Lesbienne endurcie, en lutte contre Dieu, elle rencontre Jésus-Christ et épouse un pasteur

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Qui l’eût cru ? Sûrement pas la concernée, Rosaria Champagne Butterfield.
Se plongeant dans ses souvenirs passés, elle doit encore se remémorer ses années folles où son esprit, son corps et son âme, ne connaissaient, dans une logique désastreuse, que les ténèbres.
Mais voilà que les addictions passées ont bel et bien été vaincues dans la vie de cette servante, qui partage son histoire dans un ouvrage intitulé “Les pensées secrètes d’une convertie insolite; De l’homosexualité à la découverte de la foi chrétienne”.
N’est-il pas dit qu’ils l’ont vaincu à cause de la parole de leur témoignage ? [Apocalypse 12 v.11].

C’est effectivement un témoignage digne de l’histoire de notre cher apôtre Paul, sur la route de Damas, que nous souhaitons vous partager, chers lecteurs. Un retournement de situation, pour lequel, notre Dieu, semble en maîtriser l’art à la perfection.

Parlons alors de Rosaria Champagne Butterfield

Elle voyait la vie en rose. Adolescente, d’une famille catholique, un tantinet frivole, Rosaria s’affectionnait pour les jeunes garçons attentionnés. Mais la vingtaine atteinte, la jeune femme tourna son regard vers un coin plus obscur. Un moyen pour elle de s’émanciper pleinement ? Disons, qu’elle se mit à ressentir de profonds sentiments pour le sexe semblable. D’hétérosexuelle, Rosaria s’est sans honte affirmée homosexuelle, à l’âge de 28 ans.

Cette prise de position, l’érigea soudainement contre la foi chrétienne et ses valeurs. Se positionnant même à gauche et contre la politique conservatrice des Républicains. Sur un plan sentimental comme professionnel, sa lutte devint féroce et activiste. Brillante étudiante, pro Freud, Marx et Darwin, la jeune femme campait le poste de professeur de littérature anglaise et de sociologie des femmes à l’université de Syracuse.
Il faut dire que malgré son éducation catholique, Rosaria n’hésitait guère à cracher sur le divin.

“Je ne croyais en aucune sorte d’autorité surnaturelle. Je pensais que c’était absurde et anti-intellectuel. Et le nom de Jésus, que j’avais prié dans mon enfance, qui était sur mon dos à l’Université, me rendait vraiment en colère quand je suis devenue professeur d’Université”, raconte-elle.
Des mots qui nous amènent à nous questionner sur l’origine d’une telle colère ? Il semblerait que Rosaria avait soif de liberté et voyait le christianisme comme un amas de règles pesantes et influentes.
Et se faire qualifier de “pécheresse qui ira en enfer” par les chrétiens, la conforta malheureusement dans sa position.
Certainement un défaut d’amour qui amplifia sa haine. Elle ira même, les années 90 touchant à leur fin, cracher son venin sur papier, publiant un article choc, à la suite de la venue en ville du groupe chrétien Promise Keepers, fermement opposé à l’homosexualité.
Les réactions en chaîne ne tardèrent. Entre soutiens et oppositions, Rosaria vit sa boîte aux lettres exploser. Sûrement un coup de maître pour l’auteur.

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Mais très vite, son attention fut portée vers un courrier en particulier. L’expéditeur n’était ni dans la critique ni dans le soutien mais plutôt dans une démarche juste et saine de vouloir simplement parler de la foi chrétienne. Le pasteur Ken Smith, de l’église presbytérienne réformée de Syracuse. “Sa lettre était intéressante. Il voulait m’aider. Il voulait m’aider à comprendre la foi chrétienne”, se rappelle-t-elle.
Mais butée, Rosaria, plus que déterminée dans sa lutte, voulut saisir l’occasion de rencontrer cet homme pour faire davantage couler le christianisme. Prévoyant par ailleurs la sortie d’un prochain livre épique. N’est-ce pas vicieux ?
Dans sa quête manipulatrice, elle fut invitée chez le couple pastoral. D’une oreille tendue et disponible, ils abordèrent avec elle, tous les sujets de son choix, sans pression, ni préjugés. L’invitant à se plonger davantage dans la Bible, seule réponse à toutes ses questions.

“Et si c’était vrai ? Et si Jésus était vraiment ressuscité ? Et si nous nous trompions ?”

“Je pensais que je dirigeais les échanges. Je ne réalisais pas qu’il y avait un Dieu saint, qui avant la fondation du monde, savait dans sa providence ce qu’il se passerait entre Ken et moi […] Ils ne m’ont jamais tourné le dos et ont continué à me supporter, et je pouvais voir le fruit de cela dans ma vie”.

“Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance” [Jérémie 29 v.11]. Le plan de Dieu pour Rosaria s’amorçait finement. Le changement s’opérait.
Ses amis, majoritairement de la communauté LGBT, étaient spectateurs du bouleversement engendré en la jeune femme. La Bible plantait sa graine dans ce coeur en plein désert aride, et fit germer en elle, une transformation, une conversion insolite.
“La définition de la Bible de l’identité était si convaincante et si attrayante pour moi, même en tant que lesbienne. Elle était profonde, riche et aimante […] Les gens ne réalisent pas que quand un pécheur vient à Christ, il est une épave de train”.

L’écriture de son livre n’avait plus de sens. Rosaria fut foudroyée par la réalité de l’amour du Christ, son salut, son oeuvre à la croix, sa résurrection. Après une lutte en elle-même, elle finit par franchir le pas de la porte de l’église du pasteur Ken, où à sa grande surprise, l’assemblée l’accueillit à bras ouverts, elle qui était depuis plusieurs années, l’objet de prières. Dans la bataille, Christ en ressortit vainqueur. Rappelant qu’Il est venu appeler des pécheurs et non des justes. Quelle joie immense au ciel, pour cette âme retrouvée et ramenée à la bergerie céleste [Luc 15 v.10].
Certes, quelque peu effrayée par ce changement, mais pour autant l’âme délivrée, Rosaria, finit par revenir à une “sexualité biblique”, comme elle le dit. A 39 ans, elle dit “oui” à Kent, un jeune pasteur, auprès de qui, elle sert le Seigneur depuis maintenant 10 ans.

“Jésus l’a emporté … Ma vie était un champ de ruine… Ma conversion impossible. Je ne voulais pas perdre tout ce que j’aimais. Mais Dieu m’a apporté tout son amour. Il a vaincu la mort et m’a permis de me reconstruire. J’ai reçu sa paix et j’ai trouvé une famille spirituelle.”

La Rédaction

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