Le Gospel Singer, James Fortune condamné pour violence conjugale

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Dans l’actualité ce mois-ci. James Fortune, membre de la pléiade d’artistes Gospel américains, a plaidé coupable, le 8 mars dernier, pour violence conjugale. Nominé aux Grammy Awards, célèbre pour ses six albums, dont le dernier sorti en 2014 « Live Through It », James Fortune, interprète de « You Survived », s’apprête à croupir 5 jours au fond d’une cellule. Désolant.

Les faits remonteraient à Octobre 2014. Cette nuit-là, dans leur résidence de Stafford au Texas, la femme de l’artiste Gospel en sortira avec plusieurs côtes cassées et d’atroces souvenirs. L’on ne connait certes les raisons exactes d’une telle impétuosité, mais le rapport des enquêteurs indique que l’époux furieux frappa sa femme au moyen d’un tabouret en bois, avant de l’assener de violents coups pour enfin la projeter contre un mur. Tout cela en présence des enfants. Alors que la victime fut transportée à l’hôpital, l’affaire, quant à elle, atterrit sur le bureau du juge, Maggie Jaramillo. Qui condamna l’artiste, comme nous le disions, à cinq jours de détention ferme, mais également à cinq ans de probation. Si violation, le Gospel singer encourrait dix ans de prison ferme.

La Cour l’a également condamné à 175 heures de travaux publics, complétées par un programme de réhabilitation. Sans oublier de préciser la mesure d’éloignement qui lui incombe de respecter à l’égard de sa femme et de ses enfants.

Cette condamnation, bien que mince, sa femme l’a accepté pour préserver leurs enfants du stress d’un procès.
« J’espère qu’à travers cela, tu obtiendras de l’aide. Une aide sérieuse. Bien que cette probation pourrait être une claque sur le poignet, j’espère que tu prendras ce moment pour t’améliorer et changer quelque chose en toi pour ton futur. », écrivait-elle dans une déclaration lue à la Cour.

Un fait exceptionnel ? L’on aurait espéré. Malheureusement… Il semblerait que l’artiste en soit à sa seconde condamnation pour violence familiale. En 2002, il écopait de six ans de mise à l’épreuve pour avoir brûlé à l’eau bouillante son fils de 4 ans, à l’époque. L’enfant brûlé à plus de 40% de son corps, récolta, selon le père, une sévère punition pour avoir colorié sur une table de son école.

Il est alors fâcheux de constater l’accès à la violence de Mr. Fortune. Sans doute, issu d’une éducation de fer. Qui malgré une première condamnation ne semble pas être parvenu à se débarrasser de ses démons. Quel exemple pour cette génération de serviteurs ? Lui dont la musique, rappelons-le, à la gloire de Dieu, est écoutée de par le monde.
Et ne semblant pas être plus atteint que ça, il publia, sur son compte Instagram, le même jour de sa condamnation, la couverture de son tout nouveau livre intitulé : « Praying Through It : 365 days of Prayers That Make Praying Easy » et en assure confiant, sa promotion. Comme on dit si bien dans le milieu artistique : The Show must go on !

Mais pour un évêque dit du Seigneur, appelé à être irréprochable et exemplaire, cela se révèle assez consternant. Certes, il n’est exclu à personne de chuter et de pécher, mais l’erreur est alors de demeurer dans cette position. Nous osons espérer que le cœur de cet artiste, quoi qu’ait pu faire son épouse, se tourne vers la repentance. Pour le bien avant tout de sa personne, sa famille ainsi que de tous ceux qui le suivent et l’écoutent.

La Rédaction

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