De nombreuses personnes disparaissent du jour au lendemain, laissant des familles sans nouvelles, inquiètes. Bien que les raisons soient multiples, ce qui semble être fréquent est la thèse de l’enlèvement. Une évidence quand on remarque le taux élevé de criminalité et la présence de toute sorte de malfrat rôdant à l’extérieur pour attraper leurs victimes. Qui s’avèrent être en général, des enfants ou adolescents. Mais quel plaisir y a-t-il à les kidnapper? Ces crimes en grand nombre, créent hélas un climat d’insécurité pour nos foyers, et à travers le monde. Nous ne sommes en effet à l’abri de rien.
L’une des disparitions les plus marquantes d’Amérique
C’est aux Etats-Unis que les Américains ont fait face à l’une des disparitions les plus marquantes de leur histoire. Le 25 mai 1979, le petit Etan Patz, 6 ans, allait pour la première fois prendre le car, tout seul. Près du domicile familial, dans le quartier de Soho à Manhattan, lorsqu’il disparut. Ce fut un traumatisme pour chaque habitant du quartier, abasourdi. D’autant plus que rien de ce que l’enfant portait ou possédait ce jour-là, ne fut trouvé. L’avancée scientifique et technologique pauvre de l’époque, rendait plus difficile les recherches pour obtenir des réponses. Identifier un coupable sans aucune piste, était donc impossible aux enquêteurs. Alors, pendant plusieurs mois, le visage du garçon apparaissait sur de nombreuses affiches, écrans de Times Square, et même sur des boîtes de lait. Une première!
L’enquête sur ce crime mystérieux dura 37 longues années. Le macabre suspens prit fin en 2001, éteignant ainsi les lueurs d’espoir. Le petit Etan fut déclaré officiellement mort. En 2012, son agresseur, le présumé coupable, Pedro Hernandez, 56 ans, fut retrouvé et inculpé de l’enlèvement et du meurtre d’Etan Patz.
Un premier procès se tint durant quatre mois. Mais au moment des délibérations,
l’un des jurés s’était opposé à voter la culpabilité de Pedro Hernandez. Conséquence
face au vote non unanime du jury, le procès fut annulé.
Vint un second procès. Devant la cour, l’accusation exposa à nouveau les confessions
du présumé coupable. Mais la défense rétorqua qu’elles lui auraient été soutirées
de force par la police. De plus les confessions que l’accusé aurait faites à ses
amis seraient prescrites aujourd’hui.
Âgé de 18 ans lors des faits, Pedro Hernandez travaillait dans une épicerie près
de l’arrêt de bus. Selon la police, il avoua avoir attiré l’enfant au sous-sol de
l’épicerie; et l’aurait étranglé. Puis, il mit son cadavre dans un sac plastique et
un carton, pour le jeter dans une poubelle des alentours. Mais, selon la défense,
ses aveux ne peuvent être valables, jugées anciens et ambigües. Se rajoute à cela,
la personnalité de Pedro, décrit comme étant un homme déséquilibré mentalement,
confondant fiction et réalité. Mais qu’à cela ne tienne, Pedro Hernandez a été déclaré coupable.
Cette affaire des plus tragiques secoua les parents du quartier. Et permit d’ailleurs
la création du Centre des Enfants disparus aux Etats-Unis. Un réseau devenu international.
Dans l’attente de l’annonce de sa peine, le 28 février prochain, nous ne pouvons
demeurer insensibles face à cette tragédie. Qu’elle soit pour nous, Eglise du Christ,
sujet de prière. Afin que la main de Dieu puisse protéger chaque enfant exposé à cette
réalité de la vie si cruelle.
Notre prière, chers lecteurs est : “Seigneur,
garde nos enfants comme la prunelle de l’oeil, cache-les à l’ombre de tes ailes, loin
des méchants qui les pillent et des ennemis mortels qui les cernent.” [Psaume 17 v.8]
La Rédaction
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