Faisant partie aujourd’hui de la grande famille du Christ, l’on rêverait tous, d’avoir eu le privilège de grandir et être enseigné depuis le bas âge dans les valeurs pures de la Vérité de la Parole de Dieu. Hé bien ! Pendant que pour d’autres, le Seigneur a tracé une toute autre voie, certains l’ont eu… ce privilège. Comme notre frère, Aimé Nkanu.
Parlons un peu de son histoire…
Né à Matadi, en République Démocratique du Congo le 30 septembre 1972, Aimé Nkanu Nzuzi est l’heureux aîné d’une fratrie de 6 enfants, composée de trois filles et trois garçons. Petit, Aimé et ses frères suivaient leurs parents à l’église et se familiarisaient avec l’histoire biblique lors de leurs passages à l’école du dimanche. Mais avouons-le, les enfants Nkanu étaient bien trop petits pour comprendre ces choses. Cependant la semence divine était bien là. Pour la plus grande joie de leurs parents, qui ont veillé attentivement et avec affection à leur éducation chrétienne.
A 15 ans, le jeune Aimé, franchit les eaux du baptême. Certes, Jésus-Christ, il connaissait mais ne l’avait pourtant, pas réellement accepté dans son cœur. Ce sera chose faite, à ses 18 ans. Alors que débarqua, dans sa ville, à Matadi, la troupe de Campus pour Christ, l’adolescent est attiré par le groupe musical de la troupe, « Golgotha ». Leur musique, rafraichissant son ouïe. Une digne adoration et louange rendue à Dieu, l’on projette en plein air le film de Jésus. Bien qu’il l’eu déjà visionné, ce jour-là, c’est d’un autre œil qu’il réalisa l’œuvre accomplie par le Seigneur. Profondément bouleversé, il décida sur le champ, de consacrer véritablement sa vie à Christ-Jésus, qu’il n’aura jamais lâché jusqu’à ce jour, et ce, malgré de multiples tempêtes ayant secoué sa vie. Nous y venons…
Depuis sa réelle conversion, ce fut le chaos total. Surprenant ? Ses parents perdent tout et la famille est contrainte de déménager, laissant derrière elle sa ville natale.
En route pour Kinshasa, la capitale. Ou plutôt disons, la ville de la révélation
Révélation musicale pour le futur adorateur. A Kinshasa, Aimé rencontre l’illustre groupe Sango Malamu, dans les années 90. De là naquit son véritable goût pour la musique au service du Père. Certes, Aimé s’émancipe et semble avoir trouvé sa voie, mais cette nouvelle n’enchante guère son paternel.
Celui-ci a de grands rêves pour son fils aîné, qu’il voit déjà occuper un poste prodigieux parmi les grands. Tout à fait normal pour un parent. Cependant aurait-il oublié le verset 8 du chapitre 55 du livre d’Esaïe : « car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel ». Devant l’appel de Dieu pour son fils, le père Nkanu finit, plus tard, par céder.
En attendant, le zèle du jeune sacrificateur déborde. C’est la musique et rien d’autre. Pour apaiser les tensions familiales, Aimé suivit tout de même un cursus scolaire couronné de succès, décrochant sa Licence en Economie en 1996. Et comme tout bon diplômé entrant dans la vie active, occupa un poste en bureau. Il ne lui fallut pas longtemps pour lâcher définitivement la sphère bureautique pour se consacrer pleinement à sa passion. Dieu lui montra la voie et le bénit dans son ministère d’adoration. Bénédictions en bénédictions, qui ont eu don de finalement, nous vous l’avions dit, conforter son père dans ce nouveau choix de vie.
Adorateur mais pas que…
Pleinement investi, Aimé désire apprendre la Parole, parler de Christ, propager sa Bonne Nouvelle. Ainsi, il occupera durant quelques années, les bancs de l’Université protestante du Congo (UPC) à Kinshasa, d’où il sortira avec un diplôme de théologie en poche, en 2013, le mandatant Pasteur.
Avec ses parents, Aimé fréquentait l’Eglise protestante EAC (Communauté évangélique de l’Alliance au Zaïre). Après un passage à l’Eglise La Borne à Kinshasa, c'est à présent à l'Eglise Philadelphie que le frère Aimé sert le Seigneur, sous l’enseignement de son mentor, le pasteur Roland Dalo. Malgré son diplôme théologique, Aimé n’est pas encore consacré Pasteur, mais poursuit avec succès son ministère d’adorateur.
Conscient de la grâce qu’il dispose par sa voix, son talent de musicien et la Parole de Dieu, l’artiste souhaite ramener, au plus près possible de Dieu et son intimité profonde, son peuple, par une adoration profonde. Un labeur qui n’est de tout repos, mais passionnant pour le serviteur. En attendant d’intervenir dans la prédication au sein de son église, Aimé brille dans les charts.
Une carrière couronnée de succès et de témoignages
Depuis 1996, il ne compte pas moins de six albums à son actif. Largement influencé par Marcel Boungou, Charles Mombaya, Carlito, Yvan Castanou, Joyce Meyer, l’artiste diffuse par sa musique le message pur et vrai du Christ. en 1996, il entre en scène avec son premier album, « Lolenge ya Christo », puis enchaîne avec « Je dois partir » en 1999, « Parfum » en 2003, « Devant ta face » en 2006, « Histoire d’amour » en 2009 et dévoile en 2014 son nouveau bijou « Mon cœur, ta demeure ».
Vous l’aurez deviné, une douce fraicheur d’adoration se dégage de chacun de ses titres. Ainsi que de forts témoignages.
Oui il y a quelques années, Aimé voit son petit frère se faire diagnostiqué d’une malformation du cœur. Gravement malade, les médecins ne lui donnèrent que six mois à vivre. Très peu affermi dans la Parole de Dieu, Aimé déversa néanmoins sa foi, aussi grande q’un grain de sénevé, aux pieds de Jésus, en implorant sa puissance pour guérir son petit frère. Sorti de cette retraite de prière, il vit en direct la guérison miraculeuse de son petit frère qui vit jusqu’aujourd’hui tout à fait normalement, sans plus aucune trace de la maladie en lui. Assurément l’artiste témoigne combien Dieu exauce les prières et est vivant. Mais la guérison de son frère ne fut pas seulement le seul effet de ses prières. Dieu lui inspire les chants « Je dois partir » et « Juste un mot », présent dans l’album « Parfum ». De miracles en miracles, Aimé poursuit son chemin en toute confiance en son Christ.
Pour les artistes congolais
Aujourd’hui, marié et père de trois enfants, notre frère sillonne divers pays dans le cadre de l’Evangile. Mais pour Kinshasa, ville chère à son cœur,
l’artiste s’est levé pour une œuvre honorable. Développer et améliorer considérablement le quotidien des musiciens au Congo. Le Congo regorge de talents variés,
spécialement dans la musique, mais fort malheureusement, ce secteur si répandu dans le pays et qui s’étend dans le monde, n’est pas mis en valeur. Comme le précise
le frère Aimé, « au-delà des richesses naturelles, nous regorgeons de tant de richesses culturelles ». Pour ces richesses, l’artiste travaille d’arrache-pied
pour construire dans la ville une salle de spectacles d’environ 500 places, et plus tard mettre en place une industrie musicale par la création d’une usine de
pressage de CD et DVD pour les artistes du pays.
Animé d’un souci pour sa tendre nation, Aimé Nkanu dispense la grâce qu’il a reçue de Dieu pour d’autres.
La Rédaction
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