Seattle: la police abat une femme enceinte

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Selon un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé, « la violence n’épargne aucun continent, aucun pays, et guère de communautés ». Nous rajouterons ni aucune fonction!
Les actes de violence sont répréhensibles, odieux, mais ceux posés gratuitement sont particulièrement abjects.
Malheureusement, c’est bien monnaie courante aux Etats-Unis. Pire encore, venant de ceux censés protéger la population et maintenir sécurité et ordre dans la société.

Jouissant d’une bien triste réputation, les forces de l’ordre de Seattle viennent de s’illustrer dans un nouveau crime à en glacer le sang et ravivant un sentiment de révolte.
Lundi, Charleena Lyles, jeune femme noire de 30 ans, mère de trois enfants et enceinte de trois mois, appela la police pour signaler un cambriolage.

Arrivés sur place, deux officiers tombent nez-à-nez avec la jeune femme, armée d’un couteau. « Reculez! Reculez! », entend-on de la part des policiers avant d’ouvrir le feu à plusieurs reprises sur la jeune femme, dans un enregistrement audio diffusé par la police.
Selon des membres de sa famille, Charleena souffrait de troubles mentaux.

Quand bien même, la question se pose: ces deux officiers n’auraient-ils pas pu la maîtriser tout simplement? Tout en sachant qu’ils étaient équipés d’armes non létales lors de l’intervention.
Peu après l’incident, les pompiers déclarèrent la jeune Charleena décédée, faisant d’elle la nouvelle victime d’une violence gratuite des « forces de l’ordre ». Au moment des faits, plusieurs enfants se trouvaient dans l’appartement.

« Il n’y avait aucune raison de lui tirer dessus devant ses bébés. Ils pouvaient la maîtriser. Même moi j’aurais pu la maîtriser. Pourquoi ne pouvaient-ils pas utiliser un taser contre elle? », s’attrista sa soeur, Monika Williams, sur la chaîne de télévision locale Kiro7.

Au coeur de l’enquête ouverte, les deux agents ont été placés en congés administratifs. Ed Murray, maire de Seattle a dénoncé une tragédie, tout en relevant que les policiers de la ville étaient pourtant entraînés « aux techniques d’apaisement (…) pour faire face à de telles crises ».

Quelles raisons peuvent donc pousser un homme à abattre son prochain de la sorte? Il faut avouer que la police américaine a la gâchette facile. A croire que leur permission de tirer à vue est devenue la solution à tout problème. Les bavures s’enchainent et ne cessent malheureusement. Et les populations pauvres font majoritairement les frais de ces abus de pouvoir.
Pourquoi les policiers ne tentent-ils pas de maitriser, apaiser, contrôler, mais optent aisément pour le meurtre radical? Car oui, il s’agit bien de meurtres, sous couvert de légitime défense.

Plusieurs spécialistes avancent différents facteurs pouvant conduire à une telle violence extrême. Les problèmes familiaux, les groupes racistes, les sectes, les médias et divertissements violents, la drogue, l’accès facile aux armes, les troubles de personnalité, etc. Mais face à tous ces crimes, la Bible vient nous éclairer plus précisément.
Dans l’épître de Paul à 2 Timothée 3 v.1-7, il nous est décrit ces temps difficiles que nous observons où les hommes seront « insensibles, déloyaux, cruels, enflés d’orgueil… ». Et malheureusement, « les hommes méchants avanceront toujours plus dans le mal » (2 Timothée 3 v.13). Christ lui-meme nous prévint que « parce que l’iniquité se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24 v.12).

Mais qui peut pallier à la criminalité et l’éradiquer des coeurs si ce n’est l’Eternel, créateur! Lui seul capable d’ôter les coeurs de pierre et implanter des coeurs de chair (Ezéchiel 36 v.26).
« Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience (…) Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection. » (Colossiens 3 v.12-14).

Audrey Wolber

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