La toilette intime intra-vaginale ou douche vaginale, un acte plus néfaste qu’hygiénique

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

De nombreuses femmes, à travers les décennies, ont, par les conseils transmis de mères en filles, les spécialistes (gynécologues) ou le manque d’information, pris l’habitude de réaliser quotidiennement la douche vaginale dite également toilette intime intra-vaginale. Un geste qui consiste à laver les parties intimes par le nettoyage intérieur du vagin.
Depuis quelques années déjà, il est fort recommandé de ne plus appliquer cet acte; reconnu comme agressif, fragilisant et déséquilibrant la flore vaginale.
Car en effet, le vagin, l’une des parties de l’appareil génital féminin, est recouvert d’une flore vaginale, liquide, composée de bactéries, qui à elle-même, le protège. Une flore indispensable pour l’équilibre du pH intime. Ses bactéries, majoritairement saines, lui permettant de conserver et stabiliser son niveau.
Minoritaires, les bactéries pathogènes, quant à elles, interviennent lorsque le pH est perturbé. Par conséquent, la douche intime, qui peut paraître anodine, vient agresser une zone parfaitement protégée à tout instant. Le vagin, s’avérant être auto-nettoyant.

Un acte “naturel” plus néfaste qu’autre chose

Comme suscité, cette douche, à laquelle plusieurs femmes s’adonnent, consisterait donc à laver l’intérieur du vagin, par le biais d’une poire de lavement remplie d’eau ou de solutés désinfectantes, voire de savon. Cette poire est alors introduite à l’intérieur du vagin, duquel, à travers les jets d’eau provoqués, se nettoierait.
D’autres femmes, quant à elles, insistent sans poire, comme on laverait notre corps avec de l’eau et beaucoup de savon.
Mais voilà, ces douches ont pour conséquence d’assécher et de fragiliser le vagin et donc d’augmenter le risque d’infections de type mycose.
La toilette intime intra-vaginale rompt le processus naturel et automatique du vagin, déséquilibrant le niveau du pH qui, fragilisé, n’est plus à même de combattre contre les bactéries. Des bactéries qui proviennent essentiellement de la peau suivant le trajet de l’eau.
Une étude démontre que les femmes qui pratiquent la douche vaginale sont majoritairement exposées à des irritations vaginales, infections telles que des candidoses (types de mycoses).

Une étude qui présente des résultats plus inquiétants

Bien que la douche intime cause de nombreux méfaits, il apparaîtrait un risque plus accru chez les femmes pratiquantes, comme le développement d’un cancer de l’ovaire. BFMTv s’est penché sur le sujet.
« Les travaux des chercheurs du National Institute of Environmental Health Science aux Etats-Unis, relayés notamment par le journal The Independent, ont consisté à suivre plus de 40.000 femmes âgées de 35 à 74 ans pendant 6 ans. À la fin de cette période, 154 femmes avaient reçu un diagnostic de cancer de l'ovaire. Parmi les femmes ayant reçu ce diagnostic, l'incidence est double chez celles qui ont déclaré pratiquer la douche vaginale. C'est la première fois qu'une telle corrélation est établie, même si les chercheurs précisent que cela ne signifie pas forcément un lien de causalité. »
L’un des auteurs de l’étude ajoute qu’« Il n'y a aucune raison valable de se laver le vagin, contre beaucoup d'effets délétères prouvés. »

Le soin de notre corps à travers la science de Dieu

Aujourd’hui encore, l’étude réalisée nous prouve qu’un grand nombre de femmes a recours à cette pratique. Quelles en seraient alors les raisons ?
Dans un siècle où pourtant les informations circulent aussi vite qu’une trainée de poudre, celle-ci ne semble pas avoir eu de portée. Serait-ce dû à l’éducation, aux idées reçues, à un manque d’accès à l’information, à un manque de structure sanitaire & préventive, à un manque d’accès aux soins, à la pudeur ou encore à la gêne ?
Mais peu importe les causes, sachons, chers lecteurs, que “tout homme devient stupide par sa science” [Jérémie 51 v.17]

