Une exhortation écrite par Yannick NILA

Les grossesses précoces sont à ce jour un phénomène très répandu, notamment dans les pays les plus démunis. Le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) estime à 7,3 millions le nombre de jeunes mères, dont 2 millions mettent au monde dès l’âge de 14 ans ou moins, chaque année.
Une estimation des plus alarmantes, engendrée par plusieurs facteurs comme le manque d’information et d’éducation sexuelle, les mariages forcés et précoces, les violences et abus sexuels et bien d’autres éléments.

A peine arrivées à la puberté, ces adolescentes se retrouvent d’ores et déjà mères et de ce fait à l’abri de rien, exposées à d’énormes risques, davantage vulnérables dans le cas d’un décès à l’accouchement ou même de fistule obstétricale.
Entre l’accouchement, les problèmes liés à la grossesse ou bien l’avortement, près de 70 000 adolescentes décèdent chaque année. Des chiffres colossaux, qui ne s’arrêtent pas de grimper. De plus l’UNFPA a évalué que d’ici 2030, le nombre de mères âgées de moins de 14 ans s’élèvera à 3 millions. Soit des avenirs professionnels compromis et les pays subissant d’importantes retombées économiques.

Il faut régler cette situation, n’est-ce pas ? Pour cela, des plans d’exécution, des actions doivent être mis en place, pour sensibiliser la population. L’amour n’a pas d’âge, dit-on, toutefois il convient de mettre l’accent sur la scolarisation de ces jeunes, tout en combattant les mentalités archaïques et la carence en éducation.
Pour cela, en Equateur à Quito, la mairie instaura un système de distribution de bébés robots aux collégiens. Un moyen de sensibiliser et d’informer cette jeunesse. Une idée bien originale qui permettrait aux enfants d’expérimenter le rôle d’un parent et de faire face à toutes les responsabilités qui s’ensuivent. Pour Anna Maria, 15 ans le jeu semblait facile jusqu’à ce qu’elle aperçut la difficulté du rôle. Liée par le bébé robot via un bracelet, l’adolescente est la seule à pouvoir s’en occuper. Si elle s’éloigne du simulateur, ce faux bébé « meurt virtuellement » expliquait sa mère. Une expérience qui ne peut qu’être enrichissante pour ces jeunes.

L’information doit circuler, et face à cette divergence, nous ne pouvons rester silencieux, car cela susciterait un nombre important de jeunes à sombrer dans cette vague destructrice. Les empêchant de murir, de grandir comme il se doit, d’être les personnes qu’elles sont censées être et accomplir leur mission. Ils sont en fait une richesse, une richesse à ne pas négliger, une mise en garde de Christ.
Mais ayant acquis l’expérience de la vie, toute sagesse et connaissance pour enseigner, appliquons-nous à donner l’enseignement à nos jeunes enfants. En nous inspirant des valeurs de Dieu. Veillons à ce qu’ils puissent obtenir toutes les informations nécessaires à leur épanouissement et développement. Pour qu’ils puissent accomplir les oeuvres pour lesquelles le Père céleste les a destiné.

« Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » [1 Timothée 4 v 12].
Tout est dit chers lecteurs !

Perla Kouam Waffo

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