Fugues, disparitions, suicides; des fléaux qui ravagent les jeunes

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Souvenons-nous de ce que nos parents disaient autrefois: « ne parle pas à des inconnus » ou bien « n’accepte rien de quelqu’un que tu ne ne connais pas ». Bien que dans notre inconscience, nous n’en comprenions pas forcément l’intérêt, le taux accru de disparitions nous fait raviver ces paroles protectrices et préventives dans nos esprits.

En moins de six mois, les cas de disparitions, fugues et suicides chez les jeunes, ont considérablement augmenté. Ce qui nous laisse perplexes et nous pousse à nous questionner sur ces phénomènes qui viennent ôter la vie de ces jeunes gens. Dans ce thème, nous voulons aujourd’hui, vous faire part chers lecteurs, d’une nouvelle disparition; celle d’un jeune étudiant à Dijon.

Depuis le 6 mars 2017, Matthieu Barberis, n’a plus donné signe de vie. Originaire de la Yonne, l’étudiant âgé de 18 ans, est en licence d’anglais à l’université de Dijon (Côte-d’Or). Depuis cette date, le jeune homme n’est pas retourné à son domicile. Ce qui alerta l‘Etat major de la Direction départementale de la sécurité publique de Côte-d’Or. Selon lui, ce ne serait pas dans ses habitudes. La police lance donc un appel à témoins.
Le jeune homme mesure 1m85, mince, aux yeux bleus, cheveux pratiquement rasés, et chaussant du 43. Pour pouvoir le retrouver, toute personne possédant une quelconque information est priée de contacter l’hôtel de police de Dijon au 03 80 44 56 16.

Un autre appel à témoin, pour un autre cas similaire. La disparition de Floriane Bigot, âgée de 22 ans. Alors qu’elle était partie au club Apollo Night accompagnée de son père, ce dernier aurait perdu de vue sa fille. Selon des témoins, elle serait partie avec un homme. Egalement, les forces de l’ordre mettent à disposition ce numéro : 06 92 42 82 89, pour toute personne ayant des renseignements.

Depuis, l’on dénombre plusieurs disparitions, à l’instar de la jeune Mona Dumoulin-Minguet, portée disparue le 14 février ou encore Martin, le 17 février. Tous deux ont malheureusement été retrouvés morts dans le parc du château de Rambouillet. Martin, lui, a été retrouvé le 21 février tandis que Mona, le 27. Et si l’on n’était pas assez inquiets, voici également l’histoire de la jeune adolescente d’Armentières, qui avait fugué pour aller retrouver son petit ami plus âgé qu’elle, à une centaine de kilomètres de chez elle.

L’on assiste à une jeunesse qui s’effondre. Mais que se passe-t-il? Recherche-t-elle sa place dans la société? Se sent-elle incomprise? Ou ne parvient-elle pas à supporter la pression des études, des parents, des camarades de classe? Notamment les victimes d’harcèlement. Tant de facteurs nuisibles qui l’entourent.
Oui “Parce que le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira” [Matthieu 24 v.12], nous enseigne le Christ. C’est la réponse à nos questions. Le mal, ses vices, profondément ancrés dans cette société actuelle, répand son aura de malheur, poussant ainsi, les plus faibles, les plus touchés, à se suicider, à fuguer pensant trouver la paix et le bien-être ailleurs. Ou encore les plus robustes à capturer, enlever, torturer et tuer, pensant eux-aussi satisfaire un besoin.

C’est donc un sujet primordial pour lequel nous vous invitons à prier, chers lecteurs. Pour cette jeunesse. Afin que Dieu nous préserve du malin, ses tentations et ses chuchotements à l’oreille nous poussant à commettre l’irréparable. Que face au mal, l’amour du Christ rayonne et s’imprègne davantage dans les coeurs.

Wissa Kololo

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