Agression au couteau dans le métro 7 devant des passagers indifférents

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Les faits, d’une violence sans précédent, sont à déplorer dans la capitale même de Paris. Pour des raisons encore inconnues, un homme armé d’un couteau, attaqua des voyageurs entre les lignes 5 et 7 du métro parisien, dans la soirée du jeudi 19 janvier. Il semblerait que le criminel identifié grâce aux vidéos de surveillance, soit un jeune homme âgé entre 25 et 35 ans. Un déséquilibré toxicomane, selon une source judiciaire, rapporté au Parisien.
Au moment des faits, cet homme d’1m80, portait sur lui un parka bleu marine avec une capuche à fourrure noire. Un témoin rapporte un forcené à la barbe de trois jours, aux traits prononcés du visage et aux yeux fins.

L’assaillant s’en est d’abord pris à un passager sur la ligne 7, en lui plantant trois coups de couteau. Vers 21h15, il s’enfuit en passant par la station Riquet où il agresse une nouvelle fois un voyageur. Et rebelote au niveau de la station Jacques Bonsergent située dans le 10ème arrondissement. Un homme agressé se plaint aux agents RATP, donnant une description semblable à l’agresseur, qui aurait tenté de le poignarder. A 00h50, la croisade de l’assaillant continue avec deux autres attaques à la station de Gare de l’Est. Par la grâce de Dieu, aucune victime n’est à déplorer. L’affaire a été confiée à la police régionale des transports, selon RTL.

« Je pense que les gens auraient dû réagir… »

Au milieu de ce tumulte, ce qui attira l’attention de notre rédaction, n’est pas uniquement ces agressions; mais bien le manque de réaction des autres passagers, témoins qui ne défendirent pas la victime. Une inactivité qui doit être condamnée et dénoncée. Il aura fallu qu’un témoin, du nom de Kevin, tombe à pique, malgré lui, devant des passagers stoïques. Se rendant à Opéra, il emprunte le métro ligne 7, à la station Riquet. Il se retrouve alors face à l’agresseur, qui finit par ranger son couteau et sortir du wagon.

«Quand le train est arrivé je voyais déjà la scène se passer. Les deux individus, en venir aux mains. À partir du moment où le train à commencer à se garer, la victime est tombée au sol, sur les places à quatre, et l’assaillant, lui avait déjà le couteau dans la main. Quand j’ai ouvert la porte, l’assaillant et moi, on s’est regardé les yeux dans les yeux, et il a rangé son couteau et il est descendu. Moi je suis monté et j’ai dû me mettre par rapport à la victime et l’assaillant enfaite, il est resté sur le quai entrain d’attendre la victime, qu’elle descende de la rame pour en découdre avec lui quoi ! Mais vu que j’étais là et une autre personne était là , il est descendu à Louis Blanc, il n’a pas pu continuer ce qu’il avait commencé. Ensuite la victime et moi, on est resté jusqu’à Château-Landon. Entre Château-Landon et Riquet, il faut savoir qu’il y a la station Louis Blanc et à ce moment-là, personne n’a bougé jusqu’à ce que la victime demande un mouchoir et c’est quand j’ai dû soulever son Tshirt ensanglanté, il y avait beaucoup de sang d’ailleurs; c’est là que les gens ont commencé un petit peu à s’affoler et hop ils lui ont donné un mouchoir.»

Arrivé à Château-Landon, le jeune Kevin, bon samaritain des temps modernes accompagne le blessé jusqu’à l’accueil de la RATP, tout en pressant sa blessure avec les mouchoirs des passagers. «J’ai dû presser la blessure de Riquet à Château Landon, […] jusqu’à ce que les pompiers, la RATP, la police arrive.» Un acte héroïque qui sauva l’agressé de la mort, face à une intense hémorragie.
Cependant, à la question posée par un journaliste du Parisien, à savoir si le héros du jour craignait à nouveau de prendre le métro, il faut dire que sa réponse nous pousse à la réflexion.

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«Bin … Non pas dans le sens où il y a eu l’agression, mais plus dans le sens où je sais que si un jour ça arrive, ça m’arrive à moi ou à quelqu’un, je sais que je devrais compter que sur moi. Puisque personne autour n’a réagi à ce moment alors que l’altercation a eu lieu de Crimée à Riquet dans le tunnel, ça fait un petit moment comme même. Je pense que les gens auraient dû réagir à partir du moment où la personne a sorti son couteau, ou même où ils en sont venus aux mains ».

La passivité des Français face au danger d’autrui se veut de plus en plus légendaire. En effet, les agressions physiques et sexuelles, dans les transports, en gare et sur les sites touristiques sont récurrentes. Et ce qui l’est tout autant, s’avère être l’indifférence des personnes présentes, refusant d’intervenir pour soi-disant se protéger. Pire encore, quand vient l’heure de secourir après le drame, la victime est entièrement livrée à elle-même. Sous l’indifférence diabolique des passants. Quitte à ce que cette dernière meurt.
Il est alors bon de se rappeler les écritures. Par la Bible, le Seigneur connaissant parfaitement le coeur mauvais des Hommes, énumère tout le bien qu’un citoyen peut apporter à son prochain, par de l’attention et de la vigilance au quotidien, notamment lors d’un enseignement à ses disciples, [Matthieu 25 v.35-45]. Et que dire de la parabole du bon Samaritain [Luc 10 v.25-37] ? Une histoire biblique connue de tous, qui bien qu’étant écrite depuis des siècles, est un outil très instructif pour civiliser les premières sociétés et celles à venir.

À savoir, en plus d’aimer son prochain, de tout son coeur, son âme et sa force, en d’autres termes, faire preuve d’une profonde charité à l’égard de son semblable; il est tout aussi important de considérer comme une priorité, le bien-être de celui-ci. Surtout, lorsqu’il se trouve mal en point, face à la mort. Notre amour et les fruits qui en résultent, devraient prendre le dessus. De ce fait, la peur, l’indifférence, le mépris de l’autre, ne sont point fruits d’Amour, [1 Corinthiens 13 v.4-8]. Pourtant, l’Amour est le moteur de toute bonne oeuvre et initiative. Un amour dont l’exemple suprême est incarné en Jésus-Christ.

Ainsi dans ce monde où le mal, la haine de l’autre, prônent nos moeurs, il n’est qu’un seul recours évident pour espérer vivre une pleine liberté du corps, de l’âme et de l’esprit. Atteindre une vie excellente, construite sur des fondements et des valeurs solides. En effet, tout Homme qui veut connaître l’Amour pur et véritable et vivre de ses fruits excellents, doit se tourner vers la personne de Jésus-Christ. Seul à connaître le véritable prix du sacrifice ultime, et le bien-être qui en découle, pour les autres. Lui seul ayant donné sa vie pour ses amis, pour l’humanité entière, afin de les sauver de la géhenne. Sa mort à la croix est l’exemple parfait, rappelant aux hommes qu’à petite échelle, il est possible d’agir et être acteur du bien-être de notre société. Ainsi, les écritures nous enseignent en ces termes, afin de discipliner les pulsions dévastatrices des Hommes et les remettre sur le droit chemin. L’Amour pardonne, supporte tout, mais il est également puissant lorsqu’il faut rendre justice. En cela, il est clair que les individus traçant leur chemin quand même se trouve un opprimé, malade, dévêtu, ou mourant de froid par exemple, ne resteront impunis.

«Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.» [1 Jean 3 v.15-16]

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La Rédaction

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