Une exhortation écrite par Yannick NILA

« Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux; » [Psaume 68 v.7]

En effet, lui seul a la capacité de combler le vide de tout Homme. D’être un père, une mère, lui l’Amour en personne, à l’origine de la famille et de ses valeurs. Ayant par ailleurs introduit à la création de l’homme cette part de lui pour le bien-être de l’évolution humaine. Cependant, nous le voyons, le manque d’amour est la base de l’autodestruction de notre monde. Au profit de l’inégalité, l’injustice, le mépris et autres outrances dans les systèmes régissant notre société et de surcroît, dans les structures censées prendre soin des oubliés et défendre les opprimés.

« Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est à toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide à l’orphelin. » [Psaume 10 v.14]

La conscience des Hommes, de notre génération, se façonne l’image de notre Dieu, comme insensible à la souffrance de sa créature, de ses enfants au passage, et réduit aux mythes et légendes. En cela, le Christ, n’entrant que si on lui ouvre la porte, se cherche des oints pour propager le message restaurateur de la bonne nouvelle, une mission non sans risque. Car, à ce jour, le règne mensonger de l’ennemi, assiégeant toutes les sphères du pouvoir, bafoue les principes divins et la nature d’Amour du Père. L’humanité érige des lois injustes et impartiales; créant des divisions et des discordes à grande échelle. Marginalisant une couche de la société.
Pour notre cas, il s’agit des enfants oubliés de France.

Un jeune porte-parole, ni ministre, député, ou encore responsable d’une association, non croyant, du moins de ce que l’on sait par ce qu’il dévoile, propage un discours revendicateur, pourtant dénué de toute violence et haine malgré son passif. On y perçoit d’ailleurs des valeurs dites humaines qui trouvent cependant origine dans les principes de l’Amour véritable qu’est notre Dieu. Des principes permettant à l’Homme de garder un certains bon sens, une âme de justicier, de la bienveillance à l’égard de son prochain [Matthieu 22 v.39]. Des caractéristiques que nous trouvons naturellement dans la personne du Seigneur Jésus, Dieu fait chair pour montrer le chemin aux Hommes et leur inculquer des valeurs humaines et spirituelles transcendantes, dépassant l’entendement.

« Gardez espoir, allez au combat. Combattez pour votre vie. Ne vous résignez pas et gardez en vous la foi de réussir même si je sais que c’est difficile… Sortez de ce système de la protection de l’enfance. Voyez d’autres personnes, c’est ce que j’ai fait pour ma part et établissez-vous des liens sincères qui vous amèneront à la réussite et non des gens qui vous diront que vous êtes condamnés d’avance et que vous ne réussirez jamais. »

On croirait entendre les propos d’un jeune évangéliste ou d’un coach personnel encourageant son auditoire. Il n’en est rien. Ces mots sont tenus par un jeune auteur de 24 ans nommé Adrien Durousset. Placé, Déplacé est le nom de son premier ouvrage parlant de son enfance chaotique, baladé entre familles d’accueil puis de foyers en foyers durant quatorze années. Une enfance dramatique affirme-t-il, vécue dans les rouages d’un système et d’une structure en décomposition; la « Protection de l’enfance ». La sécurité de l’enfant n’y est, en effet pas garantie, du tout, témoigne le jeune homme. Même lorsque ce dernier cria à l’aide auprès d’une éducatrice de l'Aide sociale à l'enfance lorsqu’il subissait des violences. Sans réponse, il tenta le suicide.

