Pour lutter contre le gaspillage, les boutiques d’habillement devront donner leurs invendus

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Société

Notre société, véritable société de consommation et de gaspillage ! Régie par l’égoïsme que nécessite la quête des profits. À en croire les chiffres, elle révèle la méchanceté humaine, fortement décriée par des consommateurs en colère et abusés.
En effet, nous connaissons l’ampleur des contestations face aux gaspillages de l’agroalimentaire. Où des produits non vendus sont jetés en masse; pire encore, rendus irrécupérables pour les plus démunis en y appliquant des produits toxiques. Au tour de la branche du textile et de l’habillement de créer l’indignation. Car elles sont nombreuses les enseignes à détruire leurs invendus, au lieu de les redistribuer.

En matière de chiffres sur le marché, il est question de 600 000 tonnes de produits textiles, linges et chaussures. De manière plus explicite, il s’agit de 9 kilos par habitant, rapporte Le Figaro. Cependant, seulement 195 000 tonnes seraient récupérées puis départagées, « 62 % sont revendues dans des friperies, en France ou à l'étranger, 22 % sont effilochées (pour fabriquer des isolants ou des fibres de moindre qualité), 9,5 % deviennent des chiffons et 6 % sont incinérées. » Difficile de s’imaginer que les 505 000 tonnes de textiles restants sont détruits, si l’on en croit le nombre d’hommes et de femmes, ou même d’entreprises en grand besoin. S’il est uniquement question de bénéfices, ces tonnes d’habits ne seraient-elles pas utiles pour aider les micro-entreprises de pays sous-développés ou émergents ? Afin d’apporter un coup de pouce aux jeunes entreprises se lançant dans la revente d’habillement. Apporter de l’espoir, de la joie, en distribuant leurs surplus jugés inutiles mais de bon état, pour aider de jeunes talents bourrés de dynamisme et d’espérance. Ou bien, des foyers, structures dans le besoin; n’est-ce pas là une véritable oeuvre de charité ? Pourtant, elles sont nombreuses les entreprises se vantant d’oeuvrer aux cotés d’associations et organismes. Mais suite à cette information, qu’en est-il réellement ?

Car il est honteux de dire ce qu'ils font en secret; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. [Éphésiens 5 v.12-13 La Bible]

Fort est de constater que rien ne reste caché bien longtemps, car si les Hommes ne voient ce qui horripile l’Éternel; Dieu, lui, révèle les agissements honteux afin qu’ils soient condamnés par tous. Et que les auteurs reviennent sur leurs positions malsaines. Dans ce contexte, il est question de deux grandes enseignes de mode, dénoncées par des associations et des consommateurs abusés.
Quand H&M suscite des interrogations depuis 2013, concernant leurs tonnes d’articles non vendus jetés au feu; une des boutiques Courir située à Rouen crée le scandale. En effet, en février dernier et période de grand froid, des mécontents auraient vidé une poubelle pleine d’articles déchirés par les employés. Puis, les auraient accrochés à l’entrée de l’enseigne pour manifester leur colère.

« La dernière fois rue du Gros Horloge, c'est l'enseigne "Courir" qui jetait ses chaussures après avoir bien entendu lacéré au cutter chaque pièce. Il y a des gens qui dormaient dans la rue à 30 mètres … Ces enseignes m'écoeurent. Jusqu'où notre monde va-t-il aller dans l’ignoble ? On jette au lieu de donner à celui qui en a besoin et il faudrait trouver cela normal ??? », s’indigne Nathalie Beauval, une engagée, ayant capturé la fameuse photo des articles Courir accrochés sur l’enseigne par des mécontents, en signe de protestation. Elle lança d’ailleurs une pétition « Pour une loi mettant fin au gaspillage des vêtements! » sur Change.org.
Cette loi est enfin sur le point de voir le jour. Le Figaro nous informe d’une mesure inscrite sur la feuille de route « en faveur d’une économie circulaire, assortie d’un plan de lutte contre le gaspillage et de traitement des déchets », présentée par Edouard Philippe, ce lundi 24 avril à Mayenne. D’ici 2019, le gouvernement compte faire les « états des lieux de la situation » en vue de freiner le gaspillage des articles textiles.