Il s’avère alors très important de pouvoir accéder au dialogue, au sein d’un groupe, d’une communauté, où règnent confiance et entraide, où les sujets tabous peuvent être librement abordés. Car dans cette atmosphère, l’on peut s’aider, se conseiller, se réconforter. Nous devons savoir frères, que “le manque de science n’est bon pour personne, et celui qui précipite ses pas tombe dans le péché” [Proverbes 19 v.2]
Et bien que la société propose ces services, l’Eglise, elle aussi, doit s’y atteler, et ce, fermement. Oser, dans des sessions de partage, évoquer, édifier et exhorter sur des sujets dits tabous, dans une communion fraternelle. Car elle détient la parole de Dieu, “claire pour celui qui est intelligent, et droite pour ceux qui ont trouvé la science.” [Proverbes 8 v.9]
Car, le danger est là. Nous évoluons dans une société de consommation, où l’innovation est de mise, l’industrie pharmaceutique en plein essor. Face à cela, l’Eglise doit amener le peuple à être capable de bonnes oeuvres, en commençant par sa propre chair. Prend alors tout son sens, ce proverbe qui déclare qu’un coeur intelligent cherche la science, mais la bouche des insensés se plaît à la folie [Proverbes 15 v.14]

Soulignons-le, en tant qu’Homme, nous avons été créé à l’image de Dieu, par qui il créa la science. Tout est logique, il n’a rien laissé au hasard. Notre anatomie tout comme le système qui en régit. Malade, notre corps produit des anticorps qui viennent contre-attaquer le virus; il est donc en capacité de se réguler par lui-même. Mais cela implique-t-il de ne plus se laver ? Que nenni !
Création parfaite d’un Dieu parfait, « Notre corps est le temple du Saint-Esprit » comme nous dit [1 Corinthiens chap. 6 v.19]. Ainsi il faut y veiller et en prendre soin. Ce qui implique d’être vigilant face aux publicités, aux nouveautés, tout ce qui est mis en place pour nous inciter à des utilisations et pratiques dangereuses. La lutte contre l’ignorance, le manque de science est donc primordiale, par l’éducation, par les informations, tout en se plongeant dans les saintes écritures.

Dans cet élan, nombreux sont les associations, organismes, créés pour prévenir, informer, aider, secourir, à l’instar du Planning Familial, fondé en 1930, qui, entre autres, permet l’accès à la parole, à l’information autour de la sexualité, l’enfantement, la contraception, etc. Voilà bien des sujets à aborder, sans honte, dans l’Eglise. Qui est en mesure d’y apporter une approche biblique, un enseignement, une exhortation, un conseil, un apprentissage. Voilà des mystères de Dieu à connaître, et pour lesquels l’Eglise doit nous enrichir dans la charité et l’intelligence. De même, que les enseignants puissent avoir la tempérance et la patience à la piété, pour amener le peuple du Christ dans la connaissance de toutes choses.
Retenons ceci ; “un coeur intelligent acquiert la science, Et l’oreille des sages cherche la science” [proverbe 18 v.15]; Tandis qu’au contraire, “le moqueur cherche la sagesse et ne la trouve pas, Mais pour l’homme intelligent la science est chose facile” [Proverbes 14 v.6].

De la Bible, provient toute la médecine, la santé, la science et autres. Alors, Mesdames, passez outre les idées reçues, la sensation pour certaines de ne pas se sentir propre, et tournez-vous vers la science de Dieu pour l’entretien de votre corps, lui de qui émane l’intelligence de nos médecins et scientifiques. Ne rejetez ainsi, de manière bornée, les conseils et recommandations de la santé. Très simples à appliquer.
Cette dernière nous prodigue de réaliser un nettoyage extérieur à l’aide d’un savon doux au pH neutre afin de se rapprocher du pH naturel intime. Et nous proscrit les autres produits, y compris les gants de toilette et fleurs de douche, considérés comme de vrais nids à bactéries.

Mais du reste, “Sachez que l’Eternel est Dieu ! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes sont peuple, et le troupeau de son pâturage”. [Psaumes 100 v.3]
Amen!

La Rédaction

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