Journée Noire des commissariats ; la police en grève exige des changements avant 2019

Après le mouvement gilets-jaunes regroupant de nombreux secteurs d’activité, c’est au tour de la police de faire savoir son mécontentement au gouvernement. En effet, les syndicats policiers veulent à présent se faire entendre. Et pour cela, Alliance Police nationale, un des syndicats policiers, annonça ce lundi 17 décembre 2018 via un communiqué, vouloir entamer une grève afin d’obtenir du gouvernement des améliorations sur leurs conditions de travail et sur leur salaire, nous rapportent les médias. Ce jeudi 20 décembre aura lieu à l’assemblée générale, l’adoption du budget accordé aux forces de l’ordre de notre pays. Un budget jugé insuffisant par les syndicats qui assurent que « Ce budget subit une baisse de 62 millions d’euros sur l’investissement dans la Police Nationale, ce qui engendrera une fois de plus une dégradation de nos conditions de travail. »

La balle est dans le camp de ceux qui nous méprisent. Nos conditions de travail et de vie sont sans rapport avec ce que les forces de l’ordre ont montré depuis un mois.

Il est vrai que les forces de l’ordre se plaignent depuis bien des années de leurs conditions de travail, et de leur rémunération qui n’équivalent pas aux efforts qu’ils déploient au quotidien. Cependant, la goutte d’eau ayant fait déborder le vase fut la mobilisation intensive lors des lourdes manifestations des gilets-jaunes, dans toute la France. Se rajoutant à la gestion de la menace terroriste. La police se dit épuisée, elle compte exiger de l’État de la considération et du changement, avant 2019. Au risque de devoir à son tour ouvrir le chapitre Acte 1 des revendications de la police.

Le ton serait déjà imposé par le syndicat de l’unité SGP Police-Force ouvrière qui avait annoncé une mobilisation des forces de l’ordre le 15 décembre 2018, pour dénoncer leur épuisement après un mois de manifestations intensives, sans obtenir reconnaissance, rapporte RT France. « Les policiers sont à bout et ne bénéficient d’aucune reconnaissance », déclara l’organisation. Cependant le secrétaire général du syndicat de cette unité de police nommé Yves Lefèbvre, s’exprima récemment sur BFM TV, se disant à présent optimiste en ce qui concerne une sortie de crise, suite à son entretien avec le ministre de l’intérieur Christophe Castener, qui manifesta une réelle volonté de sortie de crise policière ; « Il y a eu une volonté d’avancer, une volonté de sortir de la crise, il y a eu un dialogue franc, très ouvert[…]Ce fut une discussion avec un ministre qui m’a […] semblé responsable ». Néanmoins deux jours après le mouvement lancé par l’unité, celui-ci prend un ton plus sévère par l’annonce du syndicat d’Alliance Police nationale, sur son site. Via un communiqué très retentissant, ce syndicat appela à la fermeture de tous les commissariats de France, ce mercredi 19 décembre. Une journée qu’il nomma « Journée Noire, Fermeture des commissariats ».

Pour Alliance Police Nationale il est hors de question que les policiers acceptent un quelconque saupoudrage ou vendent leur âme pour une prime au rabais. 

En effet, Alliance Police nationale est fermement opposée au budget insatisfaisant que le gouvernement s’apprête à leur imposer. Le syndicat demande aux députés de ne point voter en faveur de la validation de ce budget, « malgré nos appels répétés au Président de la République, d’annoncer un plan d’urgence pour les forces de sécurité, à ce jour rien n’est encore annoncé. Au vu de son mutisme, des lacunes, des besoins, des impératifs, Alliance Police Nationale demande donc aux députés représentants du peuple de ne pas voter ce budget en l’état. »
Et ce n’est pas tout, Alliance Police Nationale exige dès lors au gouvernement, que lui soit délivré un budget type « plan Marshall »; et leur revendications sont claires; « Ce budget doit prendre en considération un plan de modernisation tant sur le plan immobilier que sur le plan équipement. Ce budget doit prendre en compte l’engagement sans faille des forces de sécurité, non seulement ces dernières semaines mais depuis plusieurs années. »

Petite rétrospective, le fameux « plan Marshall » est une aide financière des Américains accordée aux pays européens, pour permettre leur reconstruction et leur rétablissement, après le conflit ravageur de la seconde guerre mondiale. Il s’agit d’un souhait que le Général George Marshall exprima lors d’un discours en 1947, qui sera finalement instauré par le président Harry Truman, pour une période de quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. Les pays européens ont bénéficié de dix milliards de dollars en tout durant ces quatre années. À ce jour, le budget type « plan Marshall » désiré par la police serait un plan d’aide pour pallier immédiatement leurs exigences, en vue d’un retour à la normale. « Si un effort conséquent n’était pas fourni dès le 1er janvier 2019 et si le Président de la République n’annonce pas rapidement un plan « Marshall » pour la police nationale, d’autres types d’actions seraient alors mises en œuvre. » Autant dire que cette fin d’année s’annonce rude.

Alors que les fêtes approchent à grands pas, le pays vit toujours sous un vent de colère et de panique accrue. Après l’attentat de Strasbourg qui peut très bien être le premier d’une série meurtrière, la population et ceux qui assurent notre sécurité, sont en alerte.
Cependant qu’adviendra-t-il de notre pays si ceux qui maintiennent l’ordre et la paix se retirent de leur fonction pour n’assurer que le strict minimum ? En effet, notre pays vit un déclin social des plus alarmants et non prometteur pour l’avenir. Ainsi donc, que nous portons ou pas la police dans nos coeurs, que nous soyons ou pas d’accord avec son mode de fonctionnement, parfois très inégal, exagéré, méprisable et détestable, nous nous devons de considérer cette information. Car tout comme la Bible parle des signes annonciateurs de la fin des temps, ces faits de notre société sont les signes démontrant que sans la prière, notre état sombrera dans une instabilité où il sera difficile pour les quinquennats à venir de rétablir une stabilité longue et assurée.

Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Vous m'invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. [Jérémie 29 v.11-12 Bible]

Ainsi donc, chers lecteurs, quand la solution à nos problèmes s’aggrave entre les mains des Hommes, des dirigeants, la solution qui s’offre aux Hommes est de tourner les regards vers le créateur, l’Éternel Dieu. Lui seul peut apporter une solution longue et durable pour une paix, une sécurité, une stabilité et bien entendu, un rétablissement certain de notre pays. Vous vous en doutez, le projet de Dieu n’est pas de voir sa création en souffrance, cependant les choix des Hommes se refusant à s’approcher de lui, compromettent la vie de millions d’âmes dans notre pays. Ainsi donc, c’est de l’ordre des élus de contrer ce vent négatif qui frappe de plein fouet notre pays et qui hélas ne garantit rien de bon pour les années à venir. En effet, il est dit que Dieu agit lorsque les capacités de l’Homme arrivent à leurs limites.

Ainsi donc, croyons et invoquons le règne de Dieu et son esprit de sagesse dans les âmes de nos dirigeants, afin que nos représentants soient en mesure d’éteindre le feu consumant notre pays. Bien plus encore, qu’ils mettent en place de prochaines mesures évitant aux générations futures de subir durement les répercussions des actions présentes, ayant mis le pays sens dessus dessous.
Croyants ou non, à nous de reconnaître notre incapacité à avoir la maitrise sur les évènements car la Bible dit que Dieu est le maître des temps et des circonstances. De ce fait, nul Homme ne peut espérer en un véritable changement si l’auteur du changement par excellence ne daigne se manifester, pour permettre d’envisager un avenir radieux et plein d’espérance dans notre pays.

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