Seine-et-Marne : une famille d’accueil soupçonnée de viols

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Malheureusement, ce n’est que maintenant que l’on se rend vraiment compte du nombre d’enfants souffrant en secret dans les familles d’accueil. Victimes innocentes, beaucoup se retrouvent dès le bas âge dans le circuit de cet encadrement. Entre les parents irresponsables et d’autres impuissants, nombreux sont ces enfants, livrés à des familles d’accueil et fréquemment pas très commodes. Dans ce cas précis, nous remarquons qu’ils sont moins protégés que ceux vivant auprès de leur famille. De plus le risque de maltraitance y est quasi le même.

Néanmoins, le travail de ces familles d’accueil n’est en aucun cas des plus faciles. Sacrifier sa vie pour prendre en charge des enfants qui ne sont pas nôtres. Ormi celles qui n’accueillent des enfants qu’en journée ou en soirée, pour beaucoup, c’est une mission H24 et 7j/7j. Ce plein investissement ne justifie pourtant certains comportements abusifs de ces familles.
Prenons le cas de ce jeune homme, Kevin, qui en août 2016 a fait part de son traumatisme vécu alors qu’il était placé dans la famille de Pascal et Claire A., à Misy-sur-Yonne.

C’est au commissariat de Fontainebleau (77), que le jeune homme étala son histoire. Dans sa narration, les faits ont eu lieu entre les années 2006 et 2009. Agé de 14 ans, il était pris en charge avec sept autres enfants placés.
En juin 2006, il raconte qu’il fut jeté sur le sol et déshabillé de force par l’assistant familial et un des jeunes vivant avec eux puis subi des agressions sexuelles. Il révéla les « séances d’onanisme » qu’il réalisait à trois, une fois par semaine, pendant quinze à vingt minutes. S’accompagnant de faits produits dans la piscine avec le couple, dans un cabanon, dans un bois derrière un lycée et pendant des vacances à « port Camargue » au Grau du Roi dans le Gard.

Selon ses révélations, Pascal A. était en effet trop proche des enfants. Face à ces abus le jeune homme déclare: «Je n'arrive plus à dormir, je n'ai jamais été consentant mais je n'arrivais pas à dire non. A la fin, c'était comme un jeu…». Même à ses dix-huit ans l’assistant familial aurait tenté une fois de plus de lui faire des attouchements, mais cette fois-ci, Kevin eut le courage de refuser. Et l’homme n’aurait pas insisté.

Diagnostiqué comme étant une personne fragile, Kevin ait été suivi par un psychiatre, qui l’aurait conseillé de s’ouvrir un peu plus, en répondant à la question des enquêteurs sachant qu’il a témoigné six ans après les faits. « C'était compliqué dans ma tête, j'avais peur qu'ils me forcent. Après, je les suivais.»

On voit là un jeune homme complètement anéanti, perturbé et traumatisé par ces actes. Ne sachant pas comment réagir, ou se libérer de ce fardeau, il vivait avec ses mauvais souvenirs durant six années.
Bien heureusement, ses aveux permirent à la police d’alerter le parquet de Fontainebleau, le conseil départemental et l’aide sociale à l’enfance. L’enquête a permis aux enfants placés dans cette horrible famille d’être finalement ré-orientés.

Cela ne pouvait plus être terré dans l’ombre. C’est ainsi que nous vient ce passage: « Tout ce qui est caché doit être mis en lumière, tout ce qui est secret doit paraître au grand jour » [Marc 4 v.22]. Gloire à Dieu que ces révélations fussent une délivrance non seulement pour Kevin mais également pour tous ces enfants torturés.
La confession, chers lecteurs, est un pas vers la lumière, un pas vers la libération du coeur. Une délivrance non seulement pour vous mais pour de nombreux autres dans votre situation.
Et votre restauration appartient à Dieu seul ! Qui redonne nouvelle vie à ce qui a été brisé.

La Rédaction

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