Quoi de plus douloureux que la perte d’un être cher, qui plus est un enfant. C’est un calvaire que vit actuellement Ady Guzman-DeJesus.
Résidant à Miami, cette jeune mère fait face, avec chagrin et douleur, au décès tragique de sa fille, tout juste âgée de 13 ans, Jina DeJesus. Partie trop tôt, la jeune Jina a été victime d’un homicide involontaire commis par l’un de ses camarades, Jordyn Howe, 15 ans.
Bavure d’adolescent qui coûta malheureusement chère. L’irréparable crime, quoique accidentel, se déroula en 2012. Jordyn découvre alors dans le
tiroir de son père, une arme à feu. Empressé de la montrer à ses amis, il l’emmène à l’école. C’est dans le bus scolaire, la croyant non chargée, que
le jeune adolescent la pointe, par frivolité, en direction de la jeune Jina, qui d’un seul coup de feu mourut sur le coup.
Jordyn est immédiatement
arrêté, placé en détention puis traduit en justice.
Devant le juge et tout l’auditoire présent dont Ady Guzman-DeJesus, Jordyn plaide coupable. Après
un accord, le jeune homme passera finalement un an dans un établissement pour jeunes.
Pensant l’affaire définitivement close, personne ne s’attendait
à ce qui, à coup sûr, fut la partie la plus émouvante de ce procès.
Epris d’effroyables regrets, s’étant excusé pour son acte meurtrier, Jordyn pria la
jeune mère endeuillée de lui accorder un câlin. Acte que cette dernière accepta. Ce fut alors l’acte du pardon.
Interviewée peu après, Andy
Guzman-DeJesus déclara, larmes aux yeux : « je lui pardonne ».
Peu sont ceux à l’accorder, mais pourtant, le pardon est bien une puissance libératrice. Salvatrice du cœur et de l’âme. Etre dispensateur du pardon envers son prochain, nous garantit également le pardon divin {Matthieu 6 :12}. Rappelons-nous juste qu’à nous, Christ a pardonné les crimes les plus monstrueux.
{Artistes Press}