Nous ne le dirons jamais assez, naître dans une famille chrétienne ne signifie en rien être chrétien.
Le salut, étant purement individuel. L’artiste du jour; Yann Roulet peut vous le prouver par son témoignage.
Son aventure débuta à Bienne, en Suisse, où il grandit, après avoir vu le jour, en 1975 au Cameroun, à N’Kongsamba.
Certes, son éducation chrétienne l’a forgé et accompagné tout au long de son parcours, mais ne l’a pas empêché
de virer un bon moment de sa vie, vers l’autre bord. Bien que la peur l’animait face aux drogues, il fut attiré
par la cigarette et la weed, ou disons un peu d’herbe. Voleur et côtoyant de mauvaises fréquentations, Yann
Roulet poursuivait malgré tout son ministère d’évangélisation. Quelle ironie… Mais cela finira par le sauver
définitivement. Son attachement à Jésus-Christ étant plus fort que tout.
Un pied dedans, un pied dehors
Enfant, il n’avait pas d’amis, si ce n’étaient ses frères de l’église. Souffre-douleur il finit par se
confiner dans une boîte solitaire. Lorsqu’un jour il osa avouer ne pas connaître Jean-Jacques Goldman, les
moqueries de ses camarades furent si fortes qu’il finit par s’intéresser puis finalement se réfugier dans la musique.
Conquis par le hip-hop, celui que l’on surnommait le “sucker du village”, le paumé du coin, “breakait”
sans relâche à la maison comme à l’église. Cette danse, il la peaufina aux côtés de meilleurs. Tout en se tournant
également vers le rap, le reggae & Co, le funk, le jazz, la musique afro et le metal all style. Un artiste à l’écoute
diversifiée. Aux oreilles ouvertes pour la musique séculière, il découvrait tout de même de nombreux artistes chrétiens
tels que MC Sweet, DC Talk, SFC, D-Boy, T-Bone, Gospel Gangstas, The Crucified, Petra, JC & The Boys, Believer et tant d’autres.
Le monde le séduisait, lui présentant des échappatoires à ses souffrances. Martyrisé à l’école il se plaisait à
visionner sans cesse des films de gangs, qui projetaient une violence à outrance. Il témoigne même avoir été le
meilleur et le plus puissant gangster… dans sa chambre, exprimant sa colère sur son coussin.
Surprenant, mais cela n’eut altéré son chemin dans l’Evangile. Dans la foulée, il devint responsable d’un groupe
de jeunes inter-église de sa ville, nommé “J’y crois”.
Au souvenir des dates
D’un coeur passionné pour la musique, spécialement le hip-hop, l’artiste lance en 1992-1993, “Les Fils
du Boss”. Seul sur le marché du net, notamment en Suisse, il s’agissait d’un espace interactif, où notre
frère partageait la culture chrétienne, les sorties d’album, des musiques. Exhortant les passionnés à faire connaissance
et échanger, il y encourageait et motivait les artistes dans leur ministère.
Sur les traces de “Leader Vocal” en France, les “W4C” en Allemagne, “Les Fils du Boss” ont béni
tellement d’internautes, permis de lancer des mixtapes gratuites, jusqu’en 1996 lorsque Yann décide de mettre la clé
sous la porte, devancé par de nouveaux labels beaucoup plus “pro”. Mais le glas de l’aventure n’était encore sonné.
En 1994, il rejoint les LSC (Lyric Street Cartel), un collectif de rap, graph et break sur Neufchâtel. En 1999,
l’artiste dit oui à Sara-Rahel DeHontheim. Cette même année, il pose son premier rap en public, “Papa”,
dévoilé lors d’une soirée d’évangélisation organisée par IBETO, l’Institut Biblique et Théologique d’Orvin qu’il fréquenta durant trois ans.
Chemin faisant, il rejoignit en 2000 un nouveau collectif, “TSK” (The Saviours Knights), dans lequel il rappait sous
le nom de Cartoon MC alias Toon pour les intimes. Le groupe, composé de futurs pasteurs et responsables spirituels,
de part et d’autres, dans la rue comme dans une cathédrale rappait ses témoignages avec le Seigneur.
En 2002, c’est avec 5cts en poche, qu’il crée, grâce aux dons généreux, son premier concert/event. Avec sur scène les
artistes Jackwell, Gospel Emcee, Prophetix Crew et Ressource. 2005, enregistrement des premiers titres chez le groupe
Psykoz. Les dates s’enchaînent tout comme les évènements, les rencontres et les bénédictions.
Peu à peu c’est à pieds joints que Yann Roulet s’infiltre corps et âme dans la voie de la Vie et de la Vérité. En 2012, il devient pasteur stagiaire dans son église, l’Eglise Evangélique de Réveil de Bienne, tout en honorant son rôle de responsable des jeunes. Face à des âmes touchées et impactées par son témoignage autant que sa musique, Yann Roulet sort le 14 aout 2014 son album “Prends Position”. Un album entièrement gratuit, regorgeant de textes édifiants posés sur des sons percutants. Humble serviteur il reconnaît son Sauveur et proclame Christ à plein gosier, au travers des titres tels que “Une ombre sur ma ville“, “Lâche l’affaire”, “Ton nom est écrit dans Son livre”, “Jazzerlude”, “Ouvre ta porte” et autres “Olympik Circus”.
Les portes s’ouvrent, les invitations pleuvent.
Depuis, l’artiste renommé
Ce ministère, il s’y consacre pleinement et ne désire qu’oeuvrer pour le salut du plus grand nombre et distribuer de l’amour.
La Rédaction
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