Au Pakistan, une jeune fille est condamnée à être violée

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le traitement de la femme recèle encore de nombreuses disparités selon les pays. Malheureusement, la mentalité sexiste n’a toujours pas tiré sa révérence. En particulier au Moyen-Orient où les hommes n’hésitent pas à profiter de la vulnérabilité des femmes pour les traiter encore comme des objets. Bien qu’heureusement, certaines campagnes de sensibilisation sur la situation tendent à circuler permettant à une infime résistance féminine de se mettre en place. Mais encore bien fragile et minoritaire.

Réfractaire et fermée, ce ne sera qu’en 2013 que l’Arabie Saoudite a adhéré aux campagnes dénonçant les violences perpétrées contre les femmes. Principalement les viols, crimes très fréquents dans les pays orientaux marqués par l’inexistence de l’égalité entre les sexes.
Si bien que de multiples actualités plus scandaleuses les unes que les autres ne cessent d’émerger.

Au Pakistan, il y a deux semaines, non bien loin de la ville de Multan, une jeune fille fut condamnée à être violée pour répondre des crimes commis par son frère, jadis. Ce dernier ayant violé une adolescente, qui s’avérait être sa cousine.
Une condamnation qui rappelle combien le pays souffre d’une carence de système judiciaire équitable, laissant plusieurs villages à la merci de l’autorité de leurs conseillers. Surnommés « les sages », ce sont eux qui font régner leur loi. Malheureusement, la plupart du temps, ils répondent à la violence par la violence, s’appuyant sur l’idéologie, bien qu’illégale, « oeil pour oeil », « dent pour dent ». Principales victimes de ce système, les femmes, hélas.

Ainsi dans ladite affaire, les conseillers décidèrent que le frère de la victime, cousin de l’agresseur, devait lui aussi, à son tour violer sa cousine, soit la soeur de l’agresseur. Vous suivez? Une punition plus que barbare, qui affecte bien plus les jeunes filles que le prétendu coupable. Une triste coutume pakistanaise.
Pour beaucoup encore aujourd’hui, il est préférable de répondre au mal par le mal; mais rappelons-nous ces mots du Seigneur Jésus-Christ: « Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique » [Luc 6 v.29].
Car c’est bien à Dieu qu’appartiennent la vengeance et la rétribution, en ne doutant guère comme le dit l’apôtre Paul que « celui qui agit injustement, recevra selon son injustice, et il n’y a point d’acception de personnes » [Colossiens 3 v.25].

La justice se diffère donc totalement de la vengeance, et qui est le juste juge si ce n’est l’Eternel. Car lui seul ne la rend point à la manière des Hommes, mais plutôt dans son amour et sa miséricorde, ne faisant point retomber sur quiconque le péché de l’autre. Et allant même à ne point condamner le pécheur mais plutôt le sauver en lui pardonnant ses crimes. Car par la vie du Christ, le péché en nous n’a plus de force.

Perla KOUAM WAFFO

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