Une exhortation écrite par Yannick NILA

Ni blancs, ni noirs, les Albinos semblent être de véritables hybrides, persécutés pour leur différence, ou attirent l’attention par leur beauté physique, angélique et troublante. Une bénédiction? Pour certains évidemment ! Signe d’une particularité physique, atypique et exceptionnelle. L'absence de mélanine permettant la coloration des poils, des cheveux et de la peau, serait par ailleurs un avantage dans le secteur du cosmétique et de la mode de luxe. Nous pouvons constater leur regain de popularité auprès des grandes firmes, certains devenant même des égéries mode et beauté, ces derniers temps. Pour élargir ses horizons, la rareté physique, serait pour le secteur du luxe, une plus-value pour toujours plus de ventes et d’authenticité. Ashley Graham, Shaun Ross, ou encore la sublime Diandra Forrest et l’un des plus populaires, Jewell Jeffrey, pour ne citer qu’eux, sont tous égéries de grandes marques de luxe ou mannequins défilant pour les plus grands. Ces Top models sont l’exemple d’une ouverture d’esprit de plus en plus accrue dans notre société acceptant enfin, toutes les différences physiques.

Cependant, dans certaines parties du monde, en Afrique par exemple, tel qu’en République Démocratique du Congo, au Gabon, mais aussi au Mali, au Kenya, ou encore au Burundi, Mozambique, Tanzanie, et pour finir, au Swaziland, être atteint d’albinisme serait un réel danger. Alors qu’en occident, où ils sont traités comme tous citoyens et intégrés dans la société, les albinos, comme nous le savons, ont un suivi médical régulier en raison de leur peau sujette à des soins permanents. Tout le contraire en Afrique. Considérés comme des anomalies, signe de malédiction, les personnes albinos seraient mises à l’écart de leurs patries, de leurs familles pour une majorité, et cela, dès l’enfance.
Les Albinos Africains sont « […] souvent marginalisés, élevés dans la plupart des cas par des mères seules, soupçonnées, comme toujours, d’être à l’origine de cette « anomalie », pauvres, n’ayant pas accès au suivi médical indispensable vu leur vulnérabilité et n’ayant pas pu bénéficier d’une scolarisation même élémentaire. », peut-on lire dans l’article « L’Afrique et ses minorités : (1) Situation des Albinos en Afrique », publié sur L’Afrique Des Idées.

Pire encore. Certains confirment qu’un « Massacre des Albinos en Afrique » se prépare. Pour acquérir de la puissance financière et tout autre bienfait par le biais de rites occultes, des fidèles adeptes de la sorcellerie auraient pour conseil d’apporter un membre corporel d’un albinos car cela aurait de puissante vertus mystiques. Résultat garanti.
« Entre 2007 et 2009, une soixantaine d’albinos ont été exécutés et démembrés au Burundi et au Kenya. Ces homicides ont poussé plus de 10.000 Tanzaniens, Kenyans et Burundais souffrant d’albinisme à abandonner leurs villages pour se réfugier en zones urbaines ou vivre en cachette », poursuit l’article.

Hélas, le taux de crime rituel ne cesse de croître. En effet, il est recensé que depuis 2007, s’est accru le nombre d’exactions à l’encontre de ces minorités. En cause, l’idée répandue qu’avoir une partie corporelle d’un albinos apporterait santé et richesse. Ainsi, des dérangés feraient fortunes en faisant commerce de jambes ou de bras d’un enfant, valant 2000 euros pièce. Un véritable commerce satanique prometteur s’est donc mis en place.
Exemple, depuis 2013 au Malawi se multiplient les enlèvements et meurtres, des actions ténébreuses, très souvent organisées par les familles, désireuses d’obtenir un peu de sous. « Ils font l’objet de rites macabres durant lesquels leurs os et leurs membres sont utilisés, le but étant d’attirer richesse et pouvoir. Ces meurtres sont souvent commis après des enlèvements que la famille aide à organiser en échange d’une compensation financière », témoigne l’article Au Malawi les Albinos sont menacés d’extermination, qui dénoncera au passage, le manque de réaction des autorités du pays. Depuis peu, ces exactions criminelles prirent une autre envergure, poussant L’ONU à faire retentir la sonnette d’alarme, parlant de « groupe en danger, menacé de disparition méthodique ». En effet, le pays compte 10 000 citoyens touchés par l’albinisme, une minorité menacée d’extermination. L’organisation fit appel à une experte indépendante sur les droits des personnes atteintes d’albinisme, Ikponwosa Ero.
« Dans le contexte actuel, les personnes atteintes d’albinisme sont prises dans une spirale de peur et de pauvreté. Beaucoup ne dorment pas paisiblement et restreignent leurs déplacements », constate-t-elle en trotte. Elle délivra d’ailleurs un rapport très alarmant dans lequel elle dénonce les conditions de vie, les atteintes psychologiques, les sévices inhumains des milliers de citoyens albinos du Malawi.