« J’ai vécu beaucoup de galère beaucoup de souffrance dans ces structures sociales à l’enfance. Des structures qui sont gérées de façon opaque et des fois, ça peut terminer en drame, comme ça s’est passé pour mon cas. »

Un père violent et alcoolique, une mère dans l’incapacité de s’occuper de ses enfants, avec sa soeur et son demi-frère, ils seront arrachés de leur foyer sous ordre de la justice. En effet, c’est à cinq ans que le petit Adrien et son demi-frère furent placés dans une première famille d’accueil, tandis que leur soeur fut prise en adoption.
« Ma mère ne savait pas nous donner à manger, et ne préparait pas de biberons. Je savais que des choses anormales se passaient ».
Témoignant ne pas avoir senti de l’amour ou une affection particulière dans sa première famille, leur deuxième placement, au sein du foyer d’un couple musulman sera la pire. Peu après leur arrivée, le couple divorce. Leur nouvelle mère-tutrice, se réconforte alors dans la lecture d’oeuvres d’islamiques radicalisées et entraîne avec elle, ces petites âmes innocentes, les obligeant à une obéissance radicale de sa foi. La conduite de cette ancienne assistante maternelle à l’égard des enfants sera tristement désolante. Humiliation, maltraitance, manque de financement pour subvenir à leur alimentation, par la suite.
Dure à dire, mais grâce à sa tentative de suicide, suivie d’un mois d’hospitalisation, le jeune adolescent sort enfin de l’enfer pour se retrouver en foyer d’accueil. Son demi-frère, par contre serait complètement radicalisé.

« On nous met où il y a de la place, comme du bétail. Pour moi c'était une libération parce que j'étais enfin dans un milieu ordinaire ». Pourtant c’est un autre parcours du combattant qu’il entame. De foyers d’urgence en foyers d’urgence. Celui-ci tente de tenir sa route scolaire. Mais hélas, un meurtre dans un énième foyer vient ébranler ses espoirs de réussir.
« J'ai été traumatisé. Ça m'a complètement détruit, explique-t-il. Il y a de tout dans ces établissements: des étudiants, des anciens prisonniers, des mineurs placés... On y apprend la violence, sous toutes ses formes, la haine de l’autre ».

Dix-huit ans, majeur. Le jeune homme responsable sort obligatoirement du système de protection mais de bonnes rencontres lui permettront de continuer la bataille vers le bonheur. Une réelle réussite pour ce miraculé décrochant son baccalauréat et poursuivant sa route vers l’excellence, actuellement en BTS comptabilité. Ce n’est pas le cas de tous les enfants de la Ddass.

« Après toutes ces épreuves je m'en suis sorti. Je me suis reconstruit grâce à des personnes bienveillantes qui m'ont aidé. On ne peut pas s'en sortir tout seul »

Entre maltraitance, non suivi des enfants placés en foyers ou dans les familles, violence, meurtre, les enfants semblent totalement livrés à leur sort. Le porte-parole de la jeunesse oublié dénonce alors ce que la politique française semble avoir mis de côté. Des jeunes âmes aux avenirs détruits par avance.
« Ces jeunes délaissés doivent se prendre en main, c'est certain. Mais leur vie est semée de drames. On doit donc leur tendre la main, et ne pas les rejeter ».
Cependant, la véritable motivation de l’écrivain en herbe est de dénoncer au travers de son ouvrage, la faiblesse de la nouvelle loi concernant la protection de l’enfant, censée compléter celle votée en 2007 et jugée incomplète, ne considérant pas l’essentiel. Elle aurait pour fonction de renforcer les droits de l’enfant et les pouvoir de l’institution, le conseil général ainsi que les rôles des juges pour enfants, relate Adrien.

« Cette loi n’évoque pas la responsabilité des parents comme dans mon livre. Je l’évoque… Pour moi la vraie réforme se serait « la responsabilité des parents » et non faire une victimisation, dire que les enfants sont toujours victimes, il faudrait qu’il est une réforme sur la responsabilité des parents et une réforme sur l’institution en profondeur, sur le management, la gestion des ressources, pour que ces enfants puissent réussir et avoir un avenir bien meilleur, qui, est aujourd’hui effrayant car il y a 40% de jeunes qui finissent Sans Domicile Fixe ».

Si le monde ne peut leur venir en aide, le Seigneur, à bras ouverts, reste notre défenseur en toutes circonstances. Faut-il encore être sensible à la personne du Christ et à son message. Seul la prière des justes ayant une grande efficacité peut changer les choses. Influencer favorablement la législation et la politique d’une nation pour que vienne le règne du Seigneur et sa justice.

La Rédaction

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