Passionné de la Vie, Philippe Decourroux s’exprime en musique

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il est de ces artistes dont l’âme respire et survit par la prière et la musique. Des passions alliées pour un parcours enrichi par Jésus-Christ.
Pour Philippe Decourroux, tout commence en 1960, lorsqu’il naquit sur terre dans un petit village du Jura Suisse. Loin du star système, il s’illustre depuis le début de sa carrière par une authenticité et simplicité exemplaires, et par un message évangélique véridique.
Engagé pour le Seigneur, Philippe Decourroux est aussi une voix luttant contre la traite des êtres humains. Un artiste aux multiples facettes, donc.

Une genèse musicale

L’école ne faisait guère battre son coeur, si bien qu’il s’embarqua tant bien que mal dans une formation de mécanicien sur autos. Il la réussit, certes, non sans difficultés, mais très vite poursuit son amour de toujours; la musique. Dès l’âge de 15 ans, Philippe se lance dans la batterie, au sein d’un modeste groupe. Son apprentissage touchant à sa fin, il décide d’intégrer l’Ecole Suisse de Jazz à Berne.

Aspirant à l’excellence, il poursuit en parallèle, sans pour autant porter un intérêt à la musique classique, une formation au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds. Il se retrouve entrainé par ses sons mélodieux et tombe peu à peu amoureux de ce nouvel univers. Alors, s’ajoutent à sa liste des études de percussions. 1986, diplôme professionnel en poche. Puis nommé “Prix Robert Faller”. On peut dire que côté musical, tout va pour le mieux pour l’artiste.

Mais le chemin n’en est encore qu’à ses débuts. L’univers lyrique fait porter à son oreille des merveilles alors méconnues, tandis qu’il exerçait comme timbalier dans différents concerts. Là, il franchit le pas, et s’engage dans de nouvelles études de chant classique, dont il sortira diplômé de capacité professionnelle, puis avec mention du jury au Conservatoire de Neuchâtel.
Fort de ces succès, les portes professionnelles s’ouvrent alors devant l’artiste. En tant que choriste ou soliste, il sera sollicité en Suisse comme à l’étranger par l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Symphonique de Londres, l’Orchestre de Chambre d’Israël ou encore l’Orchestre de Chambre de Hollande et tant d’autres. C’est une carrière de soliste qui semble s’ouvrir à lui, après son rôle dans la “Flûte enchantée” de Mozart, en Allemagne en 1997.

En route pour l’aventure

Or en 1995, deux ans plus tôt, Philippe Decourroux, sortait son premier album “Entre le rose et le noir”. Car rappelons que l’artiste est avant tout, un auteur, compositeur et interprète, au-delà de ses postes de professeur de percussions au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds, professeur de chant et directeur de chorale.
Marié et père de quatre enfants, Philippe s’embarque avec bonheur dans une aventure musicale passionnante.
Dans ses chansons, l’artiste parle de son Christ, sa foi. Il y divulgue un message de liberté, d’amour et d’espoir. Tout en abordant des thèmes tragiques de la vie courante; le suicide, la drogue ou l’avortement. Des mots du coeur, limpides et si percutants. Au travers desquels, il n’a point honte de parler de l’Amour de Dieu pour les Hommes, et tout cela à des auditeurs déçus par la vision ternie de la foi, faussée par diverses religions.
Entre mélancolie, gratitude et tendresse, il présentera trois autres albums; “Comme avant” [1997], “Pour mieux t’aimer” [1998] et “Pour toi” [2002].

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Mais c’est avec son cinquième album, “Tant qu’il y aura des hommes”, que Philippe Decourroux connaîtra un succès inégalé, et voire même inespéré. Il en vendra plus de 150 000 exemplaires, et ce, sans aucune publicité. Une bénédiction de 70 minutes, qu’aujourd’hui encore, nombreux auditeurs témoignent. Des chants d’évangélisation tels que “Besoin de toi”, “C’était le temps”, “Bâtir sur le roc”, “Où es-tu mon peuple”, “Au bout du compte” ou autres “N’oublie pas”.

Une voix contre l’exploitation sexuelle

Toujours en musique, l’artiste dévoile, en 2008, un album-double à la résonance révoltée. Dans “A contre-courant”, Philippe a vu grand. Tant par la qualité artistique que par le message percutant. Pour cet album réalisé dans cinq studios différents, en Suisse, à Strasbourg, à Nice et à Prague, il s’est entouré des musiciens de l’illustre Orchestre Philharmonique de Prague et a sollicité pas moins de quatre arrangeurs pour un résultat à la perfection, alliant symphonie et pop-rock souligné par sa chaude voix. Quel est donc le message de Philippe? C’en est trop de l’exploitation sexuelle ! Le titre phare dénonce proprement ce scandale; “Les Filles de l’Est”.
Mais l’artiste-évangéliste usa d’une ingénieuse technique. Avec deux Cd, il présente dans le premier un message neutre, avant d’entrer, avec des mots durs et clairs, dans le vif du sujet, tout au long du second Cd.

Et engagé jusqu'au bout, Philippe Decourroux fonde la même année l’association “Espoir Diffusion”. En une phrase, l’association porte l’espoir là où il n’y en a plus. Par des concerts et aides humanitaires organisés dans des prisons de Craiova, Recife, Brazzaville, Dakar, Thiès, Ouagadougou, Kaya, Ouahigouya, Tamatave, Suisse, France et Belgique, ainsi qu’auprès des pays défavorisés. Mais le mot d’ordre pour Philippe Decourroux, reste la lutte engagée contre le trafic humain. Il produira même un clip vidéo du titre “Les filles de l’Est”.

“Jésus-Christ est notre modèle. Son commandement “Aime ton prochain comme toi-même” est notre idéal.”

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Pour vous évaluer sa portée, l’association porte comme ambassadeurs d’honneur, les footballeurs chrétiens brésiliens Kaka et Edmilson.
Poursuivant contre vents et marrées sa lutte, le serviteur sort officiellement en septembre 2009 le DVD “Chanter pour toi”. Un nouvel opus de 2h30 comportant musique, témoignages et de nombreux bonus comme le clip “Il faut que le monde sache”. Sous-titré en dix langues, le clip sera proposé aux médias et organisations luttant contre le trafic humain, et utilisé dans les campagnes de prévention des pays de l’Est.
Novembre 2010, accompagné de plusieurs artistes, tels que Rija et Olivier Cheuwa, une grande chorale et quelques choristes, sans oublier le public ayant fait le déplacement à Mulhouse pour l’enregistrement, Philippe, défenseur animé d’amour et d’aide pour son prochain, dévoile “Il y a toujours quelqu’un”. Un album de 14 titres qui appelle à la réflexion et à l’action. On y retrouve d’ailleurs des titres familiers tels que “Entre le rose et le noir”, “Tant qu’il y aura des hommes” et l’incontournable “Les filles de l’est”.

Fidèle à lui-même tout en étant surprenant, Philippe Decourroux régale ses auditeurs avec “Le choix d’aimer” en 2015. Une fois n’est pas coutume, l’excellence est au rendez-vous, sans pour autant la moindre touche de déjà vu. Il ne se prive, certes, pas de fustiger l’incohérence du système actuel, mais re-proclame avant tout Jésus-Christ, sa Parole, aux malheureux subissant les déboires de cette vie terrestre.
Passionné de la Vie, Philippe Decourroux a choisi d’Aimer.

La Rédaction

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