Oh! Combien est grande notre colère face aux présidents frauduleux du continent Africain, dépensant l’argent public pour leurs besoins personnels. Que dire alors des élus des pays, appliquant la démocratie et le partage des richesses; qui se servent librement dans les caisses de l’Etat. Bon nombre d’affaires ont déferlé la chronique, la dernière en date, le PénélopeGate et costumes de luxe, révélant l’esprit dépensier d’un certain candidat à la présidentielle, François Fillon, ça promet! Cependant, des bavures encore méconnues de ce genre, il y en aurait des tonnes au sein de nos politiques Français. Non pas qu’à la tête de l’Etat.
En effet, les médias Français alimentèrent l’actualité, avec cette affaire plutôt
rocambolesque. Le 16 mars dernier, le parquet d’Evry rendit public la condamnation à
deux mois de prison avec sursis d’une élue locale prénommée Fatoumata Koïta, 33 ans,
pour achats dits frauduleux. Conseillère départementale socialiste de l’Essonne, elle
est également assistante du député de Mayotte, Saïd Boinali. C’est à l’encontre de ce
dernier qu’elle fît preuve d’avidité et de fourberie.
Mme Koïta aurait dépensé 13 000 euros pour faire du shopping, principalement vestimentaire.
En effet, au moyen de chèques et cartes bancaires mises à sa disposition par le député,
l’élue piochait dans le compte personnel du politique; ainsi que sur celui où il percevait
son indemnité parlementaire, pour couvrir ses dépenses professionnelles, soit 5700€ par mois.
Une enquête ouverte en mars 2016, qui se conclut par une peine dite symbolique établie par le parquet, un an plus tard. Les raisons… jugée dans le cadre d’une procédure de « plaider coupable » Fatoumata Koïta se serait très vite arrangée, avec le député pour le rembourser, rapporte La Dépêche. « C'est une peine symbolique, d'autant qu'elle ne sera pas inscrite au casier judiciaire numéro deux, de manière à ce que cela ne lui porte pas préjudice ». Il s’agit là d’un procédé permettant à tout individu de conserver ou retrouver un emploi malgré une condamnation.
« Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments » [1 Timothée 6 v.10]
L’amour des biens matériels, la cause de bien de maux sur terre? C’est le cas de le dire. Le pouvoir de l’argent bien que nécessaire, est tel qu’il entraîne des civilisations, des nations, familles, et personnes à la ruine, à la dérive, à l’autodestruction. À fortiori, il accorde les pleins pouvoirs à celui qui en possède en abondance. Ainsi, la quête d’argent est la raison des guerres les plus sanguinaires et meurtrières. Les règles prônant l’avidité, mises en oeuvre par nos systèmes corrompus, assujettissent l’Homme. Poussent aux crimes les envieux et désespérés, ayant perdu tout bon sens. Et les véritables démunis quant à eux, sont stigmatisés. L’argent rend-il les gens mauvais? En se basant simplement sur le contexte de notre société actuelle, cela va de soi. Pour l’argent, nous excellons dans la compétitivité, quitte à faire preuve de fourberie. Nous cherchons inlassablement la prospérité, en développant notre avarice. Dorénavant individualistes et anesthésiés contre toute forme d’empathie, nous fermons les yeux sur la pauvreté qui gagne du terrain, frappe notre prochain. Ne constatez-vous pas la hausse des sans-abri dans nos rues?
Posséder sans mesure, le leitmotiv de notre siècle. Ne pas s’y conformer, fait de nous des marginaux ou des personnes à reléguer et maintenir au bas de l’échelle sociale. Pour faire front à l’injustice, des Hommes décident à leur tour de riposter… par injustice. Ils élaborent des plans frauduleux contre un ou des tiers. Mais encore, les éternels insatisfaits de ce qu’ils possèdent, se persuadent alors de vivre dans la disette. Une idée suffisante qui justifie la dépouille de son semblable plus aisé. Telle que cette élue, qui pourtant, si l’on on croit ses fonctions, est à mille lieux de vivre dans la misère. Quelle était donc la motivation de cette représentante, certainement en connaissance des risques qu’elle encourait?
Bien que nous ne connaissions les véritables raisons, il est un fait commun à tous les
Hommes. Que vous le croyez ou non, l’humanité est victime d’un système régi par l’antéchrist.
Le chaos dans lequel le monde s’enfonce le témoigne. Nos gouvernements, auteurs des messages
subliminaux largement diffusés et promus par les médias, pour rendre toute société esclave
de l’argent. Et ce dans tous les secteurs, même les voies illicites n’y échappent.
S’octroyer une position supérieure à l’égard de l’autre, pousse chacun à toute exubérance.
Quoi de mieux que l’apparence pour faire vivre son ego? Nous en sommes tous témoins, l’Homme
ne regarde qu’à ce qui frappe ses yeux. Plus nos vêtements sont de grandes marques, plus
nous nous distinguons, faisant preuve de vantardise.
L’habit ne fait pas le moine, mais il régit grandement les moeurs de notre société. Être
attrait sur la beauté, la mode, le luxe, attirer les regards, favoriseraient d’ailleurs
l’embauche entre autres, d’après une ancienne étude. Il va de soi, que démontrer une
certaine opulence ou donner l’illusion d’un statut social favorable, confère beaucoup d’avantage.
« Que votre manière de vivre soit exempte d’amour de l’argent, tandis que vous vous contentez des choses présentes. Car il a dit : “ Je ne te quitterai en aucune façon ni ne t’abandonnerai en aucune façon » [Hébreux 13: v.5]
Les Ecritures nous défendent de prendre plaisir dans les oeuvres de la chair. Des plaisirs
émanant du mauvais coeur de l’Homme, tourné vers le mal. Qui font de nous des proies faciles
du Shetan. En effet, l’ennemi se sert de nos désirs, nos penchants pour le vice, pour nous
rendre malléables à ses souhaits. Et nous tuer à petit feu. Cependant l’Eternel s’avère être
encore et toujours, notre sauveur. Révèle à notre esprit faible le piège tendu par l’adversaire,
pour nous appâter dans ses filets. Car ne nous leurrons guère, le diable animé d’une grande
haine, n’aura de cesse de combattre la créature de Dieu [1 Pierre 5 v.8].
Ainsi, Dieu notre plus grande richesse, anticipa l’Homme et ses pulsions. Il laissa mourir
son unique fils, puis le fit ressusciter. Afin que tous ceux qui croiront en lui, bénéficient
de son grand héritage [Jacques 2 v. 5]. Librement, il accorde la richesse matérielle mais
aussi spirituelle. Si du moins, le désireux demeure premièrement dans la quête, non de
l’argent mais de son royaume céleste.
« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous
seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura
soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine » [Matthieu 6 v.33-34].
Oui! Dieu veut que nous soyons riches ! Mais non selon les codes de ce monde. Ces codes
qui assouvissent, détruisent et font perdre toute dignité.
N’hésitez pas à partager autour de vous!
Wissa Kololo
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