Congo RDC: Le président Kabila semble se jouer du peuple Congolais

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Kabila dégage ! Kabila, il est temps de partir ! Kabila, ton règne est fini! S’exclame le peuple de la RDC sous-tension, et de la diaspora. À voix haute et sur tous les réseaux sociaux.
En effet, un règne jonché d’injustices et synonyme de dictature outrancière, est arrivé à son terme. La fin du mandat de Joseph Kabila. Succédant à son père, après semble-t-il, l’avoir assassiné pour lui arracher le pouvoir. Président depuis 2001, il est réélu deux fois, en 2006 et 2011, par la voix des urnes. Des urnes malmenées et corrompues bien entendu. Cependant Kabila, dictateur déchu, conteste sa chute, et vient d’annoncer ce lundi 19 Décembre, fin légale de son second mandat, l’intolérable. La création d’un nouveau gouvernement, afin de se maintenir au pouvoir. Le peuple s’enflamme. Sont décomptés à ce jour, plus de vingt morts entre forces de l’ordre et manifestants, en une seule journée. Insoutenable !

Personne n’a cru à la sincérité et au fairplay du président Kabila, lorsque les membres de son parti confirmèrent le nom remodelage de la constitution tels de nombreux autres brigands au pouvoir en Afrique. L’on n’en attendait pas moins de lui lorsqu’il décida de repousser l’organisation des présidentielles… en 2018. Quelle fourberie ! Les partis de l’opposition appellent à la manifestation positive. Cependant, le peuple en colère le fait savoir, crie au ras-le-bol, appelle à l’intervention de la communauté internationale. Sanguinaire un jour, sanguinaire toujours. Ainsi pour répondre d’une manière efficace au soulèvement de la foule en action, dans toute la nation, le président ordonne de tirer à balles réelles sur la population; Fait arrêter les manifestants et opposants, qui certains jusqu’alors, n’auraient fait signe de vie. Une solution propre au dictateur. Circulent alors des photos insoutenables de cadavres baignant dans leur sang, tombé sur un champ de bataille inégal.

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Et rebelote. Le climat social extrêmement tendu depuis plusieurs mois, ou plutôt depuis des décennies, s’est intensifié ces derniers jours. Lorsque Kabila décida d’instaurer un nouveau gouvernement en début de semaine. Le nouveau ministre fraîchement entré en fonction lança ce matin, un appel au calme. Un appel ignoré par la population. À noter, dans ces temps de frayeur, la hausse de l’insécurité et des crimes atteignant leur point culminant. En effet, en plus des groupes de jeunes voyous profitant de la situation pour s’adonner à des pillages et agressions, la police, elle, préfère se concentrer sur les arrestations de masse puis tire sur les manifestants mécontents de leur dirigeant. Cependant, certains membres de la police en charge de maîtriser la foule, renonceraient davantage à tirer sur les citoyens. Une lueur dans les ténèbres éclore.

Président Kabila, protagoniste d’un mandat raté

Un véritable échec pour celui à qui l’on garantissait, à ses débuts, le succès d’une gouvernance régie par l’ordre, la justice, et l’espoir. Mais ce dernier trompa tout son monde en marchant sur les pas de la politique détractée de son défunt père, Laurent Désiré Kabila. Assurant à son peuple lors de son investiture en 2001, la réalisation de moult programmes électoraux, dont la reconstruction du pays, l’instauration d’un état de droit, le règne de l’ordre et la paix, l’autosuffisance du pays et la relance de la production alimentaire pour ne citer qu’eux. Fort est de constater qu’aucune de ces promesses n’a été appliquée, durant ces 15 ans de règne.