« En clair, l'idée est d'appliquer pour les vêtements les mêmes principes que pour le gaspillage alimentaire: interdire aux marques de jeter les invendus et les obliger à nouer des partenariats avec les associations ». Toutefois, il ne s’agit là qu’une démarche bien amorcée par la directrice adjointe de l’organisation Emmaüs, Valérie Fayard. Celle-ci se bat pour plus d’équité afin de permettre à l’association de distribuer aux nécessiteux. Elle avait émis l’idée de contraindre les entreprises textiles à conclure une convention avec les associations telles que cela a été mis en place dans l’univers de l’agroalimentaire depuis 2016. En effet, les entreprises agroalimentaires sont toutes contraintes d’établir une convention avec une association pour qu’elle récupère leurs invendus.
Si H&M dit prendre au sérieux ces accusations, elle affirme que tous ses vêtements invendus et détruis seraient des articles détériorés, par la moisissure par exemple. Cependant le nombre de ses articles invendus serait bien trop important pour croire qu’il ne s’agirait que de vêtements défectueux ou abimés. La firme se défend en affirmant qu’elle n’a presque « aucune marchandise restante » grâce aux soldes. Qui plus est, la marque collaborerait avec plusieurs organismes locaux et associations.

Un tee-shirt en coton par exemple c'est 2500 litres d'eau pour le produire

Dieu distribua les richesses à tous les Hommes et sur toute la terre. La charité censée permettre à l’humanité de vivre ensemble n’étant pas présente, certaines nations se voient assouvies par une autre pour des intérêts économiques et territoriales, en vue d’exploiter librement des richesses naturelles et minerais provenant de nation parfois très pauvre, pour servir à l’élaboration de vêtements de mode, et autres toujours plus débordant de créativité et d’avancés techniques et technologiques.
En effet, songeons simplement aux couleurs des matières, à l’armurerie solide d’une étoffe, aux recherches de nouvelles techniques, plus absorbants, moins inflammatoires… Tous ces procédés nécessitent l’exploitation de matières premières tels que le bois, l’eau, la faune et la flore, des substances animales, sans compter toute la partie chimique et synthétique que nécessite la création d’un textile, pour réaliser des vêtements, des accessoires, chaussures, des tissus pour ameublement et bien d’autres produits.

Et que dire des industriels fabriquant en masse, obéissant aux demandes des ateliers, des bureaux d’étude et des méthodes des grandes firmes ? Sans surprise, l’industrie de la mode se positionne comme étant l’un des secteurs les plus polluants de la planète. Maintenant chers lecteurs, constatons avec effroi que toutes ces matières premières et autres, finissent pour une grande majorité, jetées au feu? Tout un travail de recherche de perfection détruit. Et pourquoi? Pour empêcher que leurs articles ne soient récupérés par des circuits parallèles. Vous l’aurez bien compris, ces industries ont largement la main de savoir où elles souhaitent rediriger leurs articles invendus et ainsi pouvoir agir en conséquence, et non se contenter de tout jeter !

 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? [1 Jean 3v.17 La Bible]

Si une personne n’a pas Dieu, elle ne connaît non plus son amour, et ne pourra agir avec bienveillance pour son prochain. Pire encore, celui qui n’a pas l’amour de Dieu, ne peut connaître la vie de Dieu, il demeure donc dans la mort. Car l’Homme ne peut exploiter impunément les richesses et les énergies de la terre, pour les mettre en cendre par la suite. Ainsi, si le coeur de l’Homme est mauvais par-dessus tout, le bon sens de certains veut que soient remises en question, les oeuvres des personnes avides de profits. Qui plus est, épuisent et polluent notre planète. C’est du devoir des élus de prier pour une inspiration nouvelle des politiques pour freiner l’élan destructeur des inspirations du mal, ayant pleinement assouvi par ces principes égoïstes, bien des entreprises et des sociétés. Dans l’unique but d’aveugler l’Homme et de tuer son amour du prochain.

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Wissa KOLOLO

Artistes Press

Journaliste, 🎶 Chantre, Auteur, Maquilleuse, Styliste/Modéliste & Couturière, Conseillère en Image👗📸 ~ Entrepreneuse

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