« Hope &Joy », un rayon de salut pour les victimes de prostitution

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Hope and Joy s’attache à faire renaître des femmes, des êtres humains à part entière : des enfants de Dieu, aimés en tant que tels.

Bien que nous le pensions révoqué depuis 1848, l'esclavagisme existe toujours !
En effet aujourd'hui la captivité ayant pris une forme plus discrète par le subterfuge de la prostitution, ne déracine pas sa signification pour autant. Des jeunes demoiselles venant d'autres pays en quête d’une vie meilleure, se laissent appâter par des proxénètes. Ceux-ci promettent la belle vie, l'amour et tout ce dont elles ont besoin et qu'elles ne pourront jouir dans leur pays d'origine.

Séduites, elles prennent le large et se retrouvent dans une nation différente sur le plan culturel. Cette antinomie incite une disjonction entre la société et elles, qui ne peuvent malheureusement compter que sur leurs gourous. Afin de leur venir en aide, une association sous le nom de « Hope & Joy » a été créée. Le vice-président Daniel Mattioli associe cette pratique dépravée à du « dressage » et précise que « Quand, contrainte à une dizaine de passes (rapports sexuels) par jour, une jeune fille se voit isolée en pleine campagne avec un client violent, cela emmène inévitablement des peurs et des traumatismes ». Il est éminent de rappeler que 95% des individus qui se prostituent à Montpellier, le font sous l'ordre de leurs proxénètes.

D'après Siddarth Karta, expert dans le domaine, connaissant sous le bout des doigts le trafic humain, nous apprenons que le chiffre d'affaires annuel varie entre 5,4 et 7,6 milliards d'euros. Afin de mener à bien le trafic, les ravisseurs utilisent comme arme la peur. Les victimes, déracinées deviennent vulnérables, ce qui laisse une porte ouverte pour les dirigeants de ce réseau de pétrir ces jeunes femmes.

Éphésiens 6 : 12 nous rappelle que sur cette terre nous devons batailler contre les dominations, les autorités ainsi que les princes de ce monde. En décryptant ce passage biblique nous saisissons qu'une domination s’apparente à l’envoûtement par une puissance.
Les jeunes femmes deviennent ainsi des esclaves sous le joug de leurs dominateurs. Or, la Parole de Dieu poursuit en ces termes : « Si donc le Fils vous affranchit vous serez réellement libres » [Jean 8 :36].

L'association « Hope & Joy » nous éclaire alors sur son objectif : « nous cherchons à leur amener de la joie et de l'espoir dans leur univers innommable ».
Dieu seul peut secourir et transformer une situation chaotique. Et c’est donc en Lui seul que ces victimes trouveront la paix du cœur, l'amour et par-dessus tout, la sécurité.
C'est dans cette perspective que les bénévoles de l'association vont au croisement de ces jeunes femmes. Des grands boulevards aux routes de campagne.

L'appellation de cette association aurait été inspirée par une des premières filles qu'ils ont rencontrées. « L'une des premières filles rencontrées avait pour pseudonyme le nom de Joy. Chemin faisant avec elle, très tôt, nous avons vu l'espoir apparaître dans ses yeux et dans les nôtres : le nom de l'association était trouvé », nous relate Daniel Mattioli.
Ayant pour but de redonner de l'espoir et de la valeur à ces jeunes femmes, les bénévoles leur annoncent la Bonne Nouvelle. La Parole qui les console, qui ouvre les yeux et leur fait comprendre qu'elles sont avant tout des créatures merveilleuses de Dieu.
Conscientes par la suite, de l'amour que Dieu leur porte, nos jeunes femmes reconquièrent la paix et la joie. « Quand une jeune femme esclave, abusée et arrachée à sa famille chante un Gospel a cappella dans la rue, quand une autre encore, au lieu de prier pour ses maux, prie pour moi et ma famille, je reçois énormément. », poursuit un Daniel Mattioli, stupéfait par ces témoignages merveilleux.
D’autant plus qu’ils prouvent encore et encore l’amour inconditionnel de Dieu pour ces femmes délaissées, à qui il procure réconfort et salut.

N’oublions pas bien-aimés que notre Seigneur Jésus-Christ marchait aux côtés des marginalisés, des gens de mauvaises vies, dit-on, ce qui lui a valu des critiques de la part des Pharisiens. Mais à cela, il répondit : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.
Suivons alors ses pas…

La Rédaction

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