En juin dernier, nous vous informions, chers lecteurs, de la restauration entamée depuis mai, de
l’édicule abritant le tombeau du Christ, à Jérusalem. Celui-ci avait été reconstruit en marbre, suite
à un incendie datant de 1809.
L’édifice sévèrement endommagé, notamment par les intempéries et l’afflux quotidien et important des
milliers de pèlerins et touristes, réclamait une restauration conservatrice, c’est-à-dire une démolition
puis une reconstruction à l’identique et une consolidation. Un chantier titanesque financé à hauteur
de plus de trois millions d’euros, par les Grec-orthodoxes, les Franciscains et les Arméniens. Sans
oublier les financements publics du gouvernement grec et des bienfaiteurs privés.
Bien que le lieu demeure toujours accessible aux touristes et pèlerins, ceux-ci durent prendre leur
mal en patience et ce, durant trente-six heures, le temps de laisser place aux ingénieurs d’entamer
une étape cruciale de la rénovation. La journée du mercredi 26 octobre s’est, pour ainsi dire, inscrite
dans les annales historiques et scientifiques.
La plaque de marbre recouvrant le tombeau du Christ, selon la tradition chrétienne, a été soulevée,
pour la première fois depuis le 19 novembre 1809.
Outre, l’évènement historique, le but était de permettre l’injection d’un mortier destiné à solidifier
l’ensemble de la structure.
Son ouverture offre également la possibilité de procéder à une batterie de tests, permettant d’analyser
les matériaux qui composent le sépulcre ainsi que sa surface rocheuse.

“Nous avons été surpris par la quantité de matériaux de remplissage […] Ce sera une longue
analyse scientifique mais nous serons enfin en mesure de voir la surface d’origine sur laquelle, le
corps du Christ aurait été déposé”, déclara Fredrik Hiebert, archéologue de la National Geographic Society.
Un grand moment d’émotion pour Antonia Moropoulo, la chef de l’équipe d’archéologues et responsable
des travaux de rénovation. Elle précise même qu’au soulèvement de la dalle, tous les appareils
électromagnétiques se sont affolés et pour certains, ont cessé de fonctionner.
Ce qui pousse Jean-François Colosimo, historien des religions, à rappeler le mystère de la foi résidant
dans la vie et la Résurrection du Christ, bien que les prouesses scientifiques apportent des éléments de datation, de concordance.
Comme nous vous le disions, en juin dernier, se rendre par curiosité d’âme sur les pas du Christ,
ne relève rien de mal en soi… tant que la porte de l’idolâtrie reste close. Car notre Christ, notre Dieu est vivant.
Toutefois, par intérêt purement scientifique, les plus curieux découvriront le mois prochain, sur la
chaîne National Geographic, un documentaire révélant le travail actuel des archéologues.
La rénovation devrait se poursuivre jusqu’en début 2017.
La Rédaction
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