La médecine progresse mais demeure dubitative sur la question de l’euthanasie. Notamment en France, où les médecins se penchent davantage sur l’assistance médicale au suicide. Pour les personnes soignées il est plutôt question de mettre fin à une longue souffrance. Un avis mitigé sur la question classe la France parmi les pays opposés à l’euthanasie, contrairement à la Belgique qui l’a légalisé en 2002.
Une question de vie ou de mort ?
On compte en effet un certain nombre de patients qui se résolvent à choisir la mort face à la maladie, contre l’agonie. Entre les maladies incurables et d’autres non identifiées, la tension monte en grade pour les professionnels de santé, qui se trouvent face à une délicate situation où leurs décisions vont compter pour la survie du patient. On parle alors d’euthanasie active ou passive. Soit les médecins administrent une substance au patient dans le but de provoquer sa mort, ce que l’on désignerait d’euthanasie active ou bien l’euthanasie passive qui, elle, se traduit par un arrêt de traitement, d’hydratation artificielle, d’alimentation ou d’application de soins soulageant le patient avec des effets secondaires qui abrogeraient sa vie. C’est bien ce que la loi Leonetti de 2005 prévoyait.
Dans ces circonstances, le patient voit sa vie comme une souffrance, rendu complètement dépendant de la maladie, il perd toute capacité naturelle. Plongé dans ce sentiment de culpabilité d’être un poids pour les autres, il se sent obligé d ‘opter pour ce choix. Une solution plus ou moins égoïste.
L’écrivaine Anne Bert l’a choisi. Atteinte d’une maladie neurodégénérative, la sclérose latérale amyotrophie, c’est avec le soutient de ses médecins qu’elle décida de mettre fin à ses jours, le 2 octobre 2017. Un moyen pour elle de défendre le droit d’euthanasie en France; une mort digne selon elle. Elle voyait sa maladie comme une longue affliction avec laquelle elle devait vivre.
Malheureusement, Anne Bert n’était pas la seule à porter le lourd fardeau de la maladie au point de réagir de même. Pire encore face au pessimiste des médecins et la violence de la maladie, qui détruit à petit feu, jusqu’à perdre l’usage de ce qui fait de nous une personne entière. Arriver au point de ne plus pouvoir s’exprimer ni agir seul, mais être totalement dépendant des autres.
Le désespoir gagne alors de nombreux patients. Non, ne laissez pas vos pensées sombrer ainsi. Et ce, même si tout laisse à croire qu’il n’y a plus d’autre alternative. Sentez en vous, il y a forcément une infime pensée intérieure qui veut croire, qui veut se battre pour vivre.
Nous ne sommes pas certes maîtres de notre vie, mais survivons chaque jour face aux circonstances de la vie. La difficulté de cette réalité nous pousse à flancher, et faire de mauvais choix.
Si bien que la pensée d’un miracle est une conception folle et inimaginable pour beaucoup.
Pour ceux qui luttent dans ce combat, nous voulons, en tant qu’enfants de Dieu, vous communiquer cette ferme assurance qui nous habite, demeurant sous la protection de notre Père.
Vous vous sentez impuissants, faibles et vaincus par cette situation ? Sachez qu’il y a ce Dieu qui nous a crées, et tant aimés, qui par ses meurtrissures nous a guéri [Esaïe 53 v.5].
Il peut raviver la flamme de la foi qui conduit à la guérison totale, car ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu [Luc 18 v.27]. Amen !
A présent, ne voyez plus la mort comme une solution, car en la choisissant vous abdiquez, mais plutôt Christ comme La solution, qui rend victorieux face à la maladie.
Perla Kouam Waffo / Audrey Wolber
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