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Affaire Oscar Pistorius : June Steenkamp lui pardonne le meurtre de sa fille

Cette histoire aura tenu en haleine l’actualité sud-africaine durant deux ans.
Véritable héros national dans son pays, Oscar Pistorius, talentueux sprinteur paralympique, sera passé en l’espace de quatre balles, à l’étiquette de meurtrier.

Le 14 février 2013, le monde apprenait avec stupeur que le sextuple médaillé d’or a assassiné sa compagne de l’époque, le mannequin sud-africain, Reeva Steenkamp. Inculpé le jour même, ses avocats plaident la non-préméditation, l’athlète affirmant avoir pris sa compagne pour un cambrioleur réfugié dans ses toilettes.
Place à un procès qui aura duré un peu plus d’un an, diffusé en direct à la télévision et articulé d’images macabres de la scène de crime, de pleurs et de regrets de l’accusé, mais également de pardon.

Le 12 septembre 2014, Oscar Pistorius, bien qu’acquitté du meurtre, est reconnu coupable d’homicide involontaire et condamné le 21 octobre suivant, à cinq an de prison ferme, puis trois ans de sursis pour port d’armes.

Mais voilà, le condamné n’aura finalement passé qu’un an en prison, bénéficiant, à terme d’avoir purgé un sixième de sa peine, d’une libération anticipée, comme le permet la loi sud-africaine. Ainsi, le 20 octobre dernier, il fut libéré et assigné à résidence, logeant désormais chez son oncle à Pretoria.

Toutefois ce semblant de quiétude et soulagement ne fut que passager pour l’athlète qui a, depuis le 3 novembre dernier, regagné le banc des accusés pour l’ouverture de son procès en appel, à la demande du procureur Gerrie Nel, qui estime que la star déchue aurait dû être condamnée pour « homicide volontaire ». Après avoir argumenté à tour de rôle, durant près de trois heures, le procureur et l’avocat de la star, Me Barry Roux, laissent à présent aux cinq juges de la Cour d’Appel, trois bonnes semaines pour délibérer. Notons que l’issue peut être fatale pour l’athlète, qui, s’il est reconnu coupable d’homicide volontaire, peut encourir jusqu’à quinze ans de réclusion.

Soyez bons les uns pour les autres, miséricordieux, vous pardonnant mutuellement, comme Dieu aussi vous a pardonné dans le Christ [Ephésiens 4 :2]

Présente au premier rang pour soutenir le procureur, June Steenkamp, la mère de la victime espère toujours en la justice. Cependant, aussi dur que cela ait pu lui coûter, elle a déclaré, pour la première fois depuis la libération anticipée de l’ex champion, lui avoir pardonné et ne pas désirer se venger.
« Je ne voulais pas qu’il soit envoyé en prison et qu’il souffre parce que je ne souhaite à personne de souffrir et cela ne va pas ramener Reeva, […] au fond de mon cœur, je ne cherche pas à me venger de lui. J’ai dépassé ce stade ».

Celle qui poursuit le combat de sa fille en vue de protéger les femmes victimes de violence expérimente à présent la puissance du pardon. Une puissance qui libère et qui guérit.
En réalité, la question se pose : que gagnons-nous à nourrir de la haine envers nos ennemis ? Si ce n’est plus de souffrance. Voilà pourquoi la Bible est claire à ce sujet : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » [Matthieu 6 :14-15]. Et June Steenkamp, malgré sa douleur insurmontable, s’y applique.

Une fois qu’on a dit à Dieu qu’on pardonne, on doit pardonner. Je ne veux pas qu’il souffre, parce que sinon je serai comme d’autres personnes. Je ne veux pas être comme les autres. J’ai mes idées. On ne veut pas de vengeance. Je ne voudrais en aucun cas blesser un autre être humain.

Et la Bible ne cesse de souligner le caractère indispensable du pardon, une clé pour entrer au royaume de Dieu. C’est pour nous pardonner nos iniquités et nos crimes les plus odieux et nous sauver, que Christ fut crucifié sur la croix. Aussi pécheurs que nous sommes, nous désirons le pardon, alors pourquoi ne pas à notre tour l’accorder. Sachant que l’absence de pardon nous induit davantage dans les ténèbres, nous rendant coupable d’un crime. En effet, la Bible assimile celui qui hait son frère à un meurtrier, qui de ce fait, n’a pas la vie de Dieu en lui.

Bien-aimé, rappelons en tout temps, d’user de miséricorde et de pardon envers notre prochain. Un pardon qui, réellement dispensé, procure une paix et une vraie liberté du cœur.
« Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez pas jugés, ne condamnez point, et vous ne serez pas condamnés, pardonnez et on vous pardonnera. » [Luc 6 :36-37]

Par Audrey Wolber

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