Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il est affligeant de voir à quel point devant les simples mots: « Bible » ou encore « évangile », le monde s’empresse de dresser un mur de rejet et de condamnation, brandissant notamment dans notre pays, la laïcité. Devenue une défense disproportionnée criant au prosélytisme, à tout va. Si ce n’est secte! Et menant injustement de nombreuses victimes dans le couloir de la justice.

C’est d’ailleurs le cas d’un enseignant de Malicornay en Indre. Avec ses élèves de CM1 et CM2 scolarisés en école publique, l’enseignant avait travaillé pendant deux ans sur un fascicule comportant environ 25 extraits de la Bible. De Genèse aux Evangiles, celui-ci avait pour désir d’enseigner une certaine culture générale, après s’être rendu compte de la carence effroyable chez ses élèves.
« Il s’est juste rendu compte que certains de ses élèves avaient une méconnaissance du fait religieux assez affligeante, à tel point qu’un jour l’un d’eux lui a demandé: qui est le monsieur accroché sur la Croix? On en est là… mon client s’est dit que ça faisait partie de sa mission d’enseignant d’éclairer, de donner quelques repères », a déclaré son avocat, Maître Jean-Raphaël Mongis.

Pour ce fait, qu’elle qualifie « d’atteinte au principe de laïcité », l’Inspection académique de l’Indre a suspendu l’enseignant depuis février dernier. S’opposant à cette décision jugée injuste, l’avocat a saisi la Ministre de l’Education Nationale via un recours gracieux, ce mercredi 19 avril, pour demander la réintégration de son client, réfutant avec fermeté tout acte de prosélytisme.

« Il s’agissait d’un enseignement littéraire, au même titre qu’il a fait travailler ses élèves sur l’Iliade et l’Odyssée, le Passe-Muraille (de Marcel Aymé), Sherlock Holmes ou Harry Potter, il a estimé que c’était intéressant d’étudier certains extraits de la Bible, le livre le plus vendu au monde ».

Le plus ironique dans cette affaire reste tout de même le fait que l’enseignant n’est en rien un croyant affirmé puisque celui-ci se revendique agnostique, père de deux enfants non baptisés, ne fréquentant aucun lieux de culte et n’ayant de ce fait aucune intention prosélyte. Voyez-vous les préjugés qui habitent notre société?
Pour Me Mongis, aborder des textes bibliques n’est en aucun cas répréhensible pénalement. Nous sommes à mille lieux des affaires de pédophilie ou des propos négationnistes tenus en classe. « On est dans une affaire totalement inédite par la rapidité et la disproportion de la décision qui a été prise ».
Son client convoqué devant la commission de discipline le lundi 29 mai, Me Mongis espère que la Ministre se penchera rapidement sur ce dossier et tranchera en sa faveur.

Cela ne date pas d’aujourd’hui que le monde rejette farouchement la parole de Dieu. D’autant plus qu’il s’engouffre à grands pas dans toutes sortes de perversités. Bien-sûr, la lumière et la vérité dérangent. Elles luisent dans les ténèbres qui en viennent même à sortir leurs griffes contre non seulement les croyants mais contre toute personne s’intéressant de près ou de loin aux écrits bibliques.

Mais sachons que pour ceux qui s’accrochent et demeurent dans sa Parole, voici la prière du Seigneur: « Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. » (Jean 17 v.14-15)
Du côté de Dieu, le monde vous haïra car il méprise et rejette Christ, mais notre Seigneur n’abandonne jamais les siens, habités par le témoignage de son amour.

Audrey Wolber

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