Loïc, 10 ans, tabassé et victime d’injures racistes par d’autres élèves

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Nullement dans l’idée d’influencer l’opinion politique de chacun, en cette période électorale, il est important de songer à l’avenir et l’harmonie inter-communautaire de notre pays. Que proposent nos candidats à la course présidentielle, pour assurer à tout citoyen Français, de toutes origines et couches sociales, le respect de leurs droits fondamentaux? Tel que celui d’être défendu en cas de préjudice, avec équité et justice par exemple. Car, dans cette même justice, qui défend les droits de l’Homme, la liberté et la laïcité, un traitement de faveur est toutefois accordé à certaines communautés. Excepté les communautés noire et maghrébine, stigmatisées à outrance et s’avérant être les éternelles méprisées.

Nos structures professionnelles et scolaires en pâtissent également. Entre les professionnels aux critères d’embauche à la tête et au nom du candidat à l’emploi; Et les écoles des beaux quartiers qui ne dépassent un certain quota d’accueil d’élèves immigrés Français, et ferment les yeux sur les faits d’actes racistes que subissent de nombreux élèves d’origine étrangère; nous sommes amenés à traiter cette triste actualité relayée par de nombreux médias.
Cette injustice que subit une famille, d’origine Guadeloupéenne, habitant dans le Veauche, dans la Loire. Leur jeune garçon de 10 ans, Loïc, subirait des brimades racistes et serait violenté quotidiennement par des camarades de classe, depuis trois ans. Sous l’indifférence totale de son école, de son académie et de la police, maintes fois sollicitées.

« Ces derniers temps, il nous demandait comment était le paradis, est-ce qu'il pourrait aller au paradis pour plus qu'on lui fasse de mal. Il me demandait régulièrement s'il se pendait avec la corde à sauter de sa petite sœur, s'il mourrait rapidement, et très vite j'ai vu que ça n'allait pas », témoigna sa maman sur BFM TV.

Malgré le changement d’établissement dans le passé pour les mêmes raisons, le calvaire du pré-ado le suivit dans sa nouvelle école, Marcel Pagnol. Moqueries, brimades, violences, jusqu’à l’acte de trop. Le 14 mars dernier, quatre élèves l’auraient tabassé, à coup de poing et coups de pied, accompagnés d’insultes racistes tels que “Bamboula” “macaque”, “singe”, durant la récréation, poursuit sa mère. Il en ressortit le corps entièrement tuméfié, dans un état psychologique très préoccupant. Le médecin de famille, lui aussi, tapa du poing. Depuis 2015, il atteste des agressions répétées à l’égard de Loïc. Affirme avoir averti l’inspecteur de l’académie, sans retour de sa part. Et témoigne qu’une brigade de protection des mineurs serait intervenue en 2016, une nouvelle fois sans succès.

« Trois circonstances aggravantes pourraient être retenues : agression d’un mineur de moins de 15 ans, violence en réunion et violence en milieu scolaire », relaye le quotidien Le progrès.
La famille aurait cette fois-ci décidé de porter plainte, non seulement contre les quatre bourreaux de leur fils, mais également contre la municipalité et l’inspection académique. Cependant, ces procédures seront-elles efficaces pour rendre justice à Loïc? En effet, aucun des accusés ne semble être inquiété.
La maire de Veauche ira jusqu’à dédramatiser les faits, les qualifiant d’actes qui se déroulent « dans le cadre scolaire ». Et jette la faute sur la personnalité introvertie du garçon.
En connaissance du cas de Loïc, l’élue ne remettrait pas en cause le personnel éducatif. Un personnel qui n’a certainement pas fait le nécessaire pour sensibiliser l’école ou la classe contre le racisme. Pire encore, elle accuse l’enfant d’avoir des difficultés à s’intégrer, et ce dans les deux établissements qu’il fréquenta. Et affirme qu’on lui signala différents méfaits liés à son intégration, il y a deux ans. Une injustice hélas fréquente et répandue. Nous en avions d’ailleurs fait un sujet d’actualité.

Est-ce si surprenant? La honte et la mauvaise publicité qui recouvriraient les écoles, rectorats, académies et communes, pointées du doigt par des parents en colère, les pousseraient à se détacher de toute responsabilité. Refusant d’être sujets de procédures judiciaires houleuses, visant pourtant à rendre justice à un enfant victime d’abus.
Devons-nous conclure que cette maire, comme bien d’autres, ferait preuve de mauvaise foi? Ignorant volontairement les préjudices du garçon, quitte à accuser ses difficultés d’intégration?
Que dire alors des élèves victimes d’agressions, rejetés par leurs camarades à cause d’un handicap, d’une différence ethnique, ou parce-qu’il est le souffre-douleur de quelques perturbateurs? A-t-elle oublié le taux de suicide qui ne cesse de s’accroître à cause des malaises que vivent ces brimés?

« Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure;» [Actes 17 v.26].

Le racisme et ses valeurs, l’une des plus grandes supercheries du diable pour créer la zizanie entre les créatures de Dieu. Afin de les mener à s’entretuer et par leurs exactions, s’attirer l’opprobre. Car nous sommes tous frères, selon la loi de Dieu. En cela, celui qui hait son prochain est pire qu’un meurtrier, nous rappellent [1 Timothée 5 v.8] & [1 jean 3 v15]. Ces lois et sentences célestes, « celui qui tue par l’épée, mourra par l’épée », en d’autres termes, celui qui frappe sera frappé, condamnent l’Homme à sa perte. S’il ne daigne changer de conduite et être transformé par Christ. C’est ainsi. Aucun homme n’y échappe, même le plus fervent qui soit. Pire encore pour un raciste défendant les causes de l’évangile. Peut-il témoigner de l’amour de Dieu? Ainsi, nos gouvernements insoumis aux codes régis par la Bible, mais qui pourtant, s’inspirent de ce livre pour établir les lois fondamentales, seront à leur tour jugés, par la Bible. Est-il nécessaire de rappeler qu’y résident les valeurs d’unités et de rassemblement, qui permettent le bon fonctionnement d’une société? Mais également, des protocoles à établir en cas d’accueil des étrangers dans un pays, de familles et orphelins opprimés ou dans le besoin… la liste est longue.

« C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. »[2 Corinthiens 5 v.9-10].

Ne demeurons point dans l’ignorance. Bien que nos constitutions aient rejeté l’autorité divine et ses lois, celles-ci sont toujours en vigueur dans le monde visible et invisible, Parole divine oblige. Il serait bon, par une simple réflexion, de remettre en question la responsabilité des parents. Qui inculquent à leurs enfants la haine de l’autre. Sont-ils conscients du malheur qu’ils attirent sur les leurs? De surcroît, étant auteurs de leur éducation, ne devraient-ils pas être également trainés en justice? Car ils ont fait de leurs enfants, des acteurs d’une société en décadence.

Wissa Kololo

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