Texas : La First Baptist Church, cible des balles de la haine

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Nous pensons encore à New-York, à Las Vegas, qu’aujourd’hui le Texas fait à son tour office de toile pour une œuvre sanglante. Quelle entité pouvait bien animer l’auteur d’un tel massacre, alors qu’en jour de joie, des croyants étaient rassemblés pour célébrer le Seigneur ? Un air de Charleston…

Ce dimanche 5 novembre, il est à peine 11h20 dans la petite commune rurale de Sutherland Springs. Comme à l’accoutumé, les cantiques de louange s’élevaient de la First Baptist Church, située au carrefour de deux routes de campagne à 50km de San Antonio. Mais un homme vint mettre fin aux réjouissances laissant place à de sordides gémissements. La haine dans toute sa violence n’a donc aucune frontière.
Tout vêtu de noir et d’un gilet pare-balles, c’est armé d’un fusil d’assaut Ruger AR-556 que le tireur arrose la façade de l’église, laissant deux morts au sol, avant de poursuivre sa mission commando à l’intérieur de l’édifice. En rafale, il assassine 23 paroissiens et en blesse une vingtaine. Après le décès d’une des victimes à l’hôpital, le bilan s’élève à 26 morts.
Le pasteur, absent ce jour-là ne reverra plus sa fille de 14 ans, sa chère Annabelle Pomeroy. De même que la famille Holcombe à présent privée de huit de ses membres. Les victimes étaient âgées de 1 à 72 ans. Une tristesse absolue.

Mais ce dramatique scénario dominical ne s’arrête pas là. Alors qu’il sortait de l’église, le tireur est à son tour visé par un habitant s’étant emparé de son fusil, décidé à stopper cette tuerie, comme un bon Texan qui se respecte. A l’instant où le tireur prend la fuite dans son pick-up, le justicier anonyme croise un conducteur, lui explique la situation et tous deux prennent en chasse le forcené à plus de 150km/h sur 20 kilomètres. « C’est le genre de situation où l’on agit d’abord et on pose les questions ensuite » explique le conducteur répondant au nom de Johnnie Langendorff. En liaison avec la police, les deux justiciers indiquent la direction du tireur, dont la voiture basculera quelques minutes plus tard dans le bas-côté. A l’arrivée des policiers, le décès du tireur est constaté. Selon le shérif, l’homme se serait suicidé vraisemblablement pour ne pas être appréhendé.

L’incompréhension est à son comble dans cette campagne sans histoire. « C’est une toute petite ville ici, il ne se passe jamais rien. Nous sommes une famille, l’église est toujours pleine d’amis », témoigne Diana Segura, 69 ans, voisine de l’église baptiste.
Et bien évidemment, comme à chaque fusillade perpétrée aux Etats-Unis, l’éternel débat sur les armes à feu est mis sur la table. Mais pour Donald Trump actuellement en tournée en Asie, le débat est clos. « Ce n’est pas une question d’arme. Le problème ici est la santé mentale, d’après les premiers rapports, c’était un individu très dérangé ».
Parlons-en.

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Le tireur identifié s’appelait Devin Patrick Kelley et était âgé de 26 ans. Ce dernier s’était engagé en 2010 dans l’US Air Force, où il était en charge de l’assistance logistique au sol, avant d’être renvoyé de l’armée. En effet, l’ex-militaire avait été condamné par la cour martiale, en 2014, à un an de prison militaire pour avoir agressé sa première épouse et leur enfant. Devin Kelley n’aurait pu, de ce fait, se procurer une arme à feu, mais c’était sans compter sur l’armée qui n’a pas déclaré ses antécédents au FBI. Une erreur fatale.

Sa haine pour les croyants

En sus de son extrême violence, Devin Kelley semblait profondément détester la religion et les croyants. Une haine qu’il crachait sans honte sur les réseaux sociaux. Et selon les rapports d’enquête, l’église théâtre de sa pièce macabre, s’avérait être celle de sa belle-mère, avec qui il entretenait clairement un différent. Cette dernière n’était pas présente à l’office.
Le président américain a dénoncé un acte terrifiant et diabolique. « Nous avons le cœur brisé. Nous nous rassemblons, nous unissons nos forces (...) A travers les larmes et notre chagrin nous restons forts. Les mots nous manquent pour exprimer la peine et la douleur que nous ressentons tous ».
On peut ainsi affirmer que sa haine fut la porte d’entrée à l’entité malsaine qui le conduisit à une telle atrocité.

Une réponse au son de l’Amour de Dieu

Nous ne pouvons imaginer la souffrance que peuvent ressentir les familles et proches endeuillés à ce jour, et nous partageons leur douleur, en invoquant pour eux, dans l’unité, la consolation parfaite de Dieu, « Père des miséricordes et Dieu de toute consolation » [2 Corinthiens 1 v.3-6].
Sur la toile, nous soulignons des hommages poignants tels que ces mots du pasteur et adorateur, Paul Baloche. « Après avoir vécu 25 ans dans la campagne Texane, je ne peux imaginer l’horreur de dimanche matin. Seigneur ait pitié et réconforte surnaturellement ceux qui pleurent la perte de leurs amis et de leur famille. ‘Ma paix je vous la donne; pas comme le monde donne. Ne laissez pas votre cœur être troublé, et ne le laissez pas avoir peur.’ Jésus. », a-t-il publié.

Il est vrai que nous n’avons ni or ni argent à offrir, mais voici ce que nous avons à donner de plus précieux ; le nom glorieux de Jésus-Christ, rempli d’amour et de paix ; cette puissance qui triomphe de tout mal.
Nous adressons alors cette prière, en ce jour : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole ! » [2 Thessalonicien 2 v.16-17]
Ce n’est plus un secret, chers lecteurs, le diable s’infiltre et sème constamment sa haine, ayant pour principales cibles les enfants de Dieu, mais qu’adviennent les terribles tribulations, aussi douloureuses et poignantes, demeurons fermes en Christ et poursuivons sa mission, en nous rappelant de ses mots : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » [Jean 16 v.33].

Amen !

Audrey Wolber

Photographies

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