Nigéria : une erreur militaire tue 52 civils et fait 120 blessés!

8th-post-featured

Une exhortation écrite par Yannick NILA

L’erreur est humaine, mais peut coûter très cher! Ce mardi 17 janvier 2017 à 9h, heure locale, un avion militaire a bombardé accidentellement un camp de déplacés, situé à Rann dans le nord-est du pays. Faisant état de 52 morts et 120 blessées, selon le dernier bilan de Médecins Sans Frontières (MSF). Un bilan qui risque, toutefois, de s’alourdir puisqu’aucun chiffre officiel n'était disponible, jusqu’à mardi soir. Et, un officier supérieur nigérian a confirmé, qu'il y avait « énormément » de victimes. Le Dr Jean-Clément Cabrol, directeur des opérations de MSF, a du mal à contenir son émotion, et qualifie cette attaque comme étant « choquante et inacceptable ».

Une simple erreur!

En lutte acharnée contre le terrorisme qui sévit dans le pays. L’armée nigériane, se préparait à attaquer la contrée de Kala- Balge où un groupuscule de Boko-Haram aurait été aperçu. Le major-général Lucky Irabor, lors d’un point presse à Maiduguri, explique qu’en vue de ces informations : «  Nous avons obtenu les coordonnées et j’ai ordonné à l’aviation d’intervenir pour résoudre le problème. La frappe a été menée, mais malheureusement il s’est avéré que des habitants ont été touchés ». Difficile de croire qu’une simple erreur, soit responsable d’autant de dégâts, et pourtant c’est le cas.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a déclaré qu’il avait appris avec « une profonde tristesse » ce bombardement qu’il qualifie de « regrettable erreur opérationnelle », tout en appelant les populations au calme.

En cette fin des temps, nous voyons bien que nul n’est à l’abri! Et ce, peu importe l’endroit où nous nous trouvons. Ce discours diplomatique, met bien en avant la thèse de l’erreur humaine, cependant, nous déplorons l’absence de compassion dans ces communiqués. Nous pleurons avec ces familles, ces rescapés de guerre qui luttent chaque jour pour leur survie. Nous prions que l’Eternel puisse étendre sa main sur ce pays, pour que de tels accidents ne puissent plus arriver. Car, souvenons-nous de ce passage « […] Si l'Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain » [Psaumes 127 v. 1].

N’hésitez pas à commenter et partager cette nouvelle.

La Rédaction

Photographies

Voici les dernières actu des artistes

Laissez un commentaire