Mort douteuse d’un homme en garde à vue, la police semble maquiller son crime

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Arrestation musclée qui vire au drame ? Bavure policière ? C’est ce que semble révéler le décès plus que douteux d’un jeune homme en garde à vue. Un motard âgé de 34 ans, chef mécanicien nommé Lucas M. Cette triste actualité vient mettre en lumière le dysfonctionnement de nos services de police. Soit, leur mauvais traitement infligé aux détenus ou voire leur art de se couvrir en cas de bavure.
En ce qui concerne M. Lucas M., l’autopsie ainsi que le témoignage de sa famille laissent planer un grand doute quant aux circonstances de sa mort. Pour cela, une enquête préliminaire a donc été ouverte au parquet d’Evry, confiée à l’inspection générale de la police des polices. Qui, à son tour, remit l’affaire entre les mains d’un magistrat instructeur, fin juillet dernier, pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Les faits rapportent qu’au 3 juillet 2017, Lucas M. fut arrêté pour excès de vitesse à moto, puis conduit en garde à vue dans les locaux du commissariat d’Arpajon. Dans la nuit, vers 22 heures, des policiers se rendent au domicile de l’homme pour informer sa famille d’une triste nouvelle. Ils annoncent alors à son épouse le décès de son mari qui aurait tenté de se suicider par pendaison, avec ses chaussettes. Il les aurait coincées dans les trous d’aération de sa cellule. Il subit un premier arrêt cardio-respiratoire lorsqu’il est rapidement emmené aux urgences. Finalement, Lucas M. décèdera le 8 juillet 2017 après 5 jours dans le coma.

« C’est un père de famille très calme, qui ne consomme pas de stupéfiants ni de médicaments. Il n’avait pas de double vie, n’avait commis aucune tentative de suicide ni vécu aucun épisode dépressif »

Très vite, la version des faits apportée par la police est remise en doute par l’avocat de la famille, Me Jean Tamalet. Ce dernier s’étant appuyé sur les dires d’un policier, qui affirmait que M. Lucas se serait étranglé avec une paire de chaussettes nouées entre elles. Cependant la marque de l’étranglement laissé sur le coup du défunt, d’une largeur de 5 millimètres, est beaucoup trop fine pour correspondre à une paire de chaussettes.
L’hypothèse soutenue par l’avocat serait donc que M. Lucas aurait trouvé la mort par étranglement, mais cette fois, avec une paire de lacets, provenant de sa chaussure. Des lacets qui devaient pourtant être retirés à son arrivée au poste, selon la procédure habituelle. Se rajoute à cela, le témoignage de l’infirmier réanimateur. Ce dernier assura à l’avocat que le médecin du SAMU qui transportait l’homme entre la vie et la mort, confirma bel et bien un étranglement par lacets. S’agirait-il d’une tentative de maquillage de la scène et du déroulement du crime? C’est, dans tous les cas, ce que soupçonne Me Jean Tamalet.

« Tout est ouvert. Je n’exclus pas un acte de contention mal maîtrisé dans lequel la personne est allongée au sol et tirée en arrière par le col de son polo. », déclara-t-il.

Car d’autres points plus troublants viennent incriminer les policiers et leur préalable tentative de mascarade. En effet, alors que M. Lucas était mourant, deux policiers déposèrent plainte contre lui pour violence. « Les policiers assurent que l’interpellation s’est déroulée de façon musclée, qu’ils ont dû menacer d’employer leurs Taser pour pouvoir finir de menotter Lucas M. Ils lui reprochent un grand excès de vitesse, une mise en danger de la vie d’autrui, une rébellion, un refus d’obtempérer », rapporte Le Monde. Des accusations abusives d’après l’avocat de la famille qui assure que l’interpellé sembla plutôt avoir une attitude coopérative. Car ce dernier a contacté à deux reprises son épouse, pour lui signaler son arrestation et son placement en garde à vue. Sans pour autant mentionner un quelconque affront avec la police. Et ce, juste après son arrestation.

« La crainte de l'Eternel, c'est la haine du mal; L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, Et la bouche perverse, voilà ce que je hais. » [Proverbes 8 v.13]

Des politiciens gourmands, une justice corrompue et partiale, des avocats véreux, des policiers corrompus, des centres médicaux assurant la mort de leurs patients… Voici le résultat d’un monde s’obstinant loin de la crainte de Dieu.
Quel devient l’avenir de notre société si ceux qui sont censés en assurer la sécurité en sont les destructeurs? Trop nombreux sont les témoignages de victimes d’abus policiers. D’un pouvoir exacerbé, certains d’entre-eux s’adonnent à de la violence gratuite, à des actes répréhensibles, inhumains, bafouant toute présomption d’innocence, ne cherchant pas à comprendre les raisons d’une possible illégalité. Une perte d’humanité volontairement maitrisée pour laisser manifester la haine, le mépris et l’envie de domination, sur des personnes innocentes ou non. Et même si elles ne sont innocentes, méritent-elles pour autant un mauvais traitement ? En effet, si la police américaine sut révéler son manque de modestie, sa partialité et sa violence, la France est loin d’être un exemple. Il va sans dire que la seule différence, exceptée leur méthode de travail, est bien l’armement… à balle de plombs de la police française.

« Ne parlez plus avec tant de hauteur; Que l'arrogance ne sorte plus de votre bouche; Car l'Eternel est un Dieu qui sait tout, Et par lui sont pesées toutes les actions. » [1 Samuel 2 v.3]

« Oui, mais tous les policiers ne sont pas comme ça! » Bien entendu et bien heureusement d’ailleurs. Mais rappelons-nous que c’est Dieu qui instaure en l’âme humaine toute bonté et toute justice. Ainsi que cette vocation à servir dignement l’autre. Jésus-Christ en étant le précurseur, donnant sa vie pour la sécurité et le bien-être de l’Homme.
Mais que personne ne se leurre dans son incrédulité car, toute autorité est sous le regard de Dieu, devant lui rendre des comptes pour chaque action menée. Chacun de nous est donc minutieusement observé à la loupe et pesé à la balance. Néanmoins, pour que chacun puisse vivre en paix et être traité dignement, remettons en prière nos services de police afin que Dieu seul puisse y infiltrer sa justice, son équité et sa compassion.

Wissa KOLOLO

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