Nigéria : Libération de 21 lycéennes de Chibok

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

L’Eternel délivre les captifs. Outre l’emprisonnement spirituel, Dieu nous délivre bel et bien de nos chaînes tout aussi physiques. Voyons son peuple Israël, esclave alors en Egypte, ou même ses serviteurs, Paul et Silas, enchaînés en prison [Actes 16 v.25-26] ou encore Joseph, emprisonné, puis réduit en esclavage.
Aujourd’hui encore, Celui qui ne change pas, réitère sans limite son intervention gracieuse. Une grâce qui fit couler les larmes de 21 lycéennes de Chibok, au Nigéria.

Alors qu’elles se trouvaient au sein de leur établissement scolaire, situé au nord-Est du Nigéria, 276 lycéennes avaient été enlevées par le groupe islamique Boko Haram. Nous étions le 14 avril 2014.
Bien que certains affirmassent qu’il s’agissait de manoeuvres politiques orchestrées par les adversaires du nord musulman dans le but de contrer la réélection du président, jadis au pouvoir, le chrétien Jonathan Goodluck, il n’en était pas moins un coup de massue pour les familles et la nation entière.
La nouvelle portée sur les réseaux sociaux par le célèbre hashtag #BringBackOurGirls (Ramenez-nous nos filles), lancée par un avocat nigérian, Ibrahim Abdullahi, l’a hissé au rang international, éveillant un profond émoi.

Les stars, aussi bien que les politiques, à l’instar de Michelle Obama, ont déploré cet enlèvement de masse. La Maison Blanche déploya même en renfort 80 soldats américains au Thad, voisin du Nigéria, pour y localiser les lycéennes. Peine perdue devant même la nonchalance flagrante du gouvernement nigérian.
Il fallut avouer que la mobilisation sur la toile, certes, très active, ne suffit à libérer les pauvres victimes.
“Trop de gens pensent qu’ils peuvent limiter leur participation à cette cause à des tweets. Je prie qu’elles soient encore en vie mais la réalité est qu’on ignore où elles sont et ce qu’elles font”, déplorait il y a quelques mois encore, la parlementaire américaine Frederica Wilson, animatrice de la campagne #BringBackOurGirls à Washington.

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Il est vrai que parmi les 276 jeunes filles, âgées de 12 à 17 ans, 57 étaient parvenues à s’enfuir. Tandis que les autres, ont malheureusement subi les privations, les mariages et conversions forcés, parmi tant de sévices. Un calvaire qui dure depuis 2 ans et demi. Mais qui, grâce au Seigneur, prit fin pour 21 d’entre elles. Libérées jeudi dernier par Boko Haram, en échange, rapporte-on, de quatre combattants. Une information que le ministre nigérian de l’Information, Lai Mohamed, a catégoriquement démenti, précisant tout de même que les négociations se poursuivaient pour la libération des 198 filles encore captives. “Les négociations sont toujours en cours à l’heure où l’on parle. Bientôt d’autres, bien plus, seront libérées”.
Une bonne nouvelle appuyée par le porte-parole de la présidence nigériane, Garba Shehu, qui a annoncé que “83 autres jeunes filles seraient libérables sous négociation”.

Forcées à se convertir à l’Islam, esclaves sexuelles, les libérées purent enfin retirer le voile imposé et louer le Seigneur, en toute liberté. Chrétiennes, c’est donc par des actions de grâce à Dieu, qu’elles retrouvèrent leurs familles, dimanche à Abuja et célébrèrent ensemble leur libération. L’émotion était au rendez-vous. Les danses, les louanges et les cris de joie remplacèrent un tant soit peu, la douleur palpable de ces années de captivité et de souffrance.

“Nous remercions Dieu de nous avoir réunis aujourd’hui. Un jour, j’étais dans la forêt quand un avion a lancé une bombe juste à côté de moi, mais je n’ai pas été blessée… A un moment aussi, nous n’avions plus de nourriture pendant plus d’un mois. Mais nous ne sommes pas mortes”, témoigne Gloria Dame.

“Loué soit le Seigneur. Nous n’avions jamais imaginé voir ce jour. Mais avec l’aide de Dieu, nous sommes sorties de cet esclavage”, poursuit une de ses camarades d’infortune. “Je veux remercier chacun. Je n’aurais jamais imaginé que je verrais mes parents de nouveau. Mais Dieu m’a aidée donc je veux le remercier”, témoigne une troisième.

“[…] En ce jour l’on dira: Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c’est lui qui nous sauve, C’est l’Eternel, en qui nous avons confiance; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut !” [Esaïe 25 v.9]
Amen !

La Rédaction

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