, ex- condamnée à mort pour sa foi chrétienne au Soudan, entend ne pas baisser les bras pour nos deux frères. Sur les 100 000 signatures escomptées, la Fondation en enregistre déjà 87 342.
Cette pétition intitulée : « Liberté pour les pasteurs chrétiens emprisonnés à tort » sera adressée à Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies et au président du Soudan, Omar al-Bashir.
Alors ensemble, mobilisons-nous pour libérer nos frères injustement en captivité, privés de leurs droits et de leur liberté.

Pensée

La pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, elles résorbent les eaux du ciel en un filtre évitant de flétrir. Le temps alors de chanter la gloire du Seigneur est arrivé; un chant empreint d’une grâce opiniâtre et comme le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum, je fais entendre ma voix du haut des cieux; et d'un cœur plein de joie, je t’apporte tout ce que je suis sur le rocher de notre amour.



Les vidéos déjà disponibles

Votre Réaction