Ahurissant tout de même ! 15 ans n’ont suffi au dirigeant de la nation pour améliorer le mode de vie déplorable des citoyens de son propre pays. Un mode de vie allant de mal en pis. Et pour cause, il reposerait la faute sur ses ministres pour les moins efficaces. La situation sanitaire, écologique, économique, sociale, politique, etc., est une réelle catastrophe. Sans parler des droits de l’Homme bafoués. En d’autres termes le bilan du président est que “rien n’ a changé ou presque, et pour le peuple, c’est pire ….qu’avant. Enfin, ce tableau sombre montre que Joseph Kabila n’a plus de légitimité pour des raisons simples : il est incapable de répondre aux aspirations de la population ! La grande majorité de la population ne s’est jamais reconnue en lui et les Congolais ne se reconnaissent plus en lui.”

Prions pour la RDC

Une nation ancrée dans le christianisme, dans une culture évangélique prédominante, est à flot et à sang, en ces périodes de fêtes. Des familles qui enterrent leurs proches, à la veille de Noël et du nouvel an. Quel drame. Cela aurait pu être évité. Kabila n’a donc t-il plus ou simplement pas de coeur?
Mais l’Eglise est alors debout implorant le Seigneur de préserver son peuple d’une nouvelle guerre, en ce climat politique où le pire est craint. Si certains se questionnent comment Dieu peut-il permettre tant de mal sur terre; sachez que l’Homme lui-même a rejeté son créateur et ses principes; éloigné de sa grâce et sa faveur. Mais notre Dieu demeure souverain. En effet, il dit : “Par moi les rois règnent, Et les princes ordonnent ce qui est juste;” [Proverbes 8 v.15]. Ainsi Il permet dans sa justice et sa prescience, que le blé et l’ivraie poussent ensemble, avant d’arracher lui-même l’ivraie et le jeter au feu. Tout comme il accorde le soleil au juste et au méchant, élève les rois justes et permet au méchant de gouverner. Mais à cela, viendra son jugement, sa sentence établie dans toute sa justice.

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Des rois et gouverneurs qui craignirent l’Eternel jusqu’à accomplir des exploits et manifester sagesse et justice, la Bible en présente. Prenons Salomon, le plus sage ayant existé. L’un des grands justes et avisés, maîtrisant la science politique et l’art de la négociation. Et bien évidemment, David son père; des illustres politiciens qui marchèrent avec Dieu et jouirent d’un règne fructueux tant pour eux que pour leur peuple. Mais en notre siècle, qu’en est-il ? Nous déplorons des chefs d’état pactisant avec le monde occulte pour leur propre richesse au détriment du peuple qu’ils délaissent dans une pauvreté extrême. Mais cette ère de terreur montre, elle aussi, des signes de faiblesse.
Comme au temps biblique, nous constatons que bon nombre de politiciens s’entourent de ministres de Dieu pour une juste orientation. Mais n’est-ce là qu’une façade ? Quelle fonction, ces ministres occupent-ils réellement ?
Car, toujours en RDC, des ministres de Dieu sont bien en coulisses au palais présidentiel, mais les fruits du dirigeant sont désastreux, lui qui perpétue des actes avec leur soutien. Alors, ces révérends proches du pouvoir sont-ils là, comme les mages du roi, pour leurs intérêts financiers ?
Nullement les principes de Dieu ne sont établis ni appliqués, dans un gouvernement comme une partie de l’église, corrompus.
Alors, l’injustice et l’illégalité profitent non seulement aux sadiques politiciens mais également aux multi-nationales, pressant l’Afrique comme un citron.

Mais après toute tempête, le soleil finit toujours par briller. Ainsi de nombreux prophètes ont déclaré voir renaître de ses cendres, le peuple Congolais, par la puissante main de Dieu. Parmi eux, le regretté poète et adorateur, Alain Moloto, précurseur d’un renouveau spirituel congolais, encore à l’oeuvre trois ans après sa mort.

“Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance” [2 pierre 3 v. 8-9].

Prions donc pour la repentance tout entière du peuple Congolais et de ses dirigeants. Pour sa paix. Afin que s’installe avec puissance le règne de l’Eternel, seul recours véritable. Au sein de cette nation qu’il dota de riches minerais, mais qui hélas, vit sous un seuil extrême de pauvreté; tels des hommes assiégés, à qui l’on ôta le droit d’exister.

La Rédaction

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