Un petit garçon laissé 15 heures sur le balcon, en plein hiver

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Un nouveau blâme vient encore peser sur l’Eglise et ses enseignements. Nul n’est certes responsable de la compréhension personnelle de chacun et de l’application des écritures. Lorsqu’un tel affirme : “Dieu m’a dit”, comment contester ?! C’est bien une situation fort délicate. Et qui ne cesse d’accabler les mentors et hauts responsables.
Mais dans le nouveau fait qui nous intéresse, n’allons point nous lancer tête première et baissée sur un plan spirituel. Car en demeurant sur le pas de la bienséance et la bienveillance, nul ne peut se permettre un tel geste accompli. Encore moins, au nom du Christ ! Sur qui, nombre de maux sont déjà bien mis en cause.

Nous quittons la France, direction Saint-Josse-ten-Noode à Bruxelles. Les secours ont été appelés, jeudi dernier, peu après 20h, pour un petit garçon retrouvé inconscient. Âgé de 6 ans, le garçonnet a été victime d’hypothermie et de malnutrition manifeste. Et pour cause, en guise de punition, car il se serait servi dans la cuisine sans permission, il aurait été laissé sur le balcon, en pyjama, par un temps glacial et ce, durant 15 longues heures. Aucun voisin n’aurait pu donner l’alerte, vu que le balcon se trouve à l’arrière du bâtiment donc invisible depuis la rue. Quelle atrocité! Sa soeur jumelle, elle aussi, a nécessité des soins, présentant des signes de maltraitance. Mais où étaient donc les parents?

Placés en garde à vue, puis comparus vendredi dernier devant la chambre du conseil de Bruxelles, la mère, âgée de 31 ans et le beau-père, un Belge de 24 ans, ont fini par cracher le morceau. Et ce n’est guère réjouissant. Aussi coupable l’un comme l’autre, il semblerait toutefois que l’acte incomberait davantage au beau-père, qui a reconnu les faits.
“Selon ma cliente, le beau-père des enfants maltraitait ces derniers. Il est membre d’une secte africaine et prétend avoir été touché par Jésus, qui lui dit d’élever les enfants avec sévérité. Il administre ainsi souvent des douches froides aux enfants ainsi qu’à leur mère”, déclara Me Isidor Mboumene, avocat de la mère.

Une mère qui déclare avoir dormi toute la journée. Incompréhensible. Elle aurait donc laissé ses enfants à la merci de leur beau-père, pour qui, sévérité et correction sont égales à maltraitance. Ce pseudo père ne semble même pas, jusqu’à ce jour mesurer la gravité de son geste, comme le précise son avocate, Me Samira Bouyid.
“Le mobile religieux doit encore être analysé. Mon client a reconnu avoir puni le garçon en le laissant sur le balcon pendant des heures et dans le froid. Ce jour-là, la mère a dormi toute la journée. Le parquet a raison d’affirmer que mon client ne semble pas réaliser la gravité des faits. Nous ne pouvons qu’espérer que cette histoire ne connaîtra pas d’issue dramatique car, selon les dernières nouvelles, l’enfant se trouve toujours dans un état critique.”

Ignorant des sévices dont souffraient ses jumeaux, le père, résidant en France, dont sont originaires la mère et les enfants, est en toute logique, animé d’une extrême colère. Les parents placés sous mandat d’arrêt et inculpés de torture sur mineurs par ascendant ou personne ayant autorité, risquent de 20 à 30 ans de prison. Ce qui n’est rien si l’état du pauvre enfant ne s’améliore, d’ici-là.

Comme nous vous le disions, le monde, qui cherche toujours un coupable, jetterait encore faceilement la faute sur l’Eglise et sa doctrine. Mais alors, corrigeons cette pensée venue d’un homme malveillant et perdu, qui s’éloigna certainement de la voie de la justice de Dieu. Car la Bible nous préconise la correction pour l’enfant, délivrée par la verge mais loin de toute haine. Car cette correction procurée dans l’amour, n’intervient que pour le bien et l’instruction de l’enfant [Proverbes 23 v.13-14]. Nul parent, aussi mauvais qu’il puisse être, souhaiterait le mal pour son enfant; au même titre que Dieu, notre Père, aussi bienveillant qu’Il est, ne peut préconiser un quelconque traitement malveillant pour ses enfants. Ainsi, la conclusion la plus probable est simple; nous voyons là un éloignement certain et une totale incompréhension des valeurs primordiales de notre Dieu. Mettant en danger la vie précieuse d’un enfant. L’Eglise ne peut alors le défendre ni le permettre.
Ce triste fait nous rappelle, également, l’importance capitale du suivi spirituel comme psychologique des fidèles de nos assemblées chrétiennes, afin d’éviter de tels débordements et agissements contraires à Christ, allant jusqu’à mettre en danger la vie du prochain.

La Rédaction

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