Une exhortation écrite par Yannick NILA

Erreur médicale ou miracle de Dieu? Il serait très compliqué de trouver une véritable explication à cette information. En effet, malgré une interruption médicale de grossesse, une mère mit au monde son enfant, vivant.

Les faits se sont déroulés dans le Pas-de-Calais, à Boulogne-Sur-Mer. Le couple Delage est envoyé par leur médecin de l’hôpital de Durenne, à effectuer une IRM dans un centre hospitalier de Lille. Les Delage découvrent alors que leur enfant souffre d’une grave malformation au cerveau.
« On nous a expliqué que notre enfant avait 80 % du cerveau qui ne fonctionnait pas. Les médecins ont dit que le bébé serait paralysé et qu’il ne pourrait ni boire ni manger. »
Le corps médical est unanime. Accorder un avenir à cet enfant est une folie. Au grand désespoir des parents, l’équipe médicale les convainc de procéder à une interruption de grossesse. Une décision approuvée après concertation. Une date est donc fixée dix jours plus tard.

Le couple Delage annonce donc cette triste nouvelle à la famille et organise en amont, les funérailles du nourrisson. La date butoir arrivée, un lundi, jour de douleur pour la famille Delage. Les médecins injectent à la mère une double dose de piqûre dans le cordon ombilical, afin d’ôter la vie au nourrisson, avant l’accouchement prévu au cours de la journée.
Procédure réussie, les docteurs confirment l’arrêt du coeur et annoncent à la famille la mort du bébé. Pourtant, le soir venu, à l’accouchement, scandale à l’hôpital de Durenne. L’enfant sort de son cocon, et pousse un cri. Pire encore, il pleure et bouge. Plus tard la famille découvre qu’il est en mesure de manger. Mais quel est donc ce diagnostic erroné des médecins ? Eux qui ont décrété l’exécution d’un bébé pourtant bien portant.

Miracle de Dieu ou meurtre précipité?

« Nous avons vérifié le déroulé de l’opération et il n’y a pas eu d’erreurs médicales commises par les praticiens qui ont pratiqué l’opération. Nous sommes face à un échec de l’IMG. C’est rare mais ça arrive », se justifie le président de la commission médicale de l’hôpital, Docteur Pierre Ducq.
La dose correctement administrée n’aurait pas été fatale au bébé. Néanmoins, si l’échec de l’IMG est une chose, le diagnostic morbide ains que sa mise à mort précipitée en est une autre. Une situation électrique s’amorce. Une enquête interne est ouverte, l’agence régionale de santé, alertée. Un accrochage entre l’établissement et les Delage est révélé, et annonce l’ouverture des hostilités.

Le couple Delage a rompu tout contact avec l’hôpital, les suivant depuis 8 mois. Pire encore, ils comptent attaquer l’établissement en justice. L’hôpital, lui, veut jouer la carte de la compréhension et de la collaboration.
« Nous devons être dans l’accompagnement de la famille car ils sont dans une situation de détresse psychologique et nous devons les soutenir mais la tension nous en empêche pour l’instant », rajoute le directeur de l’hôpital de Boulogne Yves Marlier.
Le combat se poursuit pour la famille qui devra dorénavant envisager un avenir à leur enfant handicapé. Des examens ont d’ailleurs été effectués pour évaluer la situation du bébé.

« L'homme n'est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n'a aucune puissance sur le jour de la mort; » [Ecclésiaste 8 v.8]

Voici de nouvelles pratiques, une nouvelle fois confondues, par le pouvoir de la vie accordée par Dieu. Permet-il, d’ailleurs, certains échecs pour manifester sa puissance et sa souveraineté sur la vie, la mort, et l’espérance? Car, si l’IMG est monnaie courante dans notre société, elle n’est point infaillible. Et ses fails ont fait naître des hommes et des femmes, à la destinée bouleversante.

Certes la science aide à l’amélioration du bien-être mais un bonheur parfait même dans la souffrance, n’est possible qu’en Jésus-Christ, qui offrit sa vie pour nous.
Oui Jésus est le Dieu de miracle, qui vient sauver de la mort, des diagnostics mortels, des pièges de l’ennemi, etc. Défiant le monde qui prône la mort, l’avortement, l’euthanasie, le suicide, etc.
C’est sans aucun doute que nous croyons en un avenir pour cet enfant, à qui le Seigneur accorda le souffle et nous prions pour sa guérison. Afin que soit parfaite la joie de cette famille, et qu’elle découvre le pouvoir qui réside dans le nom du Seigneur Jésus-Christ.

Wissa KOLOLO

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