Marlène Rodrigues, un talent de Dieu sortie des griffes du vaudou

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Un récit relaté par Yannick NILA & Rany KUTENDA

Un pur talent nous est parvenu du Brésil. Son nom ? Marlène Rodrigues. Sans doute avez-vous eu l’occasion d’entendre son timbre suave et savourer son génie musical au travers de ses albums : « Les Bontés de l’Eternel », « l’Amour de Dieu » ou encore « Père de Gloire ».

Une passion pour la musique émergée dès ses 8 ans et qui traduit, au travers de ses inspirations, ses origines amazoniennes. Sa musique s’illustre d’une grande richesse ponctuée de musique classique, jazz, laissant entendre des tonalités « bossa nova, sambachoro et baiâo, rythmes du Nord-Est du Brésil. Bien qu’elle s’exprime au ton de l’Evangile et pour son Père, Marlène Rodrigues n’a malheureusement pas toujours été une enfant de cœur.

Elevée pourtant dans une culture chrétienne, fréquentant une église baptiste avec sa famille, c’est encore adolescente que la jeune brésilienne s’envole à Brasilia, la capitale. Là, savourant une forme de liberté, loin de toute autorité, elle s’amourache avec les plaisirs du showbiz.

Bien sûr, par son talent et son labeur acharné, elle chante aux côtés de grands musiciens et voit son nom à l’affiche de plusieurs cabarets. Les scènes brésiliennes lui ouvrent leurs portes. Marlène est une véritable star. Mais nous savons, lorsque le monde donne, il le reprend de la pire des manières. La star tombe alors dans la déchéance totale. Cherchant désespérément solution à ses problèmes, elle se tourne vers le vaudou, grande pratique au Brésil. Liée à une grande prêtresse du vaudou Brésilien, son quotidien est alors rythmé de rituels sataniques, invocations des esprits, art divinatoire, louange aux ténèbres. Sans le savoir, Marlène s’est peu à peu engouffrée dans un trou si profond. Dégoûtée, elle rompt avec la prêtresse et ses acolytes. Une décision au prix de sa vie, qui brisera sa carrière…

Alors, elle s’enfuit. En 1986, l’ex-star brésilienne débarque en France pour s’y installer, pensant laisser derrière elle son passé. Que nenni ! Ses vieux démons resurgirent de plus belle et la lutte fut atroce. Mais ce Dieu, qu’elle connut dans son enfance, l’attendait au tournant.

« Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète des nations. », dit l’Eternel à Jérémie son prophète [Jérémie 1 :5]

Un jour, en 2000, alors qu’elle visitait de la famille en Italie, Marlène renoua avec Jésus. Alors qu’elle l’avait tant repoussé, elle le laissa à présent entrer véritablement dans son cœur. Dès lors, ce fut la délivrance, la transformation et une vie nouvelle pour la chantre. Elle consacra au Seigneur Jésus-Christ, sa vie, ses chants, son art entier.

En français comme en portugais, Marlène bénit le peuple de Dieu par ses cantiques nouveaux. Au travers de « Père de Gloire », l’adoratrice y exprime son parcours miraculeux avec le Seigneur. Elle y chante le Psaume 91 :
« Je dis à l'Eternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie! Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, De la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse […] ».

Dernièrement, elle annonçait un ouvrage. Une chose est sûre, en musique comme à l’écrit, Marlène Rodrigues poursuit sa route, toute en finesse et justesse, proclamant de part et d’autre les merveilles de Dieu.

La Rédaction

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