Suède: Une femme noire fait face à des centaines de Néo-nazis, folie ou courage ?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Une actualité qui fait actuellement le tour du monde, des médias et réseaux sociaux. Un cliché devenu mythique du photographe David Lagerlof, symbole de résistance et de liberté des cultures et des peuples. Un acte protestataire nous replongeant au temps de l’apartheid, de la ségrégation raciale entretenue par des lobbyistes racistes aux idéologies néo-nazies. Un acte d’un courage inouï et offensant.

« En Suède, une femme noire fait face à 300 néo-nazis, le poing levé ». Voici le gros titre à la Une du CitizenPost.
Réputés pour leurs violences et leurs exactions meurtrières à l’égard des étrangers, l’acte posé par Tess Asplund, âgée de 42 ans, tête rasée, teint foncé légèrement hâlé, debout, bras vers le ciel et poing fermé, seule face à des tueurs voulant purifier leur nation si l’on puit dire, semble fou. « Je n’ai pas peur d’eux », dit-elle devant des médias suédois.

S’étant réuni lors du Jour international du travail au centre ville de Suède, à Borlange, le parti politique Nordiska motståndsrörelsen (Mouvement de résistance nordique, Ndlr), a vu se poster devant lui, une militante redoutable, les défiant par sa simple présence. Un langage corporel porteur d’un grand message et d’une grande signification. Toutefois, pour des raisons de sécurité, Tess Asplund fut évacuée de la zone de rassemblement par la police.
Car sachons que ce parti politique est « considéré comme proche du national-socialisme, une idéologie dont le plus célèbre représentant n’est autre qu’Adolf Hitler. L’organisation néo-nazie fait polémique, car beaucoup de ces militants ont été condamnés pour crimes violents et elle est reconnue par la plupart des Scandinaves comme la menace la plus importante contre la démocratie ».

« Car ainsi parle le Très-Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté; Mais je suis avec l'homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les coeurs contrits. » [Ésaïe 57:15]

Ne nous laissons pas duper par les messages peu catholiques de notre génération incrédule. Dieu voit toute chose. Il est au contrôle. Permettrait-il certaines situations pour se glorifier ? N’est-il pas au courant de la souffrance de ses enfants? De l’humiliation du peuple noir notamment dans le monde entier ? Ainsi réanime-t-il ces âmes asservies ? Si, évidemment ! attesterons-nous. Un peuple qu’Il ne cesse d’interpeller pour que celui-ci daigne enfin lui donner son coeur, sans compromission. Ce courage de faire face, seule, au reste du monde ne vous rappelle-t-il pas le Sauveur du monde, Jésus-Christ qui, par son témoignage et son attitude jugée pacifiste mais d’une grande puissance, inspira les plus grands combattants, pacifiques, pour un monde où les peuples et leurs différences vivent dans une harmonie sans hypocrisie ?

Imitant le courage de ses pères libérateurs et combattants, s’étant appropriés les caractères divins du Christ pour mener avec succès leur combat, Tess Asplund, croyante ou pas, manifesterait la grandeur de Dieu face à ces hommes s’octroyant le pouvoir de marcher sur sa créature, bafouant ainsi un des commandements fondamentaux, de paix entre les nations: « Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » [Matthieu 22:39]. Plus que de la résistance, elle représente à elle seule les minorités et les méprisés, ayant subi les exactions criminelles d’une politique extrémiste et esclavagiste, visiblement d’inspiration occulte, si l’on considère les fruits de leurs oeuvres. En effet, les mouvements nazis s’attaquent à toute personne qu’ils jugent étrangère par leurs différences ethniques, leurs caractères physiques et leurs croyances. Depuis le temps du règne atroce et idéologique d’Hitler, l’héritage de son Mein kampf reste le même. Il est bien prouvé que ce tyrannique eut à exécuter dans les camps de concentration, des Hommes noirs et des handicapés. Sa cible première, fruit de sa haine demeure le peuple élu de Dieu, les Juifs. Ce peuple toujours à ce jour persécuté, de par sa confession, son histoire et surtout sa richesse et sa domination. Mais il n’est évidemment pas le seul à souffrir.

Que dire du peuple africain ? Subissant depuis des siècles, les moqueries, le mépris presqu’insoutenable de la population blanche extrémiste cultivant encore à ce jour des idéologies esclavagistes ? Des hommes et femmes de race supérieure ayant ficelé leurs convictions conservatrices et dominatrices jusque dans la gouvernance de leurs anciennes colonies, selon certains panafricains.
Nombreuses sont les similitudes existant entre le peuple Africain et Juif tels que des siècles d’esclavages, des exterminations, des actes de racisme et d’antisémitisme sans précédent.

Alors que représente cette rébellion publique en plein centre ville de Suède? Retenons tout d’abord qu’il s’agit d’une femme. Être jugée faible et inférieure, dominée par le sexe fort, l’homme, dans la conscience collective de notre société d’antan… et actuelle.
Simple analyse : son statut inférieur face au genre masculin ne symbolise-t-il pas l’image du peuple juif martyrisé par le règne des extrémistes néo-nazis ?
Rajoutons donc à notre réflexion l’appartenance ethnique de cette militante tête brulée. Il n’est pas rapporté dans les quotidiens, l’origine de Tess Asplund, cependant, qu’elle soit africaine, métissée ou descendante d’esclave, sa couleur de peau mate, ne laisse aucun doute sur son origine. La communauté noire établie par force, par exode ou par fuite dans le nord de l’équateur récolte les fruits d’une image ternie par des siècles de domination et son incapacité à retrouver dignité et stature aux yeux du monde.

Et si le monde s’inspirait davantage du personnage exceptionnel et inégalable du Christ ? Partager son pain avec les opprimés, aimer, soutenir les humiliés et les marginalisés de la société de par leur rang social et leur appartenance ethnique. Vivrons-nous cette forme de précipitation des signes apocalyptiques ? Lui qui accepta de porter les fardeaux du monde pour qu’un jour hommes et femmes perdus dans des idéaux erronés tels que le dégoût de son prochain parce-qu’il est noir ou porte une kippa, découvrent un jour, quel est le véritable combat. Ce combat qui consiste à oublier son ego pour s’ouvrir aux autres et témoigner l’amour du Divin Père, seul remède contre le mal-être de l’humanité. Reconnaissons tout de même qu’observer la splendeur du monde dans toute sa couleur et sa diversité fait jaillir en chacun de nous un sentiment d’humilité, et révélerait notre petitesse face à Sa majesté ! Cette création qu’est la terre, façonnée par les mains prodigieuses du Créateur, se divise et meurt par notre faute. Réveillons-nous !

La Rédaction

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