L’Iran et l’Irak frappés par un lourd séisme

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

La terre a encore rugi ce dimanche soir à l’est du globe. Et les victimes sont considérables. De magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter, un séisme particulièrement violent a causé le chaos, à 18h18 (heure locale) en Iran, en Irak, faisant même ressentir ses secousses jusqu’au sud-est de la Turquie. Un terrible bilan faisait état, ce lundi, d’au moins 421 morts et plus de 7000 blessés. Plusieurs routes sont détruites et de nombreux villages privés d’électricité.

Ce lundi matin, aux alentours de 9h30 (7h00 à Paris), les autorités iraniennes annonçaient à la télévision le bilan catastrophique, prévoyant malheureusement son augmentation, compte tenu de la difficulté des secours à atteindre les zones sinistrées. Car si toutes les provinces de l’Irak ont été touchées, c’est bien en Iran que le séisme a été le plus meurtrier, notamment dans la province de Kermanshah. Et comme si cela ne suffisait pas ; il a été suivi de près de 150 secousses, plus ou moins fortes, pendant la nuit de dimanche à lundi.

Certes freinés par les ruines et l’électricité coupée, de nombreux secours, regroupant ambulances, armée, secouristes, ont été déployés dans les provinces. Où sont distribuées des tentes, des couvertures, de la nourriture et de l’eau. En effet, en raison des risques d’effondrement, les familles ont été conseillées de dormir à la belle étoile.

Ce nouveau désastre nous amène à penser que la relation entre l’Iran et la terre semble très tendue. Car en 2003, cette dernière engloutissait la ville historique de Bam, emportant avec elle au moins 31.000 victimes. Dix ans plus tard, le pays fut à nouveau frappé par deux séismes de magnitude 6,4 et 7,7 à quelques jours d’intervalles.
Ce déchainement climatique ne vient en rien remonter le moral de cette population déjà sauvagement meurtrie par les guerres et ravages dont elle est victime depuis des années maintenant.

Vers la fin d’un monde cruel

Si vous parcourez les textes bibliques et plus particulièrement le récit du Seigneur notre Christ, vous apprendrez ce qu’il annonça sur les phénomènes climatiques dont le monde est victime aujourd’hui. « Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » [Matthieu 24 v.7-8]. N’est-ce pas notre triste réalité ?! L’on a, par ailleurs, coutume de dire que ces signes annoncent la fin du monde. Mais il est bon de décortiquer les caractéristiques en cause de ce monde ? Dans son discours, le Seigneur précise qu’en ces temps, l’iniquité se sera accrue, l’on verra même l’abomination de la désolation prendre place en lieu saint, des faux prophètes s’élever, les enfants de Dieu tués, le déferlement de la haine, la trahison et la séduction. Un monde corrompu par l’égoïsme, la cupidité, l’injustice. C’est donc au règne du mal qui sévit que le Seigneur va mettre un terme. Sur quoi, viendra après son éternité dans son royaume, sa nouvelle terre. Mais nul ne sait quand surviendra le jour J. Et en attendant nous n’échappons guère aux catastrophes d’une terre corrompue et malmenée, poussant le monde à enterrer jour après jour, ses morts. La douleur est inimaginable et notre compassion à sa hauteur.

Mais à ceux encore ici-bas, jouissant, par grâce, du souffle de vie, quel choix faisons-nous ? Car cette fin à l’allure tragique n’est pas si malheureuse pour ceux appartenant à Dieu ; aux vivants enlevés par le Seigneur, aux morts ressuscités en Christ. Pour cause, le Seigneur dira, dans son même discours que « celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » [v.13], celui qui surmontera les temps de forte désolation. Pour une éternité dans sa paix, son amour et sa justice. Il n’est pas trop tard de s’échapper de la douleur pesante de ce monde en destruction, en rejoignant les rangs du Christ, qui offre sa consolation et sa restauration aux plus meurtris.

Nos sincères condoléances aux familles et proches des victimes.

Audrey Wolber

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