Dépakine®, le traitement au coeur du scandale

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Toute science provient de Dieu, mais tout scientifique n’y puise pas toujours son inspiration. En débusquant remèdes et cures divers, la science se heurte à des ratés et des échecs. Toutefois, loin de nier qu’elle recèle de prouesses et ingéniosités remarquables, mais aussi de scandales notables.
Le tout dernier vient s’inscrire dans une longue liste des plus accablants. Vous en avez sûrement entendu parler : la Dépakine.

Pour les novices en médecine, la Dépakine est un traitement indiqué pour lutter contre les crises d’épilepsie généralisées ou partielles et également pour des personnes souffrant de troubles bipolaires. Fabriqué par le laboratoire Sanofi (1ère industrie pharmaceutique française), cet anti-épileptique est vendu sur le marché français depuis 1967. Une ancienneté qui nous prouve qu’il s’agit bien du traitement épileptique le plus efficace qui existe. Nous étions loin d’imaginer le revers de la médaille. En effet, il a été constaté qu’à long terme, la Dépakine provoque de lourds effets secondaires chez les enfants nés de mères traitées lors de leur grossesse. Des effets irréversibles aux conséquences dévastatrices pour des familles qui voient impuissantes, leurs progénitures victimes de handicaps moteurs et psychiques.

Car sont nombreux les cas décelés, ces dernières décennies; l’on ne compte plus les nourrissons nés avec des troubles cognitifs. L’Association d’Aide aux Parents d’Enfants souffrant du Syndrome de l’Anti-convulsivant (APESAC), confirme avec tristesse que 30 à 40% des enfants concernés présentent bien des troubles cognitifs autistiques, 11%, des malformations et 80%, des dysmorphies faciales.
Mais il semblerait que ces conséquences dangereuses pour le foetus n’eurent pourtant pas été cachées. Dès les années 80, les premiers cas apparurent; l’on parla de spina bifida et malformations physiques. Dans les années 90, ce fut au tour des troubles autistiques et anomalies neurologiques, dont 50% des enfants de 6 ans, ayant été exposés in-vitro à l’acide valproïque (molécule de la Dépakine). Des atrocités qui ne cessent de se dévoiler et nous font craindre pour les générations futures.

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Des responsables qui s’envoient la balle !

L’affaire fait rage. Déboussolées, et éprises de colère, les familles n’ont tardé à porter plainte contre le laboratoire Sanofi. La justice enregistre, à ce jour, plusieurs dossiers en civil et en pénal.
Mais entre le laboratoire fabriquant, le ministère de la santé ayant délivré son accord pour la commercialisation et les médecins prescripteurs, qui sont les véritables coupables ?
Ce n’est que récemment, en fin août dernier que “le ministère de la Santé a reconnu que plus de 14 000 femmes enceintes ont été exposées entre 2007 et 2014 et a annoncé la mise en place d'un dispositif d'indemnisation des victimes. C’est pourtant à partir de 2006 que le médicament a enfin été déconseillé en cas de grossesse”, nous précise le Parisien.

Selon Le Figaro, “devant les responsabilités partagées entre l'industriel et les autorités de santé, l'État réfléchit à la création d'un fond d'indemnisation des victimes du valproate. Ce dernier est en cours de discussion au ministère de la Santé. Il s'agit de faire face à la situation financière des familles. Mais la guerre s'annonce féroce entre le laboratoire et l'État qui reconnaît, dans cette affaire, avoir failli.”

Acculé de toute part, le laboratoire Sanofi, se prononça. “En l'absence de responsabilité des différents acteurs de santé concernés par ces dossiers, la loi Kouchner (concernant les aléas thérapeutiques) prévoit la prise en charge de ces familles. C'est dans cet esprit qu'un système d'indemnisation a été mis en place depuis de nombreuses années, à savoir: l’Oniam .
L’ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux, des Affections Iatrogènes et des Infections Nosocomiales) est un établissement public créé par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il a pour mission d’organiser le dispositif d’indemnisation – amiable, rapide et gratuit - des victimes d’accidents médicaux.”

Un tel scandale que l’ASEPAC, lance la première lutte groupée contre Sanofi. Par une lettre recommandée, l’association somme le fabriquant de reconnaître sa responsabilité et d’indemniser les victimes, rapporte Me Charles Joseph-Oudin, avocat de l’association.
“Cette action de groupe est complémentaire des autres actions déjà engagées par certaines familles au civil et au pénal. Elle ne s’y substitue pas”, s’est exprimée la présidente de L’Apesac.
Notons qu’il s’agit là de la première action de groupe en matière de santé.

Ayons recours à l’auteur de la science

Que dire à ces familles qui espéraient le meilleur pour leurs enfants ? A ces enfants pauvres victimes de l’erreur humaine ? Notre mot, chers lecteurs, ne va pas bien loin, il est même plus près qu’on n’y songe : Dieu. Pourquoi ? Tout simplement, car Il est le remède de tous maux. Là où la science et l’intelligence de l’Homme sont essoufflées, Il ne nous reste plus que son Nom. Là où l’espoir a cédé, Il nous procure sa foi. Si Dieu ressuscite les morts, que lui est-il réellement impossible, rien ! N’oublions pas qu’Il ne souhaite que notre bonne santé, notre prospérité [3 Jean 1 v.2]
A celui qui en douterait, Dieu est, comme suscité, l’auteur de toute médecine et toute science. [Genèse 38 v.28] nous présente le travail remarquable et primitif d’une sage-femme.
Tout au long de la Bible, il nous est attesté de sa genèse à l’apocalypse, les guérisons miraculeuses que notre Seigneur a opérées, et qu’il poursuit d’ailleurs.

De plus, le Seigneur Jésus-Christ précise que “Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.” [Matthieu 9 v.12], pour qui il accepta la souffrance jusqu’à la mort pour apporter guérison à tous, car c’est bien par ses meurtrissures que nous sommes guéris [1 Pierre 2 v.24].
Que reste-t-il à faire ? Si ce n’est, à l’instar de cette femme qui coulait le sang pendant 12 ans, venir à Jésus-Christ avec foi et recevoir la guérison.
Ainsi, “pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, Et la guérison sera sous ses ailes; Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable”, dit l’Eternel [Malachie 4 v.2]
En justes intercesseurs, notre prière est alors que ces victimes trouvent Dieu et en Lui, la pleine guérison [cf. Jacques 5 v.16]. Car la crainte de l’Eternel procure la santé pour nos muscles [Prov. 3 v.8].

La Rédaction

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