La pauvreté, une maladie mentale et physique qui s’en prend d’abord aux enfants

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Une étude alarmante, depuis les années 50. Des chercheurs en psychologie du développement en sciences sociales et éducation avaient déjà, à cette époque, posé des mots sur les effets nocifs de la pauvreté sur les capacités cognitives et émotionnelles.
Aujourd’hui, c’est la neuroscience qui donne l’alerte. Si la pauvreté est sexiste, selon l’ONG One, elle serait par ailleurs, une maladie perverse qui joue sur le mental et le physique des plus faibles, les enfants.

La pauvreté nuit gravement au cerveau des enfants dès la naissance, soutient un article du quotidien Le Monde.
Un constat qui résulte de la recherche de neuroscientifiques, affirmant que « les difficultés matérielles nuisent au développement cérébral dès le plus jeune âge ». Les nombreuses études et rapports internationaux sur le sujet, attesteraient que les enfants sont inévitablement, les premières victimes de la pauvreté. Et ce dans les pays riches et développés. En effet, 385 000 000 d’enfants grandissent dans des conditions d’extrême pauvreté, soit 1,90 dollar, par jour, par foyer. Sont décomptés 15 000 000 d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté. La France n’y échappe pas, nous en sommes bien témoins. En s’appuyant sur les données de l’Insee, certes très décriées, ce dernier considère les revenus médians de 1700 à 2100 euros par mois, pour une famille avec deux enfants de moins de 14 ans. Un indicateur qui à son tour, attesterait que 2 à 3 millions de mineurs français vivent en dessous de la limite admissible.

Sur le plan de la santé, les enfants des milieux extrêmement modestes ont deux fois plus de chance de mourir avant l’âge de 5 ans, comparé à ceux des milieux aisés. Cela se justifie par les conséquences désastreuses d’un mode de vie précaire. Il favorise l’apparition de multiples maladies physiques et mentales. Des maladies qui, faute d’accès aux soins, ravagent la santé des enfants. « Et puis il y a donc le cerveau, dont le développement peut être affecté. Certes, c’est le cas de la plupart des tissus ou organes exposés au stress et à des conditions matérielles difficiles. Sauf qu’être équipé d’un cerveau performant est précisément ce dont ont le plus besoin les enfants issus de cette strate sociale pour espérer un jour accéder à l’ascenseur du même nom », soulignait la neuroscientifique Angela Sirigu.

Comment vaincre un tel fléau, préserver et restaurer l’avenir du monde?

« Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ » [Phillipiens 4 v.19 ]. Soulignons également son intérêt particulier à l’égard des enfants, [Matthieu 19 v.14]. Ces victimes innocentes des systèmes pervertis. Ainsi, la solution à ce fléau qui ravage notre jeunesse est plus proche, du moins, se veut plus proche que nous le pensions. Sauveur de l’humanité, il répand ses richesses, ses bénédictions, à quiconque le lui demande. Réside en lui toute solution stratégique; pour rétablir l’ordre et la justice dans un pays. Créer des secteurs d’activité qui renfloueront les caisses d’un Etat. Distribuer les richesses, même minimes, avec justice et équité, aux citoyens dans le besoin. Renverser les circonstances opprimantes d’un pays pour qu’éclose la gloire de Dieu et ses bienfaits infinis. Du moins si le peuple s’humilie et invoque son nom [2 Chroniques 7 v.14].

« La pauvreté rend voleur, et l’amour rend Poète », cite le poète Yannick Nila. En effet, la pauvreté entraine dans le chaos et le désespoir bon nombre de jeunes âmes, et de foyers. Incite les plus faibles d’entre eux à la fugue, dans l’espoir de trouver une herbe plus verte ailleurs. Elle enflamme la haine de l’autre, l’envie, la jalousie. Et les mène à poser des actes irréversibles. Attise le complexe d’infériorité, le manque de confiance en soi, et détruit leurs espoirs, leurs rêves. Combien sont important nos rêves, ils alimentent nos motivations. Plus de rêves, plus de projections d’avenir. Sans surprise, ces enfants empruntent la voie de la délinquance et du crime. Vols, violences, viols, meurtres, drogues, alcool…etc. S’ils n’en sont exposés dès l’enfance, ils en sont les acteurs, parfois malgré eux. Contre gain d’argent, certains optent ou sont contraints à la prostitution, la vente de produits illicites, les braquages, le racolage, et bien d’autres.

Face à l’expansion de la pauvreté dans le monde, l’Eglise doit réagir !

Primo, cela relève du bon sens. Secundo, selon les valeurs d’amour et de justice qui la régisse, il est de sa responsabilité, de remettre l’Homme, l’enfant, la famille, au centre des enjeux d’une nation. Ne nous leurrons guère. Reconnaître la résurrection du Christ, proclamer son nom, sans poser d’actes de charité, ne fait pas de nous des êtres sauvés [Matthieu 7 v.21].
Il va de soi que l’Eglise du Christ, structure porteuse de vérité pour tous les peuples, ne peut laisser libre champ au fléau de la pauvreté. S’en prendre aux enfants, aux familles de sa localité, de sa congrégation, sans lui résister. Elle se doit de riposter. Restaurer les valeurs saines de l’évangile au sein des foyers, des structures d’enfants désorientés. Et ce, même à titre préventif. Pour attirer dans son refuge bon nombre d’enfants, rongés par la souffrance, le mépris de soi-même. Et ceux marginalisés par une société de consommation, prônant le luxe et l’apparence.
Si le corps ecclésiastique est un exemple en matière de structures d’aide pour les démunis, la communauté évangélique peine à agir efficacement. À l’instar des petites organisations isolées. Bien qu’il soit des départements sociaux au sein des congrégations, plus ou moins développés, reste à décrier le manque de rigueur, ou simplement de structures dans certaines communautés évangéliques. Une négligence contraire à la volonté de Dieu si on lit les écritures [Psaume 82 v.3] [Ésaïe 1 v.17] [Jacques 1 v.27].

Tout au long de la Bible, les écrits révèlent l’intérêt de Dieu pour les âmes opprimées. Ils nous enseignent à agir avec charité envers notre prochain. Maintes fois, le Seigneur Jésus-Christ fit également allusion à la pauvreté. Lui-même, s’étant fait pauvre pour nous rendre riche. En se dépouillant de sa royauté, s’habiller d’un corps d’homme et vivre tel un nomade. Nous vous invitons à la lecture du livre de [Matthieu 25 v.31-46]. Une des paraboles du Seigneur illustrant le jour du jugement. Par un roi qui ne fera entrer dans son royaume, que les Hommes qui eurent égard au misérable. Par de simples actes d’humanité.

Chers lecteurs, face à la misère de nos concitoyens, d’une famille dans le besoin, agissons dans la mesure du possible. Car notre bienveillance, ou a contrario, notre indifférence seront jugées sévèrement par l’Eternel. Et puis quoi! Que reste-t-il à l’Homme si ce n’est l’amour qui le fait vivre? Sans l’amour, nous ne sommes rien, nous ne valons rien! [1 Corinthien 13 v.2].

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La Rédaction

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