Une exhortation écrite par Yannick NILA

La France est connue pour être le pays le plus social en matière d’aide aux plus démunis. Bien que certaines mentalités demeurent individualistes, tous les dispositifs mis en place pour le bien d’autrui démontrent néanmoins ce côté avenant de la communauté. On a pu le remarquer par la création de diverses associations et la mise en place d’aides.

Dans cet élan, l’association Cap ou Cap, a installé trois garde-manger solidaires sur les grilles du centre social Charenton, situé au 295 rue de Charenton. Avec l’aide d’un collectif d’architectes, l’idée est de faire bénéficier à n’importe qui toutes sortes de provisions alimentaires. Et cela, pour Clément Hélary, responsable de la communication, reste une occasion de faire ce qu’il y a de mieux: donner. «Avec un garde-manger solidaire, on s’adresse à tout le monde. On est tous amené, un jour ou l’autre, à prendre ou à donner, que ce soit pour des questions de disponibilité, d’argent, de motivations… ».

Trois boîtes solidaires

Tout a commencé à Daumesnil, Place Félix Eboué, lorsque l’association met en place des boîtes à dons d’objets. Par la suite, elle perçoit une demande lui permettant d’accéder à des aliments de qualité. Il devint donc évident pour l’association de créer un garde-manger. Dans le but de distribuer des aliments non périssables (boîtes de conserve, pâtes, pain, gâteaux, bouteilles et cagettes de légumes, etc.) afin que toute personne dans le besoin puisse s’y servir librement. Tout un processus pour la mise en place de ces boîtes s’engagea. Il fallut donc trouver le design des boîtes, puis des financements participatifs. Cap ou Cap reçut alors le soutien d’un collectif d’architectes, ainsi que de l’association Nouveau Robinson, qui apporte de temps à autre des provisions. Mi-décembre, les trois boîtes sont fin prêtes et accrochées aux grilles du centre social. L’entretien des équipements est assuré par les usager du centre.
Par un goûter festif, le garde-manger solidaire a été inauguré ce samedi 21 janvier.

Une aide bien précieuse

En pleine crise économique, les denrées alimentaires sont devenues un luxe pour beaucoup, dont le budget financier s’est au fur et à mesure resserré, mais les charges, elles, ne cessent d’augmenter. Certains foyers coulent et n’arrivent plus à gérer, la hausse des prix n’est point pour les aider, tout comme le taux élevé du chômage. L’on reconnaît alors la grâce de l’existence de plusieurs associations, au travail extraordinaire et exemplaire, telles que les Resto du Coeur, ou dans notre cas, Cap ou pas Cap, qui mettent à disposition des plus modestes et pauvres, de la nourriture, tout comme des vêtements. Ainsi ces trois garde-manger, apparaissent comme une aide précieuse pour de nombreuses personnes.

Animé d’un coeur selon Dieu, Cap ou pas Cap apporte l’aide aux nécessiteux. L’on en revient toujours à cette parole qui dit: “il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” Davantage lorsque l’on considère l’autre tel que nous voudrions être considérés. Car c’est en cela, que l’on attire sur nous le regard et la faveur de Dieu. C’est donc à cette oeuvre d’amour que nous devons, chacun, aspirer. Car donner à l’autre s’accompagne d’une plus grande bénédiction.

«C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. » [1 Jean 3 v 10]

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La Rédaction

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