Au Burundi, on parle de traque des albinos

« C’est dans la nuit du 17 février, aux alentours de 1 heure du matin, qu’un groupe d’hommes a pénétré dans le domicile de la fillette. ‘Ils ont frappé ses parents avant de l’enlever’, poursuit la responsable administrative. Ces derniers ont alerté les voisins qui se sont lancés à leur poursuite, mais ils n’ont finalement retrouvé que le corps de la petite fille, tuée et démembrée, les bandits ayant emporté un de ses bras », annonça Marie-Claudine Hashazinka, administratrice de la commune de Busoni. Il est rapporté par la justice Burundaise, qu’un trafic d’organes humains d’albinos destinés à la confection d’élixir de charme favorisant la santé et le succès politique, effectif entre le Burundi et la Tanzanie a été démantelé en 2009. Des délinquants criminels arrêtés qui s’évaderont pourtant deux ans plus tard.
Et les mythes ne s’arrêtent pas là. Apparement, au Zimbabwe, une rumeur affirme qu’avoir des rapports sexuels avec une femme albinos guérirait du VIH. Incroyable. Imaginez le chaos, des femmes, hommes et enfants, violés pour des soi-disant vertus de guérison. Des vies volontairement hypothéquées.

Très peu de sanction à l’égard de ces malfrats démoniaques. Habituée à des pratiques occultes et rituels en tous genres, l’Afrique ne considère pas comme étant urgent, ces crimes et ces délits d’une gravité sans précédent à l’encontre de la population albinos. Pour ainsi réagir, faire un semblant de fermeté pour répondre aux cris de familles et associations dépitées, la Tanzanie condamnerait alors… de mort les attaques d’albinos. En effet, quand des personnes survivent aux sévices barbes de leurs bourreaux, devenant ainsi des invalides, celles malheureusement décédées, reposent dans des tombes scellées pour éviter tout vol de leurs corps dans le cimetière. Ahurissant !

« Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J'oublierai aussi tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi: Je changerai leur gloire en ignominie. » [ Osée 4:6-7 ]

Ce verset biblique est-il révélateur de l’état physique et spirituel d’une Afrique qui peine à sortir de l’ombre ? Toute puissante dans les premiers siècles, l’Afrique est à ce jour en retard sur tous les fronts. Elle ne semblerait pas mesurer la gravité de sa situation, préfèrerait demeurer dans ses traditions arriérées, que de chercher l’évolution et l’émancipation, pour ainsi courir à vitesse égale avec les pays de l’Occident. Triste réalité que d’assister à la multiplication des fruits d’une pauvreté d’esprit, propre à l’africain. Des propos durs, il est vrai, mais tristement constatés. Au lieu de fournir des efforts pour son propre développement et faire face au mal qui ronge les vies de millions de citoyens de la Terre-mère, l’Homme d’Afrique, complexé, veut tout, tout de suite. Quitte à tuer, sacrifier et détruire les vies de son prochain, et cela, pour son bien-être personnel. L’Eternel Dieu a pourtant maintes fois manifesté sa toute puissance dans ce continent à l’origine du monde, qui ne désire abandonner ses pratiques obscures, et meurtrières pour des raisons de Respect des traditions familiales. Quelle honte ! Voici là un bon sujet de prière pour nos intercesseurs.

La Rédaction

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