Paul Baloche, un coeur né pour l’adoration

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A 53 ans, Paul Baloche est incontestablement l’un des piliers reconnus de la louange chrétienne. Issu de grands-parents français, d’un père né au Québec, ce sera pourtant à Philadelphie que le leader de la louange moderne verra le jour le 4 juin 1962. Elevé dans la tradition catholique, il donnera véritablement sa vie à Christ à l’âge de 18 ans, pour ne plus jamais le quitter. Et sa relation intime avec le Seigneur, Paul Baloche la nourrit dans la musique. Au jour le jour, c’est sur son piano ou en grattant sa guitare que l’inspiration ne cesse de découler.

La composition est une grosse partie de ma vie spirituelle. Cela m’aide à aller plus loin avec Dieu. Ca m’aide à garder mon esprit dirigé vers Jésus, à rester fixer sur les choses d’en-haut. De cette façon mon coeur reste en éveil pour moi-même, ma famille et l’église.

Membre d’un groupe de rock dans ses années frivoles, l’artiste jouira par la suite et brillamment d’une carrière florissante dans la louange et l’adoration. Des nuits de méditation récompensées par deux Dove Awards et de multiples nominations. Reprises et chantées dans le monde entier, « Ouvre les yeux de mon coeur » (Open the Eyes of my Heart), « Hosanna », « Ton Nom » (Your Name), « Louez Adonaï » (Praise Adonaï), et autres « Above all », restent ses oeuvres les plus marquantes. Précurseur dans le milieu, cet auteur-compositeur de talent porte également la casquette de pasteur à l’église Community Fellowship de Lindale au Texas, depuis plus de 25 ans. Assurément, Paul Baloche fait partie de ces bénédictions chères à l’église. Une église qu’il porte dans son coeur, tant un repère qu’une passion.

Quand j’écris des chants, je me demande ‘Est-ce que ça va aider l’église à louer Dieu? Est-ce que ça va aider les gens à entrer dans Sa Présence?’ Je veux faire de la musique à travers laquelle ils peuvent croire. Quand j’écris des chants d’adoration, je réalise que je mets des mots dans la bouche du peuple de Dieu. Je leur donne un vocabulaire à chanter à Dieu. Et quand ils chantent ces mots, j’espère que cela agit comme un catalyseur dans leur coeur, que quelque chose se passe en eux parce que lorsque nous chantons, notre âme est directement touchée, au plus profond.

Ses pairs ne sauraient le contredire. A ses côtés, de nombreux artistes eurent la grâce de bénéficier avec reconnaissance, de son talent. L’on citera Michael W. Smith, Casting Crowns, Rebecca St. James, Phillips, Craig and Dean, Anthony Evans, Kari Jobe, Meredith Andrews et autre Lincoln Brewster. Aux artistes comme au peuple de Dieu, Paul Baloche a su raviver la flamme de la louange. Et ce, même au-delà des frontières américaines.
Attaché à ses racines françaises, c’est aux côtés des artistes de la « Louange Collective » comme Matt Marvane, Pierre-Nicolas ou encore Tabitha Lemaire, que notre frère se rapprocha des auditeurs francophones au moyen de deux albums « Ouvre les Yeux de mon coeur » et « Glorieux ».

Salués par la critique, l’on apprécie particulièrement le charme de son accent ricain et les cantiques nouveaux qui viennent enrichir le répertoire de nos églises francophones. Des albums, qui rapprochent l’Eglise de son Sauveur, de son Epoux. Des cantiques qui invitent à percevoir au-delà de la croix de Jésus, d’entrer dans son mystère, par son Esprit.

Inspiré des Psaumes, Paul Baloche ne retranscrit dans ses mélodies que les Saintes Ecritures. [Colossiens 3:16]. Animé de l’esprit pastoral, il communique au-delà de simples pensées poétiques, la Parole de Dieu éternelle et réelle, apportant ainsi une fondation biblique solide aux brebis du Seigneur.
Plus que de la musique, Paul Baloche s’oeuvre à enseigner les principes de l’adoration, de la composition et du leadership. Son but? Equiper la prochaine génération de leaders de louange. Des enseignements qui ont su révéler des talents enfouis et affermir de nombreux leaders.

Epoux comblé et père de trois enfants, Paul Baloche quitta il y a peu, son cher Texas, rempli de souvenirs mémorables, pour poursuivre sa route avec Christ à New-York, toujours épaulé par son épouse et socle, Rita Baloche, elle aussi compositrice et adoratrice. Il faut le dire, l’adoration règne chez les Baloche.

La Rédaction

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