Une actualité tout aussi émouvante que déconcertante. Ne laissant guère indifférente, celle-ci conduira un bon nombre de croyants en Jésus-Christ à apporter leur critique, en vue de l’édification du peuple de Dieu. Bien que certaines nouvelles semblent naturellement contraires aux évangiles, d’autres inciteront le peuple de Dieu à s’exprimer pour éclairer les nations sur la volonté du Père Céleste, en s’appuyant sur les écritures saintes, les révélations de l’Esprit de Dieu et les expériences de chacun, à ce propos.
Le quotidien Le Monde publia une info surprenante, de par sa complexité et son dramatisme. “Insémination
post mortem : une Française obtient la possibilité d’utiliser le sperme de son mari décédé” en est le titre.
Suite au décès de son époux, malade, la jeune veuve de moins de trente ans, perdit par la suite sa grossesse à
seulement quelques jours du terme. Double lourde perte. Il n’est pas mentionné que la mort “in utero” du nourrisson
mettait fin à la descendance du défunt père. Ce qui pourrait justifier le soutien de la justice de la ville de Rennes.
“Le décès de son époux puis celui de leur enfant au terme de sa grossesse constituent une atteinte disproportionnée
à son droit au respect de sa décision et de celle de son défunt époux de devenir parents”.
Une pratique interdite en France. Pourtant, d’après les circonstances atténuantes, est donc “écartée
l’interdiction de la procréation médicalement assistée post mortem et le transfert des gamètes à cette fin.
C’est la chronologie des événements qui motive cette décision”.
En ces faits, le tribunal administratif de Rennes accorda à la jeune femme, la possibilité de récupérer les
semences de son défunt mari, afin de procéder à une insémination sur un sol étranger de son choix. “Des
circonstances exceptionnelles justifient qu’il soit enjoint au centre hospitalier régional universitaire de
Rennes de prendre toutes les mesures utiles afin de permettre l’exportation, dans un établissement européen
acceptant de procéder à une insémination post mortem, des gamètes d’un époux décédé”, communiqua le tribunal de Rennes.
Sur un plan évangélique, que devons-nous en déduire ?
Les principes divins restent inchangés, seule la mort sépare l’union de deux êtres. Et nous le savons, il
n’y a plus de lien entre les morts et les vivants, que ce soit physique ou spirituel. Bien que nous reconnaissions
le pouvoir de certaines pratiques occultes, permettant le contact avec les esprits des bien-aimés disparus,
l’Eternel prit soin d’aviser son peuple depuis l’Ancien Testament sur le sort réservé à ceux qui consultent
les morts, au travers de différents livres tels que Lévitique ou Deutéronome par exemple.
Cependant XX siècle plus tard, la technologie ne cesse d’atteindre un apogée sans limite, permettant des
prouesses scientifiques telle que l’insémination Post mortem. À ce stade, pouvons-nous alors considérer cette
pratique comme une transgression des lois bibliques, et décrets du Tout-Puissant ? Une nouvelle forme de
consultation “occulte”? Car il s’agit là du prélèvement de la semence de l’être aimé, mort, afin de
produire la vie, retrouver une forme de joie, telle une cliente venant consulter un médium pour renouer le
contact avec son être cher. Cet enfant à venir, né dans des conditions mortuaires, sera-t-il le point de
contact entre le défunt et la veuve ?
Un autre point de vue à souligner. Il est vrai que l’acte de cette jeune veuve est très touchant. Au
lieu de se morfondre dans une profonde tristesse, elle choisit de donner la vie pour garder une part d’âme
de son amoureux. Donner une descendance à son époux décédé pour pérenniser une part de lui, son existence.
Mais selon les valeurs bibliques à l’égard de la famille, du mariage, de l’éducation des enfants, comme
le révèle ce verset notamment, “Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l'enseignement
de ta mère. Lie-les constamment sur ton coeur, Attache-les à ton cou” [Proverbes 6 v.20-21]; il est
indéniable que le rôle d’un père et d’une mère est indispensable. Hélas, les aléas de la vie tels que le
décès d’un des parents, ou la rupture d’un couple ou encore l’abandon des enfants par un des conjoints,
ramènent ce statu familial à l’homoparentalité. Rien ne change, me direz-vous, du moins un détail persiste,
celui de la conception des enfants durant l’existence des deux êtres.
Et encore, nous connaissons ce phénomène des mères ou pères célibataires, souhaitant le rester, au détriment
du bonheur et de la stabilité de leur progéniture. L’enfant se voit privé d’un père ou d’une mère par pure
“égoïsme” si l’on puis dire.
Est-ce là, la volonté de Dieu ? Lui à l’origine du don de la vie ? Ou celle des Hommes ? Extrapolons-nous un
tant soit peu. Cette merveilleuse grâce de la vie est, de nos jours, piétinée. Devenant un business dans
certains pays, un moyen d’assouvir des projets malsains, ou destructeurs pour les futures progénitures.
Toutefois ne perdons pas espoir. Désirant un enfant, fonder une famille malgré la perte d’un conjoint,
le Seigneur est la réponse.
Dans sa prescience et son omnipotence absolue, le Tout Puissant sut nous répondre pour satisfaire notre
volonté de solidifier nos foyers malgré l’adversité.
“L’Eternel est son nom: réjouissez-vous devant lui ! Le père des orphelins, le défenseur des veuves,
C'est Dieu dans sa demeure sainte. Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés” [Psaume 68 v.4-6]
Une anti-thèse biblique
Rappelons-nous de l’histoire d’Onan, un des fils de Juda et Hira, relatée dans le livre de Genèse. “Juda prit pour Er, son premier-né, une femme nommée Tamar. Er, premier-né de Juda, était méchant aux yeux de l'Eternel; et l'Eternel le fit mourir. Alors Juda dit à Onan: Va vers la femme de ton frère, prends-la, comme beau-frère, et suscite une postérité à ton frère. Onan, sachant que cette postérité ne serait pas à lui, se souillait à terre lorsqu'il allait vers la femme de son frère, afin de ne pas donner de postérité à son frère. Ce qu'il faisait déplut à l'Eternel, qui le fit aussi mourir” [Genèse 38 v.6-10]
A cette lecture, vient une confirmation : il n’y a plus de rapport entre vivants et morts. Ainsi, son mari décédé, la conception d’un enfant devait se faire avec un homme vivant. Seul moyen d’assurer une descendance, par une semence vivante.
La Rédaction
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