Une exhortation écrite par Yannick NILA

La procréation médicalement assistée (PMA), ouverte à toutes les femmes, infertiles ou non? C’est le projet actuel de la secrétaire d’État pour l’égalité entre femmes et hommes, Marlène Schiappa. Invitée sur BFM TV, la secrétaire promit de mettre le sujet sur la table du gouvernement dès 2018. Un projet qui crée actuellement la controverse au sein de l’opinion publique et fait couler beaucoup d’encre. Car revisité, ce projet vient remettre en question le statut même de ce procédé médical, étant tout d’abord une aide à la procréation. Qui plus est, destiné aux couples hétérosexuels, en situation d’infertilité ou aux parents atteints d’une maladie souhaitant éviter toute transmission à l’enfant.

De plus, le projet mis en exergue au courant de l’année prochaine entrainera avec lui, le traitement du sujet de la bioéthique. C’est-à-dire, tout ce qui concerne l’évolution de la science médicale et son application, en accord avec les problèmes liés à l’éthique et le respect de l’Homme. La procréation médicalement assistée, la manipulation des embryons humains, l’avortement, le clonage humain pour ne citer qu’eux, sont des sujets épineux, étudiés par le gouvernement en vue de leur législation au service de tous. Ainsi, la mise en vigueur de cette nouvelle étude de la PMA, incluant inévitablement l’étude d’autres paramètres, conduira certainement à une proposition de loi pour 2019.

Une institution organisant « en toute connaissance de cause des naissances sans pères »

En effet, la PMA se définit par toute les formes possibles de manipulation du spermatozoïde et de l’ovule pour aboutir à une procréation. La technique regroupe la fécondité In Vitro ou l’insémination artificielle, par exemple. Jusqu’à présent, celle-ci était destinée aux couples composés d’un homme et d’une femme. Cependant conformément à la promesse du Président et le combat pour l’égalité de sa secrétaire d’Etat, il est actuellement vu d’un mauvais œil par le gouvernement en place, la limite de cette assistance qui en d’autres termes, serait une forme de discrimination à l’égard des femmes seules et des couples lesbiennes. Il s’agirait alors pour la secrétaire d’Etat d’une mesure de « justice sociale », précise le Figaro.

La volonté du gouvernement, soit, rendre cette pratique ouverte à toutes les femmes sans distinction d’orientation sexuelle ni de fertilité, afin d’être en cohérence avec le système actuel qui favorise l’émergence des familles homoparentales et monoparentales. Un projet largement décrié par les défenseurs de la famille, voyant en ce plan, la destruction de ses valeurs et la privation d’un équilibre nécessaire à l’éducation d’un enfant. Soit, par un père et une mère. En effet, si le Comité consultatif national d’éthique semble avoir émis un avis favorable, à l’inverse le Comité d'éthique d’organe consultatif peine à rendre son verdict unanime, voyant par cette autorisation un véritable danger qui brisera le système Français d'aide médicale à la procréation. Pire encore, une institution organisant « en toute connaissance de cause des naissances sans pères ».

« Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. » [1 Corinthien 11 v.11-12]

Et vous; chers lecteurs que pensez-vous de ce projet de loi à venir ? Êtes-vous de ceux qui défendent farouchement les valeurs de la famille et de la procréation instaurée dans la genèse par l’Éternel ? Ou soutenez-vous l’évolution de la science cherchant pertinemment à défier les lois établies par le Créateur ? En effet, nous n’aurons de cesse de le défendre, Dieu créa l’homme et la femme, et leur ordonna de procréer, se multiplier, s’émanciper. Et quand bien même l’Homme chuta par le péché, faisant face à la stérilité, Dieu accorda par le sacrifice de son fils, Jésus-Christ, la guérison et le miracle de la conception à tous ceux qui se viennent à Lui.

Par la mort et la résurrection de Jésus-Christ tous les maux trouvent solution et aucune condamnation ni maladie incurable ne peut résister. Le procédé spirituo-médical, si l’on puit dire, est simple. En échange de la vie et du bonheur de tous, Jésus-Christ porta à la croix, toute forme de maladies, physiques, psychiques, handicaps et des dominations occultes, pour rendre à chacun sa liberté originelle, sans contrainte quelconque si ce ne sont nos limites humaines. Afin que la créature souffrant aveuglement sous la puissance du mal, retrouve une joie excellente, mais perdue à cause des penchants de son cœur mauvais, et instrumentalisée par le malin à des fins destructrices. « Il n'y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile. » [Exode 23 v.26]. En cela, les mensonges du malin poussant l’Homme à chercher au-delà des conditions du Père, n’auraient été acceptés. Tel qu’Adam, premier homme désobéit à l’ordre de Dieu en mangeant le fruit défendu et connut une vérité destructrice pour son âme. Dieu permet-il aux Hommes de toucher l’intouchable pour que sa parole s’accomplisse ? Livre-t-il sa créature obstinée à suivre le mal, aux œuvres les plus perverses qu’afin que cette dernière s’humilie lorsque qu’elle atteindra ses limites ? En la révélation du Christ-Jésus lors de son retour ?

L’avenir de l’humanité est-elle donc en danger ? Sommes-nous à un tournant qui sera ou non, favorable à l’évolution de notre société ? Ou condamnons-nous notre avenir en sacrifiant notre descendance, en les plaçant dans un environnement dessiné par l’Homme et non par le Tout-Puissant, pourtant auteur de notre existence ?
Ainsi bien que les dés semblent jetés d’avance en ce qui concerne notre avenir, Apocalypse et fin des temps obligent, demeurons dans la prière. Seule solution possible pour espérer vivre dans un certain bien-être, avantageux pour faire perdurer l’espèce humaine, à long terme.

La fécondité est la porte de l’humanité, la dénaturer nous met-elle en danger ? A vous d’y répondre !

Wissa KOLOLO